JUSQU'AU BOUT [Yandere Masky X OC]

Chapitre VI

Je me sens mal. Assise en tailleur sur mon lit, mon regard dans le vague, je me sens perdue. Comment ça a pu arriver ? J'ai toujours été correcte. J'ai toujours fais mon possible pour ne pas faire de faux pas. Pour être agréable. Pour être compatissante. A l'écoute. Toujours avec les bons mots dans les bons moments. Pour aider, que ce soit dans les cours ou dans les coeurs. J'ai fais tout mon possible. Alors pourquoi. Comment. Comment est ce possible que je me sois faite rejeter aussi péniblement ? Je me hais. Non. Je ne peux pas me haïr. Après tout, je suis parfaite. Non. C'est les autres. C'est eux. Ce sont les fautifs. Ce sont les véritables responsables. Une bande de petits cons qui me sont inférieurs. Des êtres inutiles. Je les hais. Je n'ai pas de temps à consacrer à de tels imbéciles. Je me lève, la rage au ventre, et entreprant une multitude d'exercices complexes et extrêmement physique. Au bout de deux heures de sport, je me douche, puis rédige mon devoirs sur les Spartes, regardant en même temps un reportage intéressant sur l'économie et les différentes crise qu'elle peut subir. Je termine la totalité de mes devoirs en une demie heure, puis fais des exercices supplémentaires en math et en français. Parfait. Je suis parfaite. Un rire étrange sors de ma gorge, et de celui ci se dégage un agréable sentiment de satisfaction, comme lorsque l'on tousse enfin après avoir eu la gorge qui gratte.

Ma comparaison est étrange. Quoiqu'il en soit, mon rire ne se tarit pas. Au contraire, il continue, mais plus il prend de place, plus il est douloureux, plus ma gorge me serre. Ce n'est plus du tout agréable ! Mais qu'est ce qu'il m'arrive...? Je sens les larmes couler le longs de mes joues, alors que je me mets peu à peu en position foetale, les mains serrées autour de mon cou. Je ne sais pas combien de temps est passé. Trop à mon goût en tout cas. Mais quand deux bras m'entourent, mon hilarité se tait, et j'explose en sanglot. Je reconnais ces bras. Je reconnais cette odeur. Je reconnais cette couleur. Mais Je m'en fou. Maintenant, ce n'est plus grave. Je m'en fou...

Je m'accroche désespérément à ses biceps comme à ma vie. Peut être est ce le cas dans le fond... j'entends vaguement sa vœux s'élever dans les airs, me calmant sans vraiment que je ne m'en rende compte. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé comme ça, mais ma tête tourne, j'ai du mal à respirer, ma gorge me fait mal, et mes yeux se ferment d'eux même.

«-Reste avec moi Sunshine.»

Une main délicate passe dans mes cheveux, les agripant avec force, sans pour autant me faire mal. Au contraire, ce geste à un côté... rassurant. Envoûtant. C'est quelque chose que j'aime. Je remonte légèrement mon nez pour avoir la tête dans le de l'homme. Celui ci frissonne légèrement, puis me soulève un peu, de telle façon que je finis sur ses jambes. Sa chaleur que dont je prends à peine conscience me réchauffe et me fais me sentir en sécurité. C'est peut-être ce que je suis actuellement. En sécurité.

«-J'étais encore en mission aujourd'hui Sunshine. Que t'es t'il arrivé ?

-Pas important...»

Je me cale un peu plus contre lui, tandis que sa poigne dans mes cheveux et le bras autour de ma taille se font sentir plus fort. Je suis tellement bien là... je n'ai pas envie de bouger. Je veux rester. J'aime cette chaleur. Cette main et ce bras possessifs. Cette respiration profonde. Cette odeur si particulière... j'aime tout ça. Je sens mon esprit partir, mais je m'en fiche. A quoi bon être parfait au final ? Si c'est pour que tout ce que tu as construit s'effondre dans un souffle ? A rien. Ça ne sert rien. Alors autant m'abandonner aux bras de mon chère ami.

Du repos. J'ai besoin de repos...

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Chapitre très court sorryyyyy, j'espère qu'il vous à malgré tout plus. Je pense que, en théorie, si tout se passe bien, il ne reste que quelque chapitre. Trois quatre tout au plus. Enfin j'espère. Au pire je ferais une réécriture Mdr ! A mardi prochain !