JUSQU'AU BOUT [Yandere Masky X OC]

Chapitre IV

Je sens les couleurs quitter peu à peu mon visage. Comment dire... ça fait peur un peu quand même. Masky se redresse et passe derrière moi. J'entends des bruits de vaisselle, et je continue de manger en silence. Je le vois finalement s'installer devant moi, une part de gâteaux dans la main, et son masque dans l'autre. Mon souffle se coupe. Je suis plutôt du genre à être attirée par les geek, du moins, les rares fois où je me suis intéressée à un garçon, c'était des geeks. Mais là... des cheveux couleur cuivre bouclés et en bataille, une peau qui semble parfaite, des lèvres fines et légèrement rosées, ainsi que de très jolis yeux brun paillettés de jaune qui me fixe et-... QUOI !? Je sens le rouge me monter au joues, alors que je suis prise en flagrant délit de mattage intense. Stupide, stupide, stupide ! Je suis vraiment stupide.

Il me fait un petit sourire en coin, et je sens mon coeur s'arrêter. Est ce que je vais vraiment faire un arrêt cardiaque parce qu'un beau gosse psychopathe yandere se trouve en face de moi et m'a fait un sourire ? C'est une bien triste mort quand même... je penche la tête vers la nourriture et finis ma part lentement, tandis que je sens toujours sont regard dardé sur moi. Je l'entend se lever, et ma chaise pivote soudainement, me faisant sursauter. Je fixe mon agresseur qui lui, me regarde avec intensité. J'ai envie d'être une souris. Une toute petite souris pour me cacher dans un trou loin de son regarde emprisonnant. Ses bras vienne entourés mes épaules, alors qu'il se met limite à califourchon sur mes jambes. Je me sens... étrangement bien. Une odeur de mort et de sang vient me titiller les narines, mais ça ne me dérange pas. Enfin, je ne crois pas... mais au milieu de ces odeurs particulières, se trouve une odeur plus boisée, et... citronnée ? Oui, c'est ça.

«-Je me demande si tu es vraiment humaine. Peu importe. Je vais faire de toi ma Ève.

-Ton Ève ?

-L'Adam est une creepypasta, la Ève est un humain. C'est... un sorte de rite pour... enfin, je ne peux pas vraiment t'en dire plus pour le moment, mais, ne t'en fais pas sunshine, bientôt.»

J'hoche de la tête, et passe des bras timides dans son dos. Son nez vient se fourrer dans mes cheveux, et je le sens frissonner. On reste un moment ainsi, avant qu'il ne se lève et consulté la montre à son poignet.

«-Mince... je dois y aller. Je reviens le plus tôt possible sunshine ! »

Il embrasse moi front et sors par la porte vitrée qui mène au jardin. Je test interdite un moment, puis me ressere du cheesecake, avant de monter, faire le peu de devoir qu'il me reste, et lire un livre sur l'économie en 2010. C'est aux alentours de dix sept heure, que je "reprends conscience". MAIS T'ES COMPLÈTEMENT STUPIDE MA PAROLE !!! Je cours en bas pour récupérer mon téléphone qui était tout simplement posé sur le plan de travail. J'ai l'impression de devenir folle... pourquoi, non de dieu, pourquoi j'ai agis comme ça !? La théorie du syndrome de Stockholm ne tient pas la route ! Parce qu'il ne m'a pas fait souffrir, il ne m'a pas non plus retenue dans un endroit, la seule option qu'il me reste, c'est la drogue... mais quelle genre de drogue peut rendre docile ? Quelle genre de drogue rend à la limite amoureux ? Je n'en connais pas. Rien ne me viens à l'esprit. Je décide quand même de faire la recherche sur mon téléphone, tournant en rond comme un lion dans sa cage.

La MDMA est aussi «empathogène», c'est à dire qu'elle génère de l'empathie, d'où son surnom, «drogue de l'amour».

Les phrases suivantes pourraient coller, mais pas les effets secondaires... merde... soit, c'est une drogue totalement inconnue qu'il a utilisé, soit... non. Ne pense pas à ça. Je soupire et claque ma langue contre mon palet, puis remonte dans ma chambre, étrangement en colère. C'est frustrant oui, mais c'est étrange que je sois en colère, non ? Quoique. Je me suis montrée soumise, et extrêmement faible physiquement avec lui, entre mon malaise et mes rougissements, on peut pas dire que j'ai maîtrisée. Chose qui m'énerve d'autant plus. Je dois être parfaite. Juste. Parfaite. Je recommence à tourner comme un lion en cage, je vais finir par creuser le sol, c'est pas possible autrement ! Finalement, je retourne sur mon téléphone pour envoyer un message à l'une de mes meilleures amies.

Moi
Hey Steph ! J'aurais besoin de vous parler demain à Hélène et toi... c'est vraiment super important !

Pour le moment, elle n'a pas vu. J'espère juste que ça sera bon demain. Je m'étire en soupirant et pars me coucher. Le lendemain, je me lève comme à mon habitude, et descend prendre mon petit déjeuné, habillée et mon sac de cours sur l'épaule. Je me fige en voyant une part de cheesecake, posé délicatement sur une assiette avec un petit mot à côté...

Sunshine,
Excuse moi d'avoir dû partir si vite la dernière fois, je serais occupé aujourd'hui aussi, mais ne t'en fais pas. Je viendrais te voir ce soir mon joli cœur !
Ton yandere ❤

Ok. Pas de panique. Stupide, stupide, stupide ! Comment je suis sensée faire pour ne pas paniquer !? Bon. Non. Je dois être, parfaite. Donc, on ne panique pas. On réfléchi à tête froide. Je mange rapidement un yaourt, puis sors de la maison, direction le lycée, perchée sur mon vélo, en traînant difficilement mon imbécile de stress.