~OUI JE SAIS~🌻

~Répares mon cœur à la Kintsugi~

Minuit passé, tout est calme.
Un homme vêtu de noir marche dans la rue jusqu'à cet appartement en bord de route.
Il insère une clé sorti de sa poche dans la serrure, pousse la porte et rentre à l'intérieur de ce logement qui n'est pas le sien.
Comme à son habitude, il enlève son manteau qu'il dépose sans un bruit sur le canapé.
Il enlève ses chaussures et les liasse trainer dans l'entrée.

Malgré la pénombre, il réussi à trouver son chemin jusqu'à l'escalier qui conduit à l'étage.
En catimini il monte les marches jusqu'à atteindre le palier du niveau supérieur.
Le silence règne dans l'appartement nîmois de son ami. Seul la respiration de ce dernier se fait entendre à travers les murs de l'habitat.
La porte de la chambre est entrouverte.
Le bouclé la pousse et entra à l'intérieur de la pièce.

Après quelques instants d'hésitation, il déboutonne l'attache de son pantalon, retire rapidement son sweat et le jette à terre. Son t-shirt vient rapidement rejoindre le petit tat de vêtement qui s'était formé au sol.

C'est en caleçon que Rémi se glissa sous les draps auprès de son Alien qui était pour l'instant dos à lui.
Rémi se colla à son soit disant ami afin de profiter de la chaleur de ce dernier.
Au contact du bouclé, le plus petit se retourna furtivement et vint se blottir dans les bras de l'autre l'enlaçant ainsi de ses petit bras.

Rémi accepta à grande joie cette étreinte que lui offrait son compagnon
Ses yeux se remplirent d'humidité lorsque la tête de Vincent vint se réfugier au creux de son cou.
Il n'avait pas l'habitude de recevoir autant de tendresse de cette façon si spontanée.
Il n'arrivait plus à discerner le visage de son petit coeur.
Trop de larmes déferlaient à présent tout le long de son visage meurtri par la tristesse.
Il n'était pas certain de mériter tant d'affection de la part de l'Alien.
Surtout qu'il lui avait posé un lapin lors d'une soirée qu'ils avaient organisé avec soins.
Ça lui brisait le cœur de savoir qu'il était irresponsable au point de ne pas savoir satisfaire ce lui qu'il aime.

- Rémi ? Qu'est ce qui te fait pleurer ?

Vincent fut sorti de son sommeil ce qui surpris énormément le plus grand. Il s'attendait à tout sauf à ça et il était maintenant bien embêté.

-Euh... Vincent tu ... Tu dors pas ? dit-il entre deux sanglots

- Nan. Je suis content que tu sois venu !

Son visage d'ange regardait maintenant amoureusement l'homme qu'il aimait. Après cette contemplation express, Vincent repris :

- Mais Rémi, qu'est ce qui ne va pas ? Je veux pas que tu sois triste.

Comme seule réponse, Rémi attrapa le visage du plus petit et déposa délicatement ses lèvres sur celle de l'autre. Quelques instants plus tard, il rouvrit les yeux et murmura :

Rémi : Je me fais du soucis.
Vincent : À propos de quoi ?

Rémi : Je crois que je suis amoureux d'un fou !
Vincent : Bonne chance parce-que je crois qu'il est lui aussi accro à toi !

Les deux jeunes garçons se sourirent pendant de longues minutes.
Ils s'admiraient mutuellement en réalisant la chance qu'ils avaient d'enfin se retrouver et pouvoir compter sur l'autre même dans les moments les plus critiques.

Ce fut dans un élan d'amour que Rémi plaqua, plus violemment cette fois-ci ces lèvres contre celles de son amant.
Ce dernier répondit amoureusement au baiser, l'accentuant en passant sa main dans ses cheveux.

Sous les caresses de Vincent, Rémi attrapa les hanches de ce dernier et le fit pivoter de façon à se retrouver au dessus de lui.
Presque à bout de souffle, les garçons se séparèrent à contre cœur sans pour autant changer de position.