Mon démoniaque capitaine

Chapitre 106

La manager sortit par la porte de derrière et sauta au cou de son compagnon en riant de bonheur.

- J'ai réussi ! J'ai réussi ! Les Fairy existerons encore une année !

Le capitaine sourit diaboliquement en resserrant son étreinte sur la jeune femme avant de la plaquer contre le mur pour l'embrasser aussi sauvagement qu'il le désirait. Se laissant prendre au jeu, la lycéenne répondit langoureusement a celui ci. Ils laissèrent leurs mouvements les guider, Natsu lui caressa lentement une cuisse d'une main en remontant jusqu'à son fessier, et de l'autre il la plaquait rageusement contre lui en prenant appuie sur le bas de son dos. Celle de la blonde était sur sa nuque et dans son dos, lui effleurant la peau pour le faire frissonner. La passion incandescente enflamma à peine leurs deux cœurs que des pas survinrent. Rapidement ils se séparèrent et Natsu entra dans le bâtiment. En quelques secondes, l'ange se retrouva face au trouble fait de la réunion.

- Ha Lucy, tout va bien ? demanda le brun
- Heu oui pourquoi ça n'irait pas ? demanda celle ci à son tour le souffle court
- Tu as couru ?
- Oui j'ai oublié mon sac au local du club et j'ai prévu une sorti avec une amie, je suis presque en retard désolé, à demain !
- A demain ! sourit-il heureux comme un gosse

Rapidement la manager se défila et partit en courant vers le local. Elle savait qu'elle y trouverait son capitaine. Une fois arrivé elle entra et ne fut pas surprise de le voir assit, les pieds croisé sur la table et pianotant sur son ordinateur qui était posé sur ses genoux. Elle se dirigea vers lui et lui retira l'ordinateur qu'elle posa sur la table. La jeune femme se rua sur ses lèvres pour l'empêcher de dire quoi que ce soit puis, sans rompre leur délicieux baiser elle s'assit à califourchon sur lui, collant son bassin au sien. Elle entendit un râle dans la gorge de son amant à ce contacte alors elle se pencha à son oreille.

- On a quelque chose à terminer il me semble... susurra t-elle, aguichante.

Le démon répondit à ses avances avant qu'ils ne rentrent chez eux. A peine ils passèrent le seuil de la porte que le téléphone se mit à sonner alors la jeune femme alla décrocher en se demandant bien qui pourrait l'appeler un samedi midi.

- Allô ?
- Allô, c'est Mizu !
- Ha Mizu ! Tu vas bien ? sourit la futur maman
- Oui, oui et toi ?
- Bien, tu as regarder ta boîte au lettre de travail ?
- Oui j'ai vue, tu y as déposé les photos, ce bébé aura la côte ! Toute les mères seront jalouse de toi ! rit-elle, Comment c'est passé ta journée ?
- Bien, on a gagné hier.
- Vraiment ? C'est génial ! Ça se fête !
- Si tu veux, tu passerais vers quand ?
- Je termine dans une heure, oh fait moi plaisir invite la futur tante !
- C'EST PAS MA PUTAIN DE FRANGINE ! hurla Natsu.

Cette réaction faite aussi rapidement qu'un réflexe fit exploser les deux femmes de rire.

- D'accord je vais essayer, a toute suite !
- A toute suite !

La jeune femme alla dans la cuisine pour préparer les boissons et les amuse-bouches.

- Pourquoi tu fais tout ça ? demanda son amant qui ne comprenait pas son énergie
- Je m'ennuie et j'ai envie de bouger. répondit t-elle simplement
- Tu devrais te reposer, pas courir manager.
- Ne t'en fait pas pour moi, si je me sens mal j'arrêterais.
- Je m'en fait pas ! Je sais très bien que tu es stupide !
- Où veux-tu en venir Natsu ! se retourna t-elle en haussant la voix, les poings sur ses hanches.

Il allait répliquer mais son portable sonna alors il soupira et décrocha.

- Hey ! Je peux venir dans une demi heure, trois quart d'heure minimum.
- Pourquoi ?
- On a un débriefing.
- Hum.
- A toute mon Na-na!
- COUSINE ARRÊTE DE M'APPELER COMME ÇA !

Sa petite-amie explosa de rire en sachant très bien que Neo avait déjà raccrocher. La blonde continua de préparer l'apéritif puis alla s'asseoir dans le canapé près de son amant. Un silence commença, lui écrivant elle regardant. Mais ce silence était pesant, gênant. Le jeune homme se tourna vers sa compagne, interrogateur, elle semblait ailleurs et tressé.

- Dit... Comment on va faire à la rentré ? demanda t-elle la gorge noué.

Le démon resta muet, dans un mois son ventre va commencé à ce voir, malgré la veste qu'elle risquait de porter. Il soupira, lui même ne savait pas. Une idée lui parvenu mais c'était une idée complètement stupide.

- Fait croire a une parthénogenèse.
- C'est stupide ! Comment je pourrais faire si c'est un garçon qui de plus est, a les oreilles pointus !
- On fera ça en attendant, tu gardera ta crédibilité au comité et de là on cherchera une solution.
- Et pourquoi on n'avouerai pas tout maintenant ?
- C'est trop dangereux !
- Je m'en fou je n'en peut plus de me cacher ! crie t-elle en se levant, les mains sur son crâne et commençant à pleurer. J'en est assez de jouer au chat et à la souris avec tout le monde, j'en est assez de mentir à ceux que j'aime... Je... Je veux montrer aux autre que je suis heureuse non seulement d'être avec toi mais aussi de porter ton enfant...

Les yeux du rose s'arrondirent quelques secondes sous la stupeur puis il se leva lui aussi, le visage froid et sec mais ses yeux brillant laissait transparaître une lueur d'inquiétude et d'amour.

- Et si quelqu'un le sait toute la ville sera au courant et sais-tu où cette putain d'histoire va nous mener ? Tout droit vers ces enfoirés ! Ils sont beaucoup trop calme en ce moment ! Si on se relâche on est mal !
- Je sais... Mais je commence a en avoir assez de me cacher comme une criminelle... On dirait que tu ne veux pas retrouver une vie normal.
- Bien sûr que si je le veux !
- Alors commençons par avouer notre couple ...
- C'est trop dangereux !
- ...Comme des gens normaux ! termina t-elle en même temps que lui
- manager... marmonna t-il furieux.

Il avança à grand pas pour la plaquer contre le mur, il l'embrassa farouchement, l'envoûtant dans ce baiser. Il la regarda intensément avant de rompre leur échange, il allait amèrement regretter ce qu'il allait dire et son statut de démon allait en prendre un sacré coup.

- Putain si je te dit qu'il faut cacher notre relation c'est pas pour rien Lucy !

Rien qu'au début de sa phrase la jeune femme enceinte ne put qu'écarquiller les yeux sous la stupeur qui embrouillait son cerveaux.

- Dès que je te vois partir flâner ailleurs que près de moi j'ai la trouille qu'on t'enlève comme ils l'ont fait avec Neo ! Tu n'as pas comprit à quel point j'ai la rage de ce qu'ils ont l'intention de te faire, de ce qu'ils veulent avoir ! Je tien à toi plus qu'à ma propre vie et bien plus qu'au football ! Si jamais il t'arrivait malheur je ne me relèverais pas...

La manager en eu le souffle coupé. Jamais elle ne l'avait entendu parler aussi longtemps de ses sentiments, surtout envers elle. Des larmes de joie passèrent ses yeux tendit qu'elle essaya d'articuler quelques mots de ses lèvres tremblante mais avant même qu'elle ne sorte un seul son il l'embrassa avec toute la tendresse du monde.

- Je veux simplement protéger ma petite-amie et mon gosse... avoua t-il la gorge noué.

Émut au plus haut point la jeune femme se laissa aller et l'embrassa avec passion. Ils commencèrent à peine leurs embrassades enflammé qu'un toussotement intervenu.