Chapitre 124

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Natsu se trouvait dans la salle d'attente de l'hôpital de la ville, Grey était là lui aussi, il faisait les cents pas, mort d'inquiétude. Il se tourna vers son capitaine qui semblait le plus détendu du monde, assit sur une chaise qui était collé au mur.

- Natsu tu pense qu'elles vont bien ? demanda t-il
- ...

Il resta silencieux, resserrant juste ses poings jusqu'au sang, lui aussi était inquiet, après tout, deux vies étaient en jeu en ce moment même. Ces bâtard ! Si il les attrapait il allait les exploser ! Même leur ADN ne pourra pas leur servir pour révéler leurs identités ! La rage montant en flèche dans son système nerveux le fit trembler d'impatience à cause de l'adrénaline qui se propageait dans tout son corps.
Le brun passa une main sur son front, les larmes aux yeux.

- Qu'est-ce qui c'est passé au juste ?

Encore une fois le démon ne lui répondit pas, lui même était trop préoccupé par ses propres questions. Allaient-elles y passer ? Vont-elles s'en sortirent ? Rentrerons t-ils tous chez eux ce soir même ? Si elles y passaient, allait-il lui même survivre ? Non il serait si anéanti qu'il s'enfermerait chez la blonde pour pleurer toute les larmes de son corps et devenir aux yeux de tous le démon froid, sanglant, inaccessible et inébranlable que tout le monde craignait, ceci ne serait plus un masque mais sa véritable personnalité. De plus il ne remettrait plus jamais un pied sur le terrain, cela lui rappellerait trop son amante défunte et sa petite fille.

- Enfoiré...

Une insulte rauque, sombre et macabre. Résonnant dans la gorge et la cage thoracique du jeune homme qui fixant un point imaginaire aussi sombrement qu'il le pouvait. Son aura n'était même pas activé mais Grey pouvait nettement ressentir toute la frénésie pure qui brûlait le capitaine de l'intérieur. Il en tremblait même. Grey préféra ce faire tout petit face au démon qui semblait prêt à exploser. Celui ci pestait contre tout le monde et pendant un instant il pesta contre sa compagne d'avoir été aussi idiote et naïve. Partir en pleine nuit ! Qu'elle abrutie ! Il aurait du l'accompagner même si quelqu'un risquait de les voir !... Si il aurait été avec mais surtout si il aurait été là pour elle, elle ne serait pas là... C'était sa faute...
Il tombait petit à petit au fond du gouffre de l'enfer, celui de la solitude, alors qu'il se remémorait ce qu'il c'était passé....

Retour Arrière, le matin

La manager c'était levé comme d'habitude et avait préparé le petit-déjeuné pour elle et son amant. Pour une fois celui ci était debout de bonne heure et pianotait sur son ordinateur. Leurs cernes étaient les témoins de leurs courtes nuits de passion ainsi que la grossesse épuisante pour la jeune femme. Depuis qu'ils avaient discuté la dernière fois tout allait bien mieux entre eux. Enfin, tout allait bien dans le meilleur des mondes sans que les scientifiques ne viennent frapper à leur porte, non seul le facteur le faisait comme tout les matins. Lucy laissa ses aliments cuire un peu le temps qu'elle aillent prendre le courrier.

- Bonjours ! salua t-elle chaleureusement
- Bonjours mademoiselle ! Tenez !
- Ah vous avez enfin put faire déviez le courrier de Dragneel ?
- Oui la procédure a été un peu longue et nous vous offrons nos plus plates excuse.

Natsu leva les yeux au ciel tendit que sa compagne soupira, lassé.

- Cela fait quand même cinq mois. reprocha t-elle. Enfin bon, c'est fait alors on va pas ce plaindre. Bonne journée au revoir.
- A vous aussi, au revoir !

La blonde referma la porte, jeta un coup d'œil à sa cuisine pour vérifier la cuisson puis alla vers son homme.

- Elles te sont toute adressé...

Il se tourna vers elle et vit une dizaine de lettre à son nom qu'elle lui tendait en s'asseyant à ses côtés. Il observa les écritures et soupira. C'était une écriture plutôt jeune, certainement des jeunes filles de son fan club a Fairy school.

- Qui ta envoyé ça ? demanda la manager piquer de jalousie en ouvrant une des lettres
- Tch ! Des gamines excentrique !
- Non seulement elles sont anonyme mais en plus elles osent tenir de tel insanité ! Mais qu'elle âge elles croient avoir pour faire cela ! Si j'étais leurs parents je les tiendrait en laisse !
- Laisse tomber ce sont que des chiennes en chaleur...
- C'est quoi ça ? demanda la jeune femme en sortant une sorte d'émetteur d'une des lettres
- Un micro, comme ceux de la police... répondit-il en l'écrasant dans son poing
- Tien regarde celle là, tu vas bien rire...

Il la prit la prit en main et la lu en silence.

Mon roi démon !
Tu hante mes jours et mes nuits solitaire comme un fantôme qui hanterais ma chambre isolé du monde.
Seule chez moi, je pense à toi et ta solitude qui me désagrège.
Je sens une connexion si puissante entre nos esprit diabolique que je pourrais presque connaître chacune de tes pensé.
Nous savons tout deux qu'il vos mieux arrêter d'être seul,
Nous devons nous retrouver afin de vivre notre enfer.

Il explosa effectivement de rire, les larmes lui montèrent même aux yeux.

- HAHAHAHA ! C'est la meilleur de toute celle là ! rit-il aux éclats
- Comment ça de toute ? tiqua la blonde en froissant la lettre dans ses mains
- HAHAHA ! Haaa... si.. si tu crois que ce sont les premières ! répondit le rose en se calmant un peu.
- Elle est quand même odieuse ! Cette fille peut avoir a peine la quinzaine !
- Ahf ! C'est une gamine ! laissa t-il tomber en haussant les épaules, C'est comme ça depuis trois ans !
- Tu les lit en plus !
- Non je les jette directement au feu, quand je n'avais rien a faire je lisait celle qui arrivait. Ah ! Il y en avait je te jure ! rit son compagnon
- Je croyais que tout le monde, y comprit les filles, te craignait.
- Apparemment la crainte leur fait office d'aphrodisiaque.
- J'étais pas au courant que tu avais un fan club. jalousa encore la jeune femme
- Il n'y avait que deux à trois membres à la base, à partir de l'année dernière avec les entraînements et l'équipe il y en a eu un peu plus chaque jours.
- C'est les pimbêches ? Sur l'herbe à chaque entraînement ?

Il écrivit son son ordinateur portable en éclatant une bulle de chewing-gum en guise de réponse affirmative. Piqué au vif la futur maman se leva avec rage en déchirant le poème et se dirigea vers la cuisine, furibonde. Un tel excès de jalousie fit rire le capitaine qui le nota dans son carnet du démon.

Mon démoniaque capitaine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant