La vie du prophète de l'islam🌹.

chapitre3: Aspects de la société arabe préislamique

Salam aleykum.

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Apres avoir parlé de la Péninsule arabique sous I'angle politique et religieux, intéressons-nous maintenant à sa vie socio-économique et morale avant la venue de l'islam.

Les conditions sociales
Les différentes classes sociales étaient nettement séparées et hiérarchisées.
Au sein de la noblesse, la femme jouissait du respect gênéral. Pour protéger son honneur, les hommes étaient prêts à tuer et â se faire tuer. Elle pouvait ainsi etre a l'origine de la paix- ou de la guerre.

Comparativement au sort des femmes appartenant à d'autres classes sociales, le sort des femmes nobles était relativement enviable.
Le système familial arabe n'en était pas moins strictement patriarcal: l'autorité était entièrement dévolue au chef de famille. Le mariage de la femme ne pouvait se conclure que sous l'autorite de ses tuteurs, et elle ne pouvait agir qu avec leur autorisation.
Dans d'autres sphêres, la situation était radicalement différente, et la prostitution et le vice faisaient des ravages.

Aicha rapporte qu'il y avait, en Arabie, quatre sortes de mariages, ou plutôt d'unions.
Le premier était analogue aux procédures de certains mariages actuels un homme donnait sa fille en mariage ā un autre homme après qu'une dot ait été fixée et aceptée.

Le deuxième type d'union se déroulait de la manière suivante: un mari envoyait sa femme, une fois sa période menstruelle terminée, cohabiter avec un autre d'avoir un enfant deh yeux ou elle montrait des signes de grossesse.
Les hommes qui agissaient ainsi le faisaient dans le but d'avoir un enfant de Donne descendance.

Et le troisieme type d'union ne valait pas mieux que le deuxiéme. Un groupe de moins de dix hommes avaient des rapports sexuels avec une femme; lorsqu'
elle tombalt enceinte, et qu'elle accouchait, elle envoyait chercher ces hommes, et aucun d'eux ne pouvait refuser de venir.

Elle leur disait: De vos rapports avec moi, voici le fruit. » Puis elle affirmait: «Cet enfant est le tien» en désignant l'un d'entre eux, à qui la paternité était ainsi attribuêe.

Quatrième type d'union: une prostituée avait des rapports sexuels avec plusieurs hommes. Une fois qu'elle donnait naissance à un enfant, elle rassemblait les hommes en question et invitait un physionomiste qui, s'appuyant sur les traits du nouveau-né, désignait le père. celui-ci prenait ensuite l'enfant et le declarait comme etant son entant nature.

L'islam abolit toutes ces formes de «mariage », excepte celui qui correspond au mariage islamique actuel.
Lors des guerres tribales, les vainqueurs s'appropriaient les femmes des vaincus qu'ils faisaient prisonnières et avaient des rapports avec elles. Les enfants issus de ces rapports étaient à jamais déconsidérés.

Les Arabes d'avant I'slam ne s'imposaient aucune limite quant au nombre d'épouses.
ils pouvalent etre maries a deux soeurs Simultanement ou même aux epouses de leur père en cas de divorce ou de décès de celui-ci.

Le divorce était un privilège masculin, et n'était encadré par aucune réglementation. Le libertinage sexuel était répandu dans tous les milieux. Ne s'en preservaient que quelques hommes et certaines femmes qui avalent trop de noblesse pour se prêter a de tels agissements.

En outre, il semble qu'a l'époque préislamique, la plupart des gens n'éprouvaient aucune honte à se poser en fornicateurs. Ainsi, un homme vint trouver le
Prophete salla-L.lahou halay-hi wa salam) et dit: O Envoyé de Dieu
untel est mon fils : j'ai commis l'adultère avec une esclave dans la période préislamique. »
Le Prophète (Salla-Llahou 'alay-hi wa salam)répondit : Pour un musulman, il n'y a pas de rédamation possible pour les affaires antérieures à la Révélation de l'islam. L'enfant est considéré comme appartenant au lit
conjugal dont il est issu, mais la prostituée peut s'y opposer.