Never Let Me Go.

Chapitre 01

«J'en ai marre Devon! Râla Louis affalé sur son fauteuil.

-Arrête de te plaindre,le doc est juste à côté!

Il ne l'écouta pas et soupira une nouvelle fois.

-C'est quand que c'est fini?!

Le docteur lui avait donné un nouveau rendez-vous pour une analyse de sang afin de vérifier si Louis était en pleine forme.Depuis 2 ans,il devait se rendre à l'hôpital, en cas de problèmes. Ce qui ne servait pratiquement à rien,cette foutue tumeur se propageait de plus en plus. Il dû quitter le lycée lorsque ses maux de tête devenaient de plus en plus insurmontables.

Cela l'arrangeait amplement. Il restait cloîtré chez lui et n'avait plus a faire face à ses visages insupportable. Heureusement que Devon était là. Il le calmait lorsque Louis voulait encastrer certains mecs du lycée tenant des propos homophobes à leur passage.

Assumer sa sexualité, ça gênait les gens.L'assumer fièrement aux bras d'un garçon les gênaient encore plus.

Louis passait outre ces esprits vides,il était enfin débarrassé de ces inutiles. Devon était avec lui,c'était l'important. Depuis un an,il l'accompagnait à chaque rendez-vous à l'hôpital et restait avec lui sans broncher. Restant patient face au caractère limite impulsif de Louis. Toujours aussi calme. Ce qu'appréciait particulièrement Louis, emplit de stress dans cet endroit a l'odeur d'antibiotique.

Il fixait le pansement que venait de poser son docteur. Observant la pâleur de son bras tout frêle. Son teint faisait peine à voir et ses joues se creusaient au fil des mois. Il n'aimait pas l'être morbide qu'il devenait. Il ne s'aimait pas. Devon le disait beau même après avoir perdu 10 kilos. Ne pesant plus que 52 kilos;le peu de masse musculaire qu'il possédait avait disparut. Malgrés cela Devon s'entêtait à lui dire qu'il avait un corp d'athlète ! C'était facile à dire quand on est aussi beau que lui. Louis adorait toucher ses cheveux lorsqu'il l'embrassait, ce qui ne plaisait pas à Devon qui ne voulait sous aucun prétexte qu'on ne touche à ses cheveux. De simples smacks pouvaient se transformer en baiser beaucoup plus intense. Il en avait des frissons rien que d'y penser.

-Et voilà le travail! fit le docteur joyeusement,Louis émergea de ses pensée peu orthodoxes.
-Ah...c'est finit? Enfin! lança-t-il. Le docteur discuta avec la mère de Louis tandis que celui-ci tentait de se relever. Les jambes trop engourdis, Devon le tena pour éviter qu'il s'écroule lourdement sur le dossier dure du fauteil. Il souriait face à la scène,Louis ressemblait à un petit vieux qui tenait à peine debout.
    -Rigoles pas !
    -Une heure et demie sur un fauteuil et tu tiens plus debout! se moqua le bouclé.
    -Très drôle! ironisa Louis. Devon lui posa un baiser sur le cou.
    -Qu'est-ce que tu peut être susceptible! Louis lui tira la langue.

Celui-ci enfila sa veste avant de sortir de la chambre suivit de Devon.Les deux partirent de l'hôpital main dans la main sans se soucier des regards. 

********

Voili,voilou,j'éspère que ce premier chapitre vous plaira à tous.Si vous avez des conseils à me donner n'hésitez pas,mais soyez indulgent je suis nouvelle dans le métier.Et si vous êtes callez sur les pathologies cérébrales quant à faire!! Votez!