Aubout de quelques minutes, Louis était déjà endormit, fatigué parle manque de sommeil de la veille. Il était couvert par la vesteépaisse de Devon, qui était concentré sur la route. Le jeune hommeentrouvrit les yeux lentement, laissant immiscer la lumièreéblouissante dans son champ de vision. Il se redressa sur son siègetout en s'étirant dans un long soupir, se recroquevillant dans laveste de son petit ami. Le front plissé il se tourna vers Devon,l'air interrogateur tandis que le bouclé roulait tranquillement.Celui-ci lui tendis un gobelet de café encore fumant à Louis qui refusa d'un mouvement de tète.
-Tum'emmènes où? Demanda Louis la vois enrouée.
-Tuverras...
-Allezbalance! Insista Louis, Devon tourna le volant vers la gauche, sedirigeant vers un bois. Le jeune homme se redressa pour regarder parla vitre, apercevant sur la route un vieux panneau d'indicationrouillé. Celui-ci se tourna vers Devon qui conduisait calmement, ilsemblait connaître le chemin.
-Devon onest où là?! S'impatienta le châtain.
-Patienteun peu, répliqua le brun.
Ilse dirigea en direction d'une base nautique où se trouvait un lacjuste derrière une maison construite en bois. Une grande banderole yétait accrochée où était écrit «Activités aquatiques». Louisse retourna vers Devon, le sourire aux lèvres. Celui-ci l'embrassasubitement, ne remarquant pas que Devon était toujours au volant.
-Hey!Du calme, rigola le bouclé avant de se garer. Louis sortit aussitôtde la voiture. Devon venait à peine de fermer la portière que lechâtain le prit dans ses bras.
- Tues le meilleur, je ne sais pas ce que je pourrais faire sans toi! Ilsortit de son étreinte et Devon l'embrassa sur le front.
-On yva? Demanda le bouclés en lui tendant la main, Louis le suivit, sanssavoir où il allait.
-Jedéteste les combinaisons moulantes! Railla Louis.
-Tun'as pas le choix pour en faire, lança Devon.
-Jepréfère être à poils qu'être étouffé par du caoutchouc!
-Tusais que tu es pas mal comme ça! Se moqua le bouclé.
Lemoniteur de canoë kayak les coupa dans leurs chamailleries. Il leurexpliqua, à eux et aux autres présents lors de l'activité, lesprincipales règles de sécurité et celle pour pratiquer du canoë.Louis était surexcité et ne tenait plus en place, après le feuvert du moniteur pour aller sur les canoës, ils enfilèrentrapidement leurs gilets et se lancèrent sur la rive.
Ilsramèrent lentement, contemplant le paysage qui leurs faisaient face.Louis respirait l'air pur qui lui semblait si lointain il y aquelques heures. Il ne sortait que lors de rendez-vous médicaux pource trouver dans un lieu des plus froid et oppressant. Il ne voyaitqu'un paysage urbain, médical et froid qui émanait un espritfuneste. L'air frais fouettait son visage, il ramait de droite àgauche, poussant l'eau plus vigoureusement pour accélérer, Devonà ses cotés. Les deux s'éloignèrent du groupe pour se trouverseul à seul. Ils ramèrent jusqu'à se rapprocher d'un petitîlot composé d'arbres hauts et de taillis où on se demandaitcomment ceci pouvait se trouver en plein milieu d'un lac. Devonralentit pour se poser juste à coté de l'îlot, d'un regarddéterminé, Louis poussa sur ses rames et percuta avec son canoëcelui de Devon. Celui-ci dériva légèrement alors qui venait deposer ses rames sur des racines solides au bord de l'îlot; surprispar l'acte du châtain qui semblait amusé, il tenta de ramer avecses mains pour s'accrocher à l'arrière du canoë de Louis. Iltira brusquement en arrière, à la grande surprise du châtain. Lesdeux jeunes hommes tentèrent de retourner le canoë de l'autre, sedonnant des coups de coude pour empêcher l'autre de s'approcherau risque de tomber dans l'eau, rigolant à plein poumon. Dans unmoment d'inattention, le canoë de Devon tourna sur le côtélorsque Louis, à l'aide d'une rame, le poussa. Il tombalourdement dans l'eau, éclaboussant Louis à son passage. Celui-ciéclata de rire, la barque de Devon était retournée et flottaitlentement sur le coté. Seulement il n'y avait aucune trace dubouclé, ni même quelque bulles d'air à la surface de l'eau quilaisseraient penser que le jeune homme était sous l'eau.
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Never Let Me Go.
RomanceLouis ,17 ans, atteint d'une tumeur au cerveau sais que ses jours sont comptés.Devon,son petit ami,nie tout en bloc;lui disant qu'il restera en vie malgré sa maladie. Quel optimisme! Celui-ci est toujours à ses côtés mais cela n'empêche pas son dég...