Chapitre 39

312 9 0
                                    

Je me penchai alors sur elle, pris tendrement sa tête entre mes mains, et embrassai ses lèvres endolories. Une larme parla sur ma joue. Je lui donnai ainsi à boire, priant le ciel qu'elle se réveille.-

Moi : Je t'en supplie Maya.. Réveilles toi..

-Au terme de longues minutes de panique, et de souffrance, Maya entrouvrit lentement les yeux.-

Moi : Maya !
Maya : Nath'..
Moi : Je suis tellement soulagé ! J'ai cru que...
Maya : On est-ce qu'on est ?
Moi : On est dans la chambre froide, tu te souviens ?
Maya : Ça.. Ça me revient oui.. Nath' j'ai mal partout...
Moi : Ma parole ! Tu es congelée !

>POINT DE VUE DE MAYA<

Nathaniel : Ma parole ! Tu es congelée !

-Et pour cause, je n'avais jamais eu aussi froid de toute ma vie.. Même l'escapade dans la forêt ça n'était rien à côté de ce que nous endurions..  Nathaniel se leva soudain, et se mit à chercher frénétiquement quelque chose.-

Nathaniel : D'habitude, les chambres froides en ont toujours ! Aller !
Moi : Nath'..
Nathaniel : Ah ! Voilà !

-Nathaniel parvint à sortir avec difficulté ce qui ressemblait à un grand sac en tulle. Il le déchira alors dans sa longueur, et le posa sur le sol.-

Nathaniel : Ils utilisaient ça pour y déposer la viande, celui-ci semble propre. Aller, couches toi.
Moi : Q-Quoi ?
Nathaniel : Couche toi je te dis, et laisse toi faire.

-A moitié dans les vapes je m'exécutai et m'allongeai sur le sac. Ma tête tournai dans tous les sens, j'étais complètement à l'ouest. Nathaniel se pencha alors sur moi et commença a enlever mes vêtements. Il déboutonna ma chemise, pour enfin me l'ôter complètement. Il s'attaqua ensuite à mon pantalon, puis enleva mes ballerines, de façon à ce que je me retrouva en sous-vêtements. Qu'est-ce qu'il fait ? Et pourquoi mes muscles ne répondent presque plus ?..-

*Quelque part dans l'auberge*

Rosalya : On a cherché partout ! Où peuvent-ils bien être !
Mme Brais : J'y pense.. Il y a un petit couloir, où nous n'avons pas encore pensé à aller. Il y a une chambre là bas. Peut-être que l'un d'entre eux s'y trouve !
M. Faraize : Il s'agit de la chambre du fils des propriétaires, parti étudié en Suède ? Cette chambre est fermée au public il me semble..
Mme Brais : C'est notre seule chance..

>POINT DE VUE DE CASTIEL<

*Au même moment, dans la chambre en question*

-La haine m'envahissait de plus en plus. Non.. Je ne veux pas redevenir cette bête furieuse, cette personne, ce monstre ! Ambre me mettais hors de moi, elle jouait avec mes nerfs, et adorait cela. Je luttai, en vain. Aveuglé par la colère, je lâchai le bras d'Ambre, qui tenta de s'échapper. Je l'attrapai alors par les cheveux et la jetai violemment sur le lit, pour ensuite me coucher sur elle.-

Ambre : Je vois que tu as retrouver la raison.
Moi : J'te l'fais pas dire.

-Ambre m'enleva ma chemise, passa ses jambes par dessus mon dos, et se frotta alors sensuellement à moi, tandis que je passai ma tête dans son cou.-

>POINT DE VUE DE MAYA<

*Dans la chambre froide*

Moi : Nath'.. Arrêtes.. S'il te plait..
Nathaniel : Non ! C'est la seule solution ! Si tu ne veux pas mourir, laisse moi faire !

-Je tentai de résonner Nathaniel, mais celui-ci ne voulait rien entendre. Il se déshabilla à son tour, se retrouvant en caleçon. Je senti mes sens m'abandonner petit à petit.. J'étais incapable de protester, de faire le moindre gestes.. Nathaniel me fixa, les yeux presque embués de larmes, pour finalement se coucher complètement sur moi.-

*Non loin du couloir*

Fiona : Raah mais où elle est cette fichue chambre ?!
Lysandre : On y arrivera jamais !
Leigh : Pas de panique ! Séparons nous !

-Le petit groupe passa alors tout l'étage au peigne fin.-

Rosalya : Si on ne se dépêche, je n'ose même pas imaginer ce que pourra faire Ambre !
Armin : Raaaah ! Mais où elle est c'te piaule ??
Violette : L-Le voilà ! Le couloir, je l'ai trouvé !

>POINT DE VUE DE CASTIEL<

*Au même instant, dans la chambre*

-Je léchai le cou d'Ambre, remontant ainsi jusqu'à son menton. Celle-ci se mordit la lèvre de plaisir. Elle prenait son pied, ça ne faisait aucun doute. Je passai ma main dans ses longs cheveux blonds, et elle en profita pour s'agripper un peu plus à moi. C'est alors que, dans une ultime tentative, je tirai ses cheveux de toutes mes forces, et mordis son cou jusqu'au sang.-

Castiel & maya Où les histoires vivent. Découvrez maintenant