Chapitre 15

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Castiel : Oui, bon, tu as pris les clés j'espère !
Moi : Les clés ?
Castiel : Bah oui, cette porte se verrouille automatiquement de l'intérieur, et si on a pas les clés, on ne peut pas sortir !
Moi : Tu promets de ne pas t'énerver ?
Castiel : Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : Je crois que j'ai laissé les clés sur le comptoir...

-Castiel me fixa un long moment, puis éclata de rire.-

Castiel : Ahahah ! T'en a des bien bonnes toi ! Aller, passe moi les clés !
Moi : Je plaisantais pas Castiel, j'ai vraiment oublié les clés sur le comptoir..
Castiel : ... Bon beeeeen, on a plus qu'à attendre qu'on vienne nous ouvrir demain matin.
Moi : Personne ne viendra avant ?!
Castiel : Bah oui ! Le patron est parti, il reste que nous deux dans la boutique. Et en plus j'ai laissé mon portable sur le comptoir..
Moi : Je.. Je suis désolée... J'aurai du penser aux clés... C'est ma faute si on est enfermés ici...
Castiel : Bah, c'est pas bien grave ! Et puis tu pouvais pas savoir, j'aurai du te dire de les prendre, j'y ai pas pensé. Oh et puis moi je suis très content d'être enfermé ici avec toi !
Moi : Castiel, par moment tu es désespérant !
Castiel : Genre ça t'as pas fait rire ?!
Moi : Ah mais genre complètement !
Castiel : Ahah ! Bref, au moins on va avoir le temps de faire l'inventaire la hein ! Alors, tu commences par le haut et puis tu me dis, on va en descendant !
Moi : Mais je suis trop petite moi !
Castiel : T'as qu'à monter sur mes épaules ! Aller grimpe !

-Je m'exécutai alors.-

Moi : Je suis beaucoup trop grande maintenant !
Castiel : Roooh ! Bah penche toi, et fait gaffe à pas te prendre le plafond !
Moi : Oui oui !

-Nous fîmes ainsi tout l'inventaire, ce qui nous occupa pendant environ deux heures et demi. Au alentour de minuit, nous étions toujours enfermés dans la réserve.-

Moi : Tu es sur que personne ne viendra ?
Castiel : Quasiment certain ! Je peux pas prévenir Lysandre, et tous les employés sont rentrés chez eux depuis longtemps ! Non non, il reste plus que nous deux ici je t'assure ! On va devoir passer la nuit ici ! L'ennuie c'est qu'il n'y a que ce vieux canapé pour dormir.. Au pire tu dors sur moi !
Moi : T'as vu la vierge ou bien ?
Castiel : Ah ! peut-être, à toi de me le dire.

-Je devint aussitôt rouge comme une pivoine. Oh, c'est du domaine privé ça ! Il a cru que j'allai en parler comme ça ou quoi ?-

Moi : C'est d'un fin mon cher Castiel !
Castiel : Aller, rigole un peu, j'te taquine ! J'm'en fiche moi de ca !
Moi : Mouais..
Castiel : Bon. Tout ça pour dire que tu n'auras qu'à dormir sur le canapé, moi j'dormirai par terre c'est pas très grave !
Moi : Par terre ? Bah non attend euh.. Il se déplie pas le canapé ?
Castiel : J'crois pas..
Moi : Nan mais sinon je dors par terre et toi..
Castiel : T'as cru que j'étais assez macho pour laisser une file dormir par terre ? Alors la fillette c'est mal me connaître ! Non, JE dormirai par terre et TOI sur le canapé !
Moi : Si tu insiste.. Mais laisse moi au moins essayer de t'emménager un coin pas trop mal, pour que tu n'es pas mal au dos cette nuit d'accord ?
Castiel : Fais comme il te plaira !

-Je regardai alors dans les placards et trouvai deux couvertures. J'en disposai une sur le canapé après avoir préalablement enlevé les coussins qui étaient posés dessus. Je les déposai par terre de façon à ce que Castiel puisse s'allonger confortablement dessus et recouvrai le tout d'une couverture dans laquelle il pouvait s'enrouler.-

Moi : Tadaaa !
Castiel : Super, ça a l'air très confortable !
Moi : Ça le sera sûrement moins que ton lit mais au moins tu n'auras pas mal au dos !
Castiel : J'te remercie !

-Incapables de fermer l'oeil, nous passâmes une grande partie de la nuit à discuter. Castiel avoua qu'il vivait seul depuis trois ans maintenant. Bien évidemment, je ne pouvais pas lui dire que Lysandre m'avait tout raconté. Mais le fait que Castiel m'en parle de lui même signifiait sûrement qu'on était devenu encore plus proches. J'appris par la même occasion qu'il était de deux ans mon aîné. Il avait redoublé son CM2, l'année où ses parents étaient décédés, ainsi que sa troisième. Son caractère de dure à cuire s'était accentué face au côté violent de son oncle. Pour dire vrai, Castiel se confia énormément à moi ce soir là, et je suis persuadée que cela lui fit énormément de bien. Il m'avoua également, qu'a part Lysandre et moi même, très peu de gens comptaient réellement dans sa vie. Cela me mis du baume au cœur. Certes, nous ne nous connaissions que depuis deux mois, mais je ressentais quelque chose de très fort entre nous. Je lui avouai que pour moi aussi, il représentait beaucoup.-

Moi : Tu sais, avant, dans mon lycée de campagne, je n'avait pas vraiment d'amis.. On se moquait souvent de moi à cause de mes cheveux roux.. Et puis, les gens me trouvais bizarre.. Je jouais souvent au foot alors que j'étais une fille, et j'adorais les jeux vidéos déjà toute petite. Avec ma coupe au bol, on aurait dit un vrai petit garçon.. J'étais bien trop différentes d'eux, et personne ne m'acceptait vraiment..
Castiel : Mais tu es différente..
Moi : Pardon ?
Castiel : Tu es différente. Et c'est ça que j'aime chez toi. Tu as une personnalité de garçon, tout en restant assez féminine, mais pas trop. Tu aimes te maquiller, te coiffer, t'habiller, mais tu aimes aussi rester toute la journée chez toi en pyjama devant tes consoles ! Si tu étais comme toutes ces filles superficielles, tu ne serais pas toi. N'essaie jamais de leur ressembler. C'est comme ça que tu me plais, quand tu es vraiment toi..

-Je ne su quoi répondre, cet idiot à le don pour me mettre les larmes aux yeux..-

Castiel : Tu pleures fillette ?
Moi : N-Non !.. Et ne m'appelle pas ''fillette'' !
Castiel : Sinon quoi, FILLETTE ?

-Je me jetai alors sur lui et criai : ''Avalanche de guilis !" Castiel se débattait dans tout les sens, il était donc bien chatouilleux ? J'ai peut-être enfin découvert un point faible ! Je continuai à le chatouiller quand il se releva d'un coup, m'attrapa par la taille, et nous fit basculer sur le canapé. Je me retrouvai assise à califourchon sur lui, mon visage à quelques centimètre du sien. Plus personne ne parlait. Je pouvais sentir son souffle contre mon visage. Castiel me fixait, je sentais comme une hésitation dans ses yeux. J'avais l'impression qu'il cherchait mes lèvres sans vraiment les trouver, les frôlant presque par moment.-

-Je ressentais la même impression que lors de notre danse d'Halloween

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-Je ressentais la même impression que lors de notre danse d'Halloween. Ses mains étaient posées sur mes hanches. Il commença à les remonter de quelques centimètres ce qui les fit passer sous mon T-shirt. Nos yeux se fixaient toujours. Je posai ma main sur sa joue, et touchai ses lèvres de mon pousse. Il y apposa un léger baiser. Nos visages se rapprochaient de plus en plus. Je ne savais pas quoi faire. L'embrasser ? Attendre qu'il le fasse ? Mon autre main était posée sur son torse. Il était si musclé, et je pouvais entendre son cœur battre à un rythme de folie. Nos lèvres se frôlèrent alors quand soudain..-

Lysandre *derrière la porte* : Castiel, Maya ? Vous êtes là ?[Je suis MONSTRUEUSE ! En espérant que ce chapitre vous ai plu ! Étant donné que j'ai écrit tut plein de chapitre pendant les vacances, la suite arrivera assez rapidement, lorsque j'aura...

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Lysandre *derrière la porte* : Castiel, Maya ? Vous êtes là ?

[Je suis MONSTRUEUSE ! En espérant que ce chapitre vous ai plu ! Étant donné que j'ai écrit tut plein de chapitre pendant les vacances, la suite arrivera assez rapidement, lorsque j'aurai fait les illustrations ! Mais avant, il faut que j'aille finir une dissertation de Géo.. La suite bientôt !]

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