Personne n'est ignorant.

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PDV Ariana :

Me tenant fermement debout devant l'habitat dont ma mère avait toujours rêvait, je franchis le pas de la porte et entra dans ma seconde réalité, les meurtres, les enlèvements, le chagrin. Toutes ces choses faisaient maintenant parties de ma vie, de mon âme. La poignée en métal froid contre ma peau me fit frisonner, mais je tente d'ignorer ce sentiment de vide qui envahit soudainement l'espace sombre, d'un geste de main sur l'interrupteur, la lumière fût, et je pu enfin assimilé les objets qui m'entourent. Aucun bruit ne dérangeait le calme silence qui régnait, s'en fut presque effrayant, voilà plusieurs mois que j'avais emménager ici, et plusieurs mois que je n'ai jamais pu goûter au doux goût du calme. Décidément, je ne savais plus ce que je désirais, car ces quelques minutes, me parurent ennuyeuses, alors je vérouille la porte derrière moi et me dirigea dans la chambre de ma mère.

Son odeur naissait encore dans cette pièce, comme ci elle n'en avait jamais assez, elle l'a créé encore et encore, sans fin. Le lit était défait, je me souviens ne pas avoir eu la force de tirer les draps et de les placés correctement, je n'avais pas eu la force d'effacer la trace de ma mère ce jour là. Mon esprit si fatigué guida mon corps jusqu'au lit double et je m'y allongea sans plus attendre, je me blottie contre la couverture gelée en espérant la réchauffer pour le retour de ma mère, et je regarda le plafond.

- S'il-te-plaît papa, donne moi un indice...Ne me laisse pas sans rien. Je sais que tu n'es pas ignorant...

Seule, et idiote, j'attendis un signe, mais comme je le pensais, rien ne se passa. Je secoua la tête de gauche à droite en lâchant un rire nerveux, si seulement il pouvait me voir, la tout de suite, il rirait bien de moi, j'en suis convaincue. Je soupira et calla ma tête contre les oreilles avant de lentement fermer les yeux, en espérant enfin une nuit de sommeil complète, où je ne serais pas accabler par les regrets et les cauchemars. Ce fut alors que je me sentis sombrer dans les bras de Morphée qu'une idée née dans mon esprit, mes yeux s'ouvrirent alors en grand, et la fatigue me quitta soudainement. Je me redressa brusquement et abandonna le lit douillet pour me diriger vers le meuble qui contenait les photos de familles et les dossiers du meurtre de mon père. Je m'assieds par terre et ouvrit les tiroirs remplis à craquer.

Tas par tas, je sortie les feuilles vieillies par le temps passée dans des boîtes. J'étale tout au sol et me mit à étudier le sujet du meurtre, j'étais là ce jour là, je connaissais tous les détails, mais la police avait peu être trouver quelque chose que je ne savais pas, un très petit détail qui aurait pu tous changer. Les heures passèrent mais la nuit reste présente, tandis que mon manque de sommeil, mes yeux me brûlaient et je du lutter pour rester éveillé, c'est alors que je pris mon téléphone et que instactivement je l'appella. Je cru d'abord qu'il ne décrocherait pas, mais il le fut à mon grand étonnement.

- Ariana tout va bien ?

- Oui je...Je suis désolée de t'appeller à cette heure mais...

- Ce n'est rien, tu peux tout me dire tu sais ? Je suis la si tu à besoin de quoique ce soit.

- Justement, j'aurais besoin que tu viennes m'aider. Je suis chez moi, assise par terre avec toute cette paperasse et j'aurais besoin d'un peu de compagnie.

- Je me prépare et je me mets en route.

___

Je me redressa quand des coups se firent entendre, j'alla au salon et devinant déjà la personne derrière la porte, j'ouvris cette dernière. Sans grande surprise, Sweetpea se tenait là, dans son gilet en cuire à l'effigie de son gang, les cheveux en bataille du au réveil surprenant. Il me sourit délicatement tandis que je me poussa pour le laisser entrer, ce qu'il fit après m'avoir voler un baiser. Légèrement tendue depuis mon arrivée ici, tous mes muscles se relâchent instantanément, je referma la porte quand il pénétra dans le salon, puis il mena la marche jusqu'à ma chambre, décidément il se souvenait parfaitement du chemin. Ses sourcils se lèvent quand il vit toutes les feuilles éparpillés au sol, mais cependant ne dit rien, il me jetta un rapide coup d'œil avant de s'asseoir par terre et de regarder l'un des nombreux papier qui se trouvait à ses côtés.

Ma Nouvelle Vie À Riverdale { S.P } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant