Point de vue de Zayn :
Le souffle coupé, j'avais l'impression que mon cœur aller lâcher, je tenais Allisondans mes bras comme une mariée. Dans mon cou, un insidieux frisson me traversa, le souffle léger d'Allisoneffleurer ma peau. J'étais prêt à la remettre à terre mais, celle-ci me retint.
- Ne me lâche pas, je suis bien.
Sans doute par fatigue, elle posa sa tête sur mon épaule, ses cheveux caressèrent ma joue et je blottis Allisoncontre moi, embrassant son front en signe de protection. Allisonfinit par s'endormir contre moi, ses bras frêles autour de ma nuque. Ne voulant pas la réveiller, je décidais de la ramener chez moi, à pied laissant ma voiture que j'irais chercher plus tard. Nous finîmes par arriver environ une trentaine de minutes après qu'Allisonse soit endormit. J'installai cette dernière dans le lit, en prenant soin de remonter les draps sur son si beau corps que j'aimais toucher. En guise d'au revoir, j'embrassais tendrement sa joue, retirant une mèche de cheveux qui gênait son visage.
Point de vue d'Allison :
Mes yeux s'ouvrirent délicatement, rattrapant la main de Zayn pour lui empêcher de s'en aller. Malgré que je sois endormie, je dis :
- Zayn... Où vas-tu ?
- Nulle part. Je vais juste chercher ma voiture.
- Nous sommes revenues à pied ?
- Oui.
- Je n'ai rien sentit.
- L'alcool, ça ne te réussit pas.
Je ris intérieurement, si seulement il savait que tout cela n'était qu'un coup monter.
- Zayn, je n'étais pas saoule.
Il me regarde fixement, avec de grands yeux.
- Comment ça ?
- J'ai fais comme si je l'étais. C'est Lydia, elle et moi, nous avons monté tout un plan...
- Vous êtes bien des filles. Tu lui diras qu'il a très bien fonctionné.
- Je n'y manquerai pas. Au fait, Zayn, c'est vrai que tu me trouves jolie ?
Zayn me regarda timidement. A première vue, ma question le gênait, ça je pouvais le deviner. Il s'approcha de moi, mettant sa main sur ma joue, approchant ses lèvres de mon oreille, puis murmura :
- Tu es pour moi, la plus belle femme qui puisse exister.
Il retira ses lèvres de mon oreille et, je pus sentir son souffle dans le creux de mon cou, ce qui me fit frémir. A l'instant, je venais de réaliser le compliment de Zayn. Jamais on ne m'avait dit une telle chose, même Harryne m'avait décrit d'une telle manière, j'étais pleinement heureuse lorsque Zayn était là, comblant le vide immense que je ressentais. Le trou béant dans ma poitrine, lorsque je suis avec Zayn, c'était comme si il se refermer. Quand j'étais près de lui, qu'il était avec moi chaque nuit, mes cauchemars se dissipaient. En réalité, j'étais entrain de me rendre compte que je ne pourrais jamais me passer de Zayn, que sa présence me devenait vitale et, elle était, elle le devenait un peu plus à chaque seconde.
- Tu sais, pour ta voiture, je pense qu'elle survivra sans toi. Dis-je en souriant, suppliant Zayn du regard de rester avec moi.
- Je sais bien, tout le monde peut se passer de moi.
- Pas moi, je ne le peux plus. Dis-je, assez tendrement.
- C'est étrange. Pour moi aussi il est impossible de me passer de toi. Depuis le premier jour où je t'ai vue, tu es arrivé là et, tu presse mon cœur telle une compresse imprégnant le sang d'une plaire, d'une blessure. Et tu sais quoi, c'est ce que tu fais, tu compresse mon cœur, un seul regard, ta présence efface ma douleur et mon chagrin.