Des rendez-vous... toujours des rendez-vous... et toujours le même discours : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Vos idées noires sont-elles toujours aussi présente ? Vos pulsions meurtrières vous tourmentent-elle toujours ? Oui ! Tous est toujours comme ça et cela ne changera jamais ! Cela fait des années que je suis cloîtré dans cet hôpital, et je sais que je n'en ressortirait jamais ! J'étais atcuellement attaché à mon lit. Je regardais le plafond, pensif. La toilette est faite, les vêtements sont lavé, le meurtre est accompli... et la stabilité est retrouvée. Mais pour combien de temps ? Marcus, le chef de la sécurité, ouvrit la porte avant de déclarer de sa voix autoritaire et singlante habituelle :
- T'es encore passé à deux doigts de la catastrophe. T'as de la chance d'être un sujet intéressant.
Je me contentai d'écouter ses remarques avec le sourire. Me voyant imperturbable, il soupira et ajouta avant de quitter ma chambre :
- J'espère que ta nouvelle colocataire de chambre te fera enfin réagir sur ta situation.
Le voyant partir, mon sourire s'agrandit. Je vais enfin avoir un peu de divertissement...
quelques minutes passèrent jusqu'à ce que la porte s'ouvre de nouveau et qu'une femme au cheveux brain foncés entre. Elle avait les yeux d'un chat blanc l'un bleu et l'autre vert. C'étais assez rare de voir une femme avec un physique comme le sien ! Elle entra donc avec une personne qui la guida et lui expliqua comment cela fonctionnait. Elle étais très silencieuse. Une fois qu'ils sont parti je la sentais assez mal à l'aise.
Je tournai le regard vers toi et te sourit :
- Pas très bavarde, je me trompe ?
Elle m'ignora totalement et prit un cahier et du fuzin noir et dessina. D'où j'étais, je pouvais pas voir se qu'elle faisait.
- Ce n'est pas très poli d'ignorer les autres...
- Et c'est très énervant de parler tout le temps.
Dit-elle d'une voix neutre.
Je répliquai :
- Mais on fait avec ce qu'on a quand on a que ça à faire.
Elle ne me répondis pas, voulant clore cette conversation. Je soupirai et me contentai de regarder par la fenêtre. Elle fini par dire, toujours avec le même ton de voix et en gardant ses yeux aux deux couleurs sur son dessin :
- Tu t'appelles Alastor de se que j'ai compris, pas vrai ?
Je lui sourit, satisfait qu'elle continue la conversation :
- Exact. Qui te l'a dis ?
Elle rétorqua :
- Les gens de l'accueil idiot.
Je rigolai :
- Vu comme ça, cela paraît logique !
elle leva les yeux au ciel avant de se remettre à dessiner. Alastor la regardai, intrigué :
- Qu'est-ce que tu dessines ?
- Des chose qui ne te regarde pas.
Elle semblait ne pas aimer parler de ses dessins ! Alastor se contentai de te fixer sans ouvrir la bouche. Elle ne semblait pas, ni ennuyer, ni stresser. Enfin, pour l'instant j'ai distingué des griffures et d'autres plaies sur ses bras ainsi que ses jambes !
- Pourquoi est-ce que tu es là au juste ?
elle pris fermement le fuzin et me le jeta :
- Tu peux pas fermer ta gueule 2 minutes ?!?!
Je la regardai en rigolant :
- Eh bien, tu ne dois pas être du genre à te laisser marcher sur les pieds !
- Ferme-la si tu veux pas avoir un œil en moins !
Dit-elle étant donné qu'elle étais furax.
Alastor te sourit malicieusement :
- Je te laisserai tranquille si tu me rends un service en échange.
Elle grinça des dents. Cela se voyait qu'elle voulait me gifler et elle me dit de la main de continuer.
- Je suis complètement ligoté à ce lit. Si tu me détachais, je partirais faire un tour et tu aurais la paix !
Elle soupira et me détacha :
- Maintenant, tu me fou la paix.
- Je te remercie ma chère !
Je sortis discrètement de la chambre, et me dirigea vers la cour à l'arrière du bâtiment. La cour était agréable. Y marcher était apaisant. Je me dirigea vers un immense bosquet de rose blanche. Ici, j'étais caché des regards indiscrets. Heureusement car, au même moment, ma psy entra dans ma chambre pour ne pas m'y trouver. Elle se tourna vers Mina, en alerte :
- Tu sais pourquoi Alastor n'est pas ici par hasard ?
- Mais vous allez arrêter de me parler de lui à la fin ?!?
Il semblait qu'elle pouvait faire une crise de colère à tous moment.
La psy soupira et quitta la chambre en faisant signe à un infirmier de t'administrer un calmant... de force s'il le fallait. Elle alerta Marcus que je me baladait seul dans l'hôpital, et il su parfaitement où me trouver. De son côté, Mina ne se laissa pas faire entre les coups et les cries. Je me fis également ramener de force à ma chambre. J'avais beau être maigre, la force de Marcus n'était pas de trop ! Quand il ouvrit la porte de ma chambre, j'avait déjà un bleu sur la pommette droite, et l'arcade sourcilière gauche en sang. Un sourire sournois me marquait le visage. Je me retournai vivement pour lui coller une droite dans le ventre. Il l'encaissa et et me colla son pied dans le torse. Il m'envoya au tapis avant de me rattacher à mon lit. La jeune femme étais choquée et abasourdis, ce qui la déconcentra légèrement dans ses débattements. Elle se retrouva avec une aiguille plantée dans le cou. Le calmant la rendait légèrement somnolente. De nouveau dans un état dans lequel je ne pouvais pas bouger, je repris mon souffle petit-à-petit. J'entendis un infirmière crier. Je pus apercevoir que Mina avait prit son crayon et l'avait planté dans l'œil de l'infirmière. Je trouvai la force de laisser un faible rire m'échapper. Je marmonnai pour moi-même :
- Cette fille se promet réellement amusante...
Alastor regarda l'infirmière partir avec une autre. Elle refermèrent la porte... à clé ! Je grognai entre mes dents :
- Génial...
- Oh bordel de merde...
Dit-elle d'une voix agacée. Un large sourire vint me marquer le visage :
- Eh bien, cela se joue encore entre toi et moi on dirait !
- OH TOI LA FERME !
- Oooh, je t'avais manqué à ce point-là ?
- Je te conseille de la fermer ! Toi, tu es attaché et moi non, donc je peux actuellement te faire ce que je veux !
- Eh bien vas-y, fait ce que tu veux de moi ! Mais ne vient pas chouiner quand tu te feras administrer les pires sentences qui existe dans cet endroit !
- Sentences ? Que veut tu dire ?
- Oh, mais il y a tout un tas de choses très chouette qui peuvent t'arriver si tu fais des bêtises par ici !
Elle marmonna quelque chose que je ne pue entendre.
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Un amour fou
FanfictionAlastor a touché le fond. Etant dans un hôpital psychiatrique depuis des années maintenant, il pense que son destin est gravé dans le marbre... jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune fille qui l'acceptera enfin pour ce qu'il est. Le personnage d'Alast...