Un amour fou

Chapitre 2

- Alors, tu te dégonfles déjà ?

- Ferme ta putain de gueule...

- Ou sinon quoi ? Tu vas me refaire le portrait ?

Elle ne me répondis pas. Quand elle se rendit compte qu'elle n'avais plus sont fuzin :

- BANDE DE CONNARD !!!!

- Bon, eh bien, tu peux toujours discuter avec moi pour passer le temps.

- Mais je t'emmerde !

- Ne me dit pas que tu vas tout le temps être comme ça ? Je croyais que ma psy ne voulait pas que je me suicide ! Il faut croire que je me suis trompé sur toute la ligne !

Je ne prenais clairement pas ma situation au sérieux... la tienne non plus d'ailleurs !

- Le suicide et un acte idiot ...

- Mais pas du tout ! Vaincre sa propre volonté pour aller de soi-même au-delà de la vie est un acte digne d'un grand courage !

- c'est mieux de rester ici en vie tu sais pas se qu'il y a un haut ou en bas alors à quoi bon partir plutôt dis-toi que quelque part, une personne t'attend pour que vous puissiez vous aimer, dis-toi que si tu meurs cette personne sera seule. Alors la vie mérite d'être vécus au moins pour essayer de rencontrer cette personne.

Dit-elle d'une voix calme. Je te fixai avec des grands yeux avant d'éclater de rire :

- La seule personne qui m'attend est ma prochaine victime ! Et, pour être franc, c'est plutôt moi qui l'attend !

- Alors attend les mais sa vaut le coup.

- Effectivement ! T'as t-on dit combien de temps tu resterais ici ?
- Jusqu'à ce qu'on découvre ce que j'ai et que je soit "soi-disant" guérit. Mais je n'en croie pas un mot
- Chouette, une copine à long terme ! Cette journée n'est pas si catastrophique que ça finalement !
Elle fit une tête blasée et me fit un doigt d'honneur
- Il va bien falloir que tu t'y fasse ! De toute façon, je ne partirais pas d'ici avant toi !
- Je retire tous ce que j'ai dit sur le suicide... dit-elle, toujours aussi blasée.
- Mais dis-moi, si on doit passer le plus clair de notre temps ensemble, il serai tout de même préférable que je connaisse ton prénom !
Elle hésite un long moment avant de dire :

- Mina

- C'est un plaisir ! Si tu as la moindre question sur l'endroit, tu peux me les poser ! J'ai beau être attaché à longueur de journée, je connais très bien les lieux !
Elle me sourit pour une fois :

- C'est d'accord merci

Alastor te rendit ton sourire avant d'entendre une cloche sonner dans le couloir :

- L'heure du repas, génial... Qu'est-ce qu'on va encore nous servir de répugnant aujourd'hui ? 

Marcus arriva dans votre chambre et détacha Alastor avant de lui sangler les bras autour du corps dans une camisole. Alastor ricana :

- Que c'est mignon de ta part ! Tu viens faire le petit train de la nourriture ?

Marcus se contenta de râler avant de l'emmener au réfectoire. Elle haussa un sourcil. Visiblement, elle n'avait pas très envie d'être dans ma situation. Je te regardai avec le sourire :

- Je t'en prie, ne fait pas cette tête là ! Rassures-toi, tu t'y habitueras !... Enfin si on peut réellement s'habituer à ce genre de chose !

- Je doit le prendre comment ?
- Comme si tu allais sortir dans pas longtemps. Garde le sourire, rase les murs et tout ira bien.
Elle hocha la tête et essaya d'être la plus calme possible. Je m'assit à une table. On me détachai, bien que je restais surveillé. Les autres n'osaient pas m'approcher, me regardant discrètement, comme si j'étais le plus fou entre tous les pires cinglés de l'hôpital. Mais, ça ne m'empêchait pas de garder le sourire. Après tout, j'avais l'habitude. De ce que je vois, la nouvelle ne savait pas où se m'être. Donc elle se mit en face de moi.
Je lui fis un sourire radieux :

- Je te dirais bien bonne appétit, mais le repas laisse grandement à désirer !

- C'est mieux que rien !

Dit-elle en mangeant sans avoir faim. Je me contentai de manger ce qu'il y avait dans mon assiette, sachant que, de toute façon, je n'aurais rien de plus. Je mangea tout de même le plus lentement possible. Je ne tenais pas à être rattaché tout de suite !

Elle finit de manger et se fit ramener dans la chambre. Je me fis emmener dans ma chambre peu de temps après. On me sangla à mon lit. Une fois l'infirmier partit, je te demandai :

- Est-ce que tu pourrais me détacher ? J'aimerai aller à la salle de bain...

Elle soupira et me détacha avant de reprendre son activité c'est-à-dire lire.

Je m'enfermai dans la salle de bain. Je commençai à ne pas me sentir très bien. Je finis par m'assoir, ayant trop mal au ventre pour rester debout. Je savais bien que j'étais très intolérant sur la nourriture... Quelle idée j'ai eu d'essayer de manger cette immondice...

- Tu va bien ?

J'aurais voulut te répondre que tout allait bien, mais j'étais à deux doigts de vomir. J'aurai voulut réussir à me retenir, mais ce fut impossible. Je ressortis légèrement pâle de la salle de bain :

- Disons que maintenant, ça va...

Elle acquiesça et retourna sur sont lit. Je m'allongeai sur son lit. Ayant pris l'habitude d'être attaché, je n'avait pas vraiment d'activité à faire... quand une idée m'illumina l'esprit. J'ouvris mon tiroir de ma table de chevet et pris mon carnet et mon stylo, la seule chose que j'avais gardé malgré que je ne puisse rien faire la majeur partie du temps. Je vis les yeux de Mina s'illuminer à la vue de ce stylo, vue que le sien avait été confisqué. Mais elle fit comme se ne rien était et continua sa lecture. Je griffonnais maladroitement sur son carnet. Je détestais parler de mes émotions de vive voix, comme à l'écrit. Après tout... je ne ressentais rien. Sans que je ne l'ai vu venir, je sentis une respiration sur mon cou. Je remarquai que c'était Mina qui regardait mon dessin. Comment a-t-elle fait pour être aussi discrète ? Je dessinai une sorte d'animal assez macabre en dévorant un autre, et me contentai de faire comme si elle n'étais pas là... mais je n'y arrivai pas bien longtemps :

- Tu comptes me fixer comme ça encore longtemps ?

- On dirait mes dessins !

Dit-elle d'une voix neutre.

- Ah oui ?