Un amour fou

Chapitre 5

Elle hocha la tête sans grande envie et alla le voir. Le psy te guida jusqu'à son bureau et t'invita à t'assoir. Une fois cela fait, il te demanda :

- Comment s'est passée ton intégration dans l'hôpital ?

Elle soupire et dit d'un ton assez agacée :

- Comme à chaque fois que je vais dans un autre hôpital.

- On m'a dit qu'Alastor était ton colocataire. Tu t'entends bien avec lui ?

- En quoi ça vous regarde ?

- Eh bien, disons que si la situation entre vous s'avère être même infimement tensionielle, cela pourrait déraper de façon totalement aléatoire.

- Et alors ?

- Je ne peux pas te dévoiler les détails du dossier d'Alastor, mais les ordres supérieur ont voulut que vous soyez dans la même chambre pour des raisons que nous ignorons. On nous a demandé d'être extrêmement vigilant sur l'évolution de la situation, rien de plus.

- Ouais, bah je vous préviens, je ne vous dirais RIEN.

- Malheureusement, il va falloir que vous coopériez un minimum. On m'a dit que vous aviez des excès de colère. Savez-vous ce qui vous met dans un tel état ?

La seule réponse qu'il obtint était un léger grognement.

- Je crains ne rien pouvoir obtenir de vous pour le moment, je me trompe ?

- Enfin, vous devenez intelligent !

- Mais je suppose que vous êtes consciente que si vous n'y mettez pas du votre pour vous en sortir, vous resterez enfermée dans cette hôpital de façon définitive, n'est-ce pas ?

- Vous me posez des questions dont je n'ai même pas la réponse en même temps !

- Dans ce cas, faisons simple : comment vous sentez-vous ses derniers temps ?

- Question stupide, comme a chaque fois que je change d'hôpital !

- Pourquoi donc ?

- C'est jamais agréable !

- Pour avancer, on doit faire des choses contraignantes, voire douloureuse des fois, malheureusement.

- J'ai cru comprendre.

Après maintes essaies de te faire dire quelque chose, le psy te raccompagna dans le service et repartit à son bureau. Quand je te vis, je te rejoignit avec Millie en clamant :

- Et 1-0 pour Mina ! Tu as l'air de l'avoir complètement désespéré dans son travail !

- Je sais je sais uwu

Millie râla :

- Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Je m'ennuie moi !

Je fis un sourire espiègle :

- Ennuyer le personnel ?

Millie soupira :

- Al...

Je me rattrapai :

- D'accord, d'accord, ça va. On peut toujours aller dans la cours arrière.

Millie se retourna vers toi :

- T'en penses quoi ?

- Je suis d'accord !