Robinson Crusoé, l'histoire continue... ( terminée )

Chapitre 6 ( Chapitre final )

Vous allez être contents ! J'en avais marre de devoir couper l'histoire donc j'ai mis tout le reste de l'histoire dans ce chapitre ! N'hésitez pas à commenter pour me donner vos avis ça me ferai plaisir !

Robinson avait appris la fuite de Vendredi et des esclaves, et avait rejoint l'expédition de François Mussard qui traquait les fuyards. Il était devenu proche du Français bien qu'il n'apprécia pas son métier de chasseur d'esclaves. La troupe était composée d'une trentaine d'hommes, tous Français, entraînés pour la chasse à l'homme. Ils établirent le camp dans une forêt de tamarins.

Au matin, ils refirent leurs sacs et repartirent. Ils arrivèrent au sommet d'une crête où ils prirent le temps d'observer les lieux quand soudain :
« Regardez, en bas ! cria un homme de sa voix rauque, les esclaves ! ». Tous baissèrent les yeux. Des habitations et de minuscules points mouvants étaient visible au fond de la grande vallée.

« Les esclaves... murmura Mussard comme pour lui même, nous attaqueront ce soir, dit-il plus fort ». Et ils repartirent.

En chemin, Robinson tenta de convaincre Mussard de ne pas faire trop souffrir les esclaves fugitifs, peine perdue. Le Français voulait leur faire payer leur faute et ramener des trophées pour sa réputation.

Ce soir, Vendredi rentrait se coucher après avoir passé la soirée à fêter le rétablissement complet de la tribu. Il s'endormit l'esprit tranquille.

Un cri solitaire déchira le silence de la nuit, et fut suivit des détonations qu'il entendait encore dans ses cauchemars. Il se leva en un éclair et attrapa sa sarbacane posée devant la porte. Dehors, c'était le chaos. Des hommes blancs semaient la pagaille dans le village. Il tira sur plusieurs d'entre eux avant d'aller écouter les ordres de Mafate.

- Vit ! Emné lé fam é lé marmail loin ! dit-il à un groupe d'hommes avant de pousser son cri de guerre.
Vendredi lança une pierre à la tête de l'un des ennemis. Malgré leur nombre élevé, les Malgaches ne faisait pas le poids face aux mousquets adverses. Et malgré cela, ils continuaient à défendre leur clan jusqu'à la mort.

Robinson slalomais entre les combattants cherchant une personne particulière. Il le vit enfin, jetant des pierres et des lances sur les Français. Quand Vendredi aperçut Robinson, il sembla oublier tout autour de lui. Il se jeta sur son ancien ami et le blessa partout où il pouvait l'atteindre jusqu'à ce que dernier pointe son mousquet sur lui.

- Écoute Vendredi, je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai fait, j'étais saoulé par la civilisation et je le regrette. Viens, rentrons chez nous dit-il en tendant lentement la main, comme pour apprivoiser un animal sauvage.

-JE SUIS CHEZ MOI !!! rugit Vendredi, furieux et tu ne pourras me forcer à partir cette fois, dit-il avec le plus de mépris possible, rentre en Angleterre, c'est là bas qu'est ta place.
-Tu as raison, je partirai... mais s'il... Il ne put jamais finir sa phrase. Un cri de guerre retentit et Mussard arriva en courant les yeux fous, utilisant son fusil maintenant vide de munitions comme massue.

Vendredi lui jeta une pierre qui l'atteint en pleine tête. l'homme s'effondra, un filet de sang coulant du front. Robinson eut tout juste le temps de murmurer « Adieu mon ami » à Vendredi qui lui répondit d'un regard , puis il disparu.

La bataille prit fin, ne laissant que quelques survivants qui se traînaient près des corps de leurs amis, les yeux vides, comme si ils ne réalisaient pas ce qui venait de se passer.
Vendredi se précipita aux côtés de Mafate qui gisait, une énorme entaille dégoulinante de sang à la gorge.
-Vendredi... murmura-t-il, il est temps... Il fut secoué par une quinte de toux. C'est toi le nouveau chef... il toussa à nouveau. Vendredi compris qu'il s'exprimait en Français pour que ces derniers comprennent que la tribu restait forte. Aussi l'imita-t-il.

-Non Mafate c'est toi notre chef, tu vas guérir... chuchota Vendredi, les larmes aux yeux.

-Adieu... La lumière dans ses yeux s'éteignit et son torse ensanglanté s'abaissa pour la dernière fois.

Vendredi geignit comme un chiot apeuré. Tout le monde autour le regardait à présent, un air respectueux sur le visage. Les Blancs survivants fuirent en portant un Mussard dépité qui leur cria : « Nous nous reverrons ! »,mais Vendredi gardait son regard fixé sur la tignasse rousse de Robinson qui s'éloignait dans la lueur de l'aube.

Sur le bateau qui quittait le port, Robinson songea encore une fois à Vendredi et espérait que lui et sa tribu seraient assez forts pour se protéger de Mussard. Puis, il pensa à sa famille et cela lui mit du baume au cœur. Il descendit dans sa cabine, prit le caillou qui ressemblait à leur île, à lui et Vendredi, et le jeta par dessus bord. La pierre fit un petit « plouf ! » en tombant dans l'eau. Robinson jeta un dernier regard en direction de l'île Bourbon, avant de se tourner pour aller discuter avec l'équipage.

Vendredi contemplait l'océan. Il avait décidé d'appeler la Grande Vallée « Mafate », en l'honneur de son ancien meneur. Il n'oublierait jamais Robinson et leur vie sur l'île. Le nouveau chef de la tribu remercia en silence son ami -qui malgré ses défauts restait un être cher à ses yeux- de l'avoir amené ici, puis il se retourna pour entamer un nouveau chapitre de sa vie.

Merci d'avoir lu cette histoire ! Je ne l'ai pas retouchée, mis a part quelques petites fautes d'orthographe, afin de garder l'authenticité du style que je possédais en classe de 5e. C'EST FAUUX, J'AI JUSTE LA FLEMMMMME.

 La_8eme_Weasley est fière de la petite OeildeBraisedu46, elle est fière de l'évolution de ses écrits, mais aussi de l'évolution de la personne qu'est La_8eme_Weasley et qu'à été OeildeBraisedu46. Cette personne qui est aujourd'hui euh... ben toujours aussi paumée, mais qui a acquis de l'experience, et qui croit en ses rêves. Oui, MÊME CELUI D'ALLER À POUDLARD, ET ALORS TU VAS FAIRE QUOI ?! (Non je n'arrêterai pas de parler de moi à la troisième personne, mer... euh pardon, ZUT)

Comme le dit un être qui m'est cher, Bisous Bye ! (@Ce_débile_n'a_pas_Wattpad)