πρώτη επαφή

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"Première intercourse"

J'attends devant la porte de la salle 306. Je tiens mon cahier de grec à la main, mon sac posé au sol.
Première séance, me dis-je. Je me demande combien on sera à faire grec...

Je regarde ma montre d'un revers de manche : 07h57.
3 minutes.
180 secondes.
Une éternité, pour une élève comme moi.

Je vois devant moi arriver une fille aux cheveux tressés. Elle se tient très droit, comme si un fil au plafond la retenait de tomber ; elle redressa ses lunettes de son index avant de me rendre mon regard. Une tête iconique d'intello.

Je ne voyais pas avec le masque, mais je cru discerner un sourire, parmis ses traits. Elle me tendit la main :

"Tu dois être Diane. Lison Mondeaux, enchantée."

Sa poigne était ferme, mais souple.

Je la regarde, un peu embarrassée :

"Euh, salut... Comment connais-tu mon nom, au juste ?" demandais-je, incrédule.

Elle se mit à rire ; c'était un de ces rires cristalins qu'on retrouvait chez les stars de téléréalité ; 100% faux, et artificiels.

"Je suis étonnée que la mention de mon nom t'évoquais rien, hihi... Mon père est Monsieur Mondeaux, le directeur de cet établissement."

Ah. J'ai affaire à la fille du dirlo. Chouette...

"Donc, reprit la dénommée Lison, j'ai eut le privilège de jetter un oeil à la liste de classes, dont celle de grec."

"T'en as, de la chance..." dis-je, regardant ailleurs.

"Tu viens d'où ?"

Elle insiste, la cocotte.

"J'étais au collège Georges Sand" dis-je le moins sèchement possible.

Je n'osais pas lui rendre la question ; rien qu'à son expression de visage, cela se voyait qu'elle était capable de me déballer un encyclopédie entier sur son éducation.

"Oh, c'est très bien ! J'étais au collège de St-Éliot, pas trop loin d'ici. Mon père m'y avait inscrit parce-que-"

"Hé, toi. Tu vois pas qu'elle s'en fout de tes conneries ?"

J'entendis une voix rauque et sèche, derrière moi. Une voix masculine.
Le regard de Lison était froid, mais au moins, elle s'était tut. Elle fixait avec colère la personne qui venait de parler. Je me retourne pour faire face à mon sauveur :

"César, articula difficilement Lison, je me trompe ?"

"De retour pour jouer de mauvais tours, Mondeaux" dit le jeune garçon, avec ironie.

Première chose que je remarque : il est beau. Il a quelques boutons, certes, mais il est beau, pour mes standards. J'étais séduite par ses bouclettes blondes et son regard tueur. Un bad boy : voilà ce qu'il me fallait.

Bon, Didi, me dis-je, faudrait bien le remercier, ton prince charmant.

Je m'approche de lui, lui offre mon regard le plus mielleux, ouvre la bouche pour parler, mais :

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 28, 2020 ⏰

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