Kyoko Kirigiri X Makoto Naegi

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> Beaucoup de choses ont changé depuis la fin de cet assassinat mutuel. Notamment ma relation avec Kyoko. Car nous sortons et vivons ensemble à présent. J'ai eu assez de mal à me déclarer, mais ai finalement pris mon courage à deux mains ! Je suis très heureux de ma situation actuelle, je n'aurai jamais cru avant, qu'une personne aussi banale que moi puisse sortir avec une personne aussi exceptionnelle qu'elle, je l'aime tellement.

Kyoko : Tu prépares du curry ?

Makoto : Oui ! Comment tu l'as deviné ?

Kyoko : Je t'avouerais avoir connu énigme plus compliquée. Tu veux que je t'aide ?

Makoto : Non, c'est bon, repose-toi, tu rentres à peine du travail.

Kyoko : Merci.

Kyoko dépose un baiser sur ma joue avant de partir de la cuisine.

Je fais chauffer le poulet en le faisant sauter rapidement en remuant constamment jusqu'à ce que l'extérieur soit un peu grillé.

Je me demande si Kyoko se rappelle quel jour on est aujourd'hui... Mais je ne veux pas trop l'embêter avec ça, elle a surement encore du travail à faire. Puis, si ça se trouve, elle pense que ce genre de célébration est inutile.

Quelques temps plus tard, je termine le curry et jette alors un regard à Kyoko, elle semble très concentrée sur des papiers, elle est vraiment incroyable d'arriver à rester aussi calme avec un métier aussi oppressant.

Le regard de Kyoko se pose soudain sur moi.

Mince ! Je l'ai dérangée ! Je me retourne à toute vitesse et fixe le curry.

Kyoko : ?

J'expire avant de sortir des assiettes du placard. 

Par la suite, nous mangeons tous les deux l'un en face de l'autre, la télé allumée.

Makoto : Ce ne serait pas l'affaire sur laquelle tu as enquêté la semaine dernière ?

Kyoko : En effet, nous pensions avoir élucidé l'enquête, mais il s'avère y avoir une deuxième personne dans le coup, donc nous continuons à chercher des indices. 

Makoto : Donc... vous avez fouillé toute la maison et vous êtes aperçus que le coupable du meurtre était encore présent mais caché dans le grenier. Vous l'avez interrogé sur plusieurs points et il n'a jamais parlé d'un allié ?

Kyoko : C'est ça, sauf que plus tard, nous avons découvert une blessure dans le dos de la victime, elle était très petite, l'arme du crime devait être très pointue, comme un harpon, un tournevis ou encore un poinçon. Mais rien n'a été retrouvé pour le moment.

Makoto : ... L'arme pourrait avoir été très bien cachée, également. 

Kyoko : À quel endroit penses-tu ?

Makoto : Je me souviens que lors de Pâques, mon père cachait les œufs à des endroits incroyables, comme, derrière un radiateur, collés sous une table avec du ruban adhésif, dans des boîtes de mouchoirs ! Parfois sous les sacs de pommes de terre, dans le fond de porte-crayons... En plus on en avait beaucoup.

Kyoko : Toi qui disait vivre dans une famille tout ce qu'il y a de plus normal... D'ailleurs, tu fêtes Pâques ?

Makoto : Oui, les japonais voient ça comme un folklore étranger relativement assimilé et donnant lieu à des possibilités gourmandes et commerciales, mais surtout, mon père disait que c'était un bon exercice de chercher les œufs cachés un peu partout. Il y a même une fois où mon père avait caché un œuf au chocolat blanc dans le mur, il y avait un trou où on pouvait mettre son bras, je n'ai jamais trouvé cet œuf, mon père m'a dit où il se trouvait, et j'étais vraiment impressionné.

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