/!\ attention, ce chapitre contient une scène de violence sexuelle /!\
Il faisait noir, je ne voyais rien, les rideaux transparents laissaient entrer la lumière des lampadaires, mais trop peu suffisant pour voir quelque chose. J'avais peur je ne savais pas ce qu'il se passait, je sentais simplement des pressions au niveau de mes poignets et de ma bouche. J'arrivais à garder mon sang froid, ce n'était pas un problème, mais j'étais prise au piège, j'ai essayé de me libérer de leur emprise à plusieurs reprise, mais en vain. Je secouais mes mains, mes bras, ma tête, mais en même temps j'avais peur de me prendre des coups. Ils m'ont jeté au sol, en pensant peut être que j'allais rester par terre sans rien faire, je me suis immédiatement levée pour essayer de m'échapper mais 2 d'entre eux m'ont retenu et m'ont violemment poussé par terre.
« Mais attends, tu sais même pas ce qu'il se passe tu veux pas voir ?
Ils puaient l'alcool, à en vomir. Mes yeux s'étaient un peu habitués à l'obscurité alors j'arrivais à les apercevoir. L'un...Oh non...À la vue de ce qu'ils préparaent, je ne pouvais plus bouger. Mon corps s'était figé, j'étais horrifiée. Un des garçons (celui chez qui se déroulait la soirée), a commencé à déboutonner son pantalon en faisant signe aux autres d'aller fermer la porte à clé. Déboutonner...Pourquoi faire ? J'avais perdu toute ma logique, si on me demandait mon nom, je n'aurai pas su répondre. Il a enlevé son pantalon, s'est baissé et m'a attrapé par les épaules pour me soulever et me jeter sur le lit. Ses 2 potes l'encourageaient à coup de "woooh" "fais pas trop hein, on veut aussi". Son regard malsain n'allait jamais quitté mon esprit, il était imprimé, gravé. Il a approché son visage du mien pour me chuchoter à l'oreille.
- T'es une privilégiée, j'espère que t'en es consciente.
Sur ces mots, il m'a embrassé l'oreille, le dégoût m'a pris d'assaut, par réflexe, mes cuisses sont restées collées l'un une à l'autre de toutes leurs forces, j'avais l'impression que j'allais les détruire tellement je serrais. Il a remonté violemment ma robe jusqu'à ma taille. Il était vraiment, vraiment, vraiment plus grand que moi, 188 cm, équipe de rugby, je ne pouvais rien contre ça. Il a...Je ne pouvais même pas le penser, le voir, juste le voir, m'a glacé, mon esprit et mon corps étaient déconnectés. Crier ? Impossible, mes connexions nerveuses ne fonctionnaient plus. Rouler sur le côté pour réessayer de m'échapper ? impossible, je ne pouvais pas vivre cet instant, je ne comprenais rien. Il a donc...baissé son caleçon. Quelque chose d'horrible se balançait, je le voyais grâce à la lumière des lampadaires, j'ai voulu qu'on me crève les yeux, qu'on me tue. Il a écarté mes cuisses que j'ai, par réflexe, refermé.
- Putain les gars, c'est pas un porno là arrêtez de regarder et tenez cette salope.
Salope...C'était toi l'enculé. Ses 2 amis sont venus et ont plaqué mes cuisses contre le lit pour garder mes jambes écartées. L'autre, au dessus de moi, souriait salacement en sortant la langue. J'ai tourné ma tête vers la fenêtre, je ne voulais rien voir, rien ressentir. Je n'étais plus maîtresse de mes actes, quelqu'un me contrôlait, me commandait. Je regardais dehors, le soleil allait bientôt se lever, à ce moment précis, j'ai pensé des choses stupides. Dans les films, la lumière représentait l'espoir, quand le soleil se levait, la joie et le bonheur revenait, la paix était là, le héros avait réussi. Je pleurais, je venais de me rendre compte que peu importe le nombre de levé de soleil que je verrai, aucun ne me sauverait maintenant. Je voulais rire. J'ai failli, au moment où je l'ai senti, avec sa tonne de muscle, me donner des coups de hanches. Les vas et viens très rapide, témoignant de son endurance. Tous mes muscles m'avaient lâché, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de moi, je n'allais pas réagir. Ses 2 potes s'en étaient rendu compte et avaient lâché mes cuisses pour filmer la scène. Je ne réagissais pas. Je laissais faire, j'avais envie de...Non, je n'avais envie de rien, même pas que ça s'arrête, je ne ressentais rien, mon esprit comme je l'avais dit, n'était plus là, lui aussi m'avait abandonné. Je n'avais pas mal, je ne ressentais rien. Je ne sais pas combien de temps après, il est sorti de moi. J'étais toujours allongée.
- Mec, mec, elle est bien goalé nan ? Peut être que tu pourrai te la faire plus souvent.
- J'ai touché une fois c'est bon, j'en veux plus, gardez là.
Il s'est rhabillé et est sorti. Les 2 autres se sont approchés.
- Tu penses qu'elle suce ?
Ils ont rigolé entre eux.
- J'ai une idée mec.
Il m'a mise à 4 pattes. Le pire était à venir. Ils se sont tous les 2 déshabillés, l'un m'a sodomisé, l'autre a essayé de me rentrer son truc dans la bouche. Comme je l'avais dit, mes muscles m'avaient lâché, c'était pareil pour ma bouche. Elle ne tenait pas à l'intérieur. Il m'a giflé.
- Putain suce connasse !
- T'as vraiment envie de te faire sucer à ce point ou quoi
Ils ont encore une fois rigolé. La lumière du jour entrait dans la pièce, c'est à ce moment que quelqu'un a toqué à la porte.
- Naomi ?! Naomi ! Putain Naomi ouvre cette porte, je sais que t'es là ! »
C'était Holly. Les autres se sont écartés et se sont rhabillés. C'était terminé. Ils étaient vraiment idiots, ils sont sortit en courant, il y avait un témoin désormais. Holly m'a trouvé là, allongée, à moitié nue. Elle était horrifiée, c'était ça quand on acceptait de jouer dans une soirée réputée pour ce genre de chose. Elle a essayé de me rhabiller, le plus vite possible. La pauvre, je n'aidais pas vraiment, je ne savais plus où j'étais et pourquoi je l'étais. Elle a prévenu tous les membres du groupe et m'a conduit à toute vitesse jusqu'à l'hôpital.
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Le jour où nous avons fleuri (GXG)
Aktuelle LiteraturEn 17 ans d'existence, c'était la première fois que Naomi subissait de telles horreur, les soirées lycéennes partent vite en vrille aux Etats-Unis. C'est à l'une de ces soirées que pour la première fois, le dégoût, la honte et la solitude prirent Na...