Chapitre 4

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PDV de Katsuki

Je rentre dans la salle d'autopsie. Un médecin légal soulève le drap. Je vois en dessous la personne que j'aime plus que ma propre vie.

Ma mère me prend dans ses bras et me sort de là avant que je m'effondre en pleur. Inko me voit éclater en sanglots.

-Mitsuki : Je ne pense pas que cela soit une bonne idée d'aller le dire maintenant à la police.

-Inko : Il le faut. Je parie que ces salopards vont tenter de tout mettre sur le dos de Katsuki. Il faut le faire maintenant. Avant qu'ils ne soient au courant du suicide.

Je me reprends tant bien que mal.

-Katsuki : Tante Inko a raison. Je dois le faire le plus vite possible.

Nous allons au commissariat dans deux voitures séparées.

Je vais avec la vieille et Inko a l'accueil du commissariat.

-policier : Oui, c'est pourquoi ?

-Katsuki : C'est pour parler d'un crime. J'ai aidé à pousser au suicide Izuku Midoriya. On m'a forcé à le faire.

-Policier : Je vois. On sait que tu es impliqué dans son suicide. On pensait t'appeler au matin. Mais vu que tu es là, on va t'interroger. Tu as le droit à un avocat. Si vous ne pouvez pas vous en offrir un, un avocat vous sera commis d'office.

-Katsuki : D'accord, je vous suis.

Je vais avec le policier dans la salle d'interrogatoire.

Pendant toute la nuit, les policiers se sont relayés pour m'interroger. On m'a proposé un café que j'ai pris pour rester éveiller.

Au petit matin, j'ai pu partir du commissariat.

Je ne suis pas aller à l'école ce jour-là.

J'ai été réinterroger pendant plusieurs semaines. Ce qui a été décisif dans cette affaire c'est que les tortionnaires ont oublié de supprimer leur discussion sur le sujet.

La brigade informatique a trouvé toutes les preuves dont ils avaient besoin.

Ils sont tous en prison pour un bon paquet d'année. J'ai été relaxé puisque j'ai été forcé de le faire par la menace. Surtout qu'ils avaient prévu de menacer ma vie si je n'obéissais pas. Le seul point d'ombre est que l'on n'a pas retrouvé l'arme qui a servi au suicide d'Izuku. La police à penser que le suicide d'Izuku était peut-être un meurtre. Mais la totalité des incriminés ont un alibi pour l'heure de sa mort. De plus un test calligraphique à démontrer que l'écriture sur la lettre de suicide est bien la sienne.

Moi, je vis ma vie en essayant de faire mon deuil.

Ellipse du temps.

PDV de Katsuki.

Je suis à Yuei maintenant. Je veux toujours devenir un héros. Mais plus pour les mêmes raisons. Je veux protéger les faibles et les opprimés pour qu'il n'ait plus de suicide de sans alter.

Je suis dans la salle commune de l'internat de Yuei quand des policiers arrivent dans la dite salle.

-Policier : Katsuki Bakugo.

-Katsuki : Oui, c'est moi. C'est pourquoi ?

-Policier : On doit vous interroger sur une affaire qui a un lien avec l'affaire d'Izuku Midoriya.

-Katsuki : D'accord.

Ils m'emmènent au commissariat.

Je suis conduit dans une salle d'interrogatoire. Je m'assis sur la chaise.

-Policier : Te rappelle tu de lui.

Il me montre la photo d'un de mes camarades de classe qui m'a aidé à harceler Izuku mais qu'on a démontrer que l'on l'avait poussé à le faire. Il a quand même écopé de six mois de prison.

-Katsuki : Oui, je le reconnais. Pourquoi ?

-Policier : Il est mort. Ou plus exactement, il a été tué avec un katana.

-Katsuki : Vous pensez que c'est moi. Je ne suis pas le coupable. J'ai peut-être un alibi.

-Policier : Déjà vérifier tu étais à l'internat. On te voit sur les caméras de surveillance de l'internat.

-Katsuki : Alors pourquoi je suis là ?

Le policier cherche dans les dossiers un document.

-Policier : Parce qu'il est lié à la mort d'Izuku Midoriya. Et qu'il a été tué par la même arme que ce dernier. On a même retrouvé du sang d'Izuku Midoriya sur la scène du crime. De plus la victime a un lien avéré avec ce dernier.

Je tombe à la renverse de ma chaise.

Izuku et le katana mauditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant