Chapitre 3

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-         Chambre 230.

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PDV d'Eleanor : 

Je n'arrive pas à ouvrir les yeux et j'entends des Bip régulier. Pourquoi je ne peux pas bouger ? Je n'aime pas cette odeur. C'est l'odeur de l'hôpital, je me souviendrais toujours de cette odeur immonde qui me donne des nausées.

-          Maman ! 

-          Maman dort, tu peux lui parler mais elle ne te répondra pas mon cœur.

-          Mais parrain, si maman dort elle ne va pas m'entendre.

-          Si elle va t'entendre maman est dans un sommeil, qui ne veut pas la réveiller. 

-          Il est méchant alors parce que ma maman c'est la meilleure et la plus belle.

Elle est tellement mignonne. Pourquoi j'ai autant bu et pourquoi j'ai touchée à ces foutu seringues, je n'aurai pas dû. Niall me sert la main qu'est ce que j'aimerai me réveiller, leur faire un câlin. Voilà le médecin, il va donner la lettre à Niall. Quand Niall et Jade sont partis, j'ai écrit une lettre sachant que j'allais faire une overdose bien avant de commencer à boire.

-          Bonjour Monsieur, mademoiselle. 

-          Bonjour monsieur. Comment va-t-elle ? 

-          Son état est stable et ne devrait pas s'aggraver mais nous pouvons nous attendre à tout. La voisine de votre amie a trouvé cette lettre et m'a demandé de vous la remettre. * lui tendant la lettre* Au revoir.

-          Euh... Merci. Au revoir. 

Lettre : 

« Niall, si tu lis cette lettre c'est que je ne serais sans doute plus de ce monde dans quelque temps. Ne pleure pas, s'il te plaît ! Je ne supporte pas, il m'a sauvé et tout ce qu'il a trouvé à me dire c'est un simple "désolé" après tout ce qu'il a fait pour moi, il me quitte comme sa... Tu sais bien, que pour moi il était bien plus qu'un amant mais plutôt un pilier. Il a toujours était là, dans n'importe qu'elle situation et il part avec une autre en « m'abandonnant ». Ce n'est pas le fait de partir avec une autre qui me fait mal mais le fait qu'il parte comme cela. Et puis, il n'y a pas que sa.

Tu sais, ils me manquent terriblement et il y a trop de choc qui traversent cette barrière que je me suis faite. Le psychologue ne pourra rien y faire cette fois-ci, Niall. Je suis désolé. C'est plus fort que moi, je n'ai jamais réussi à me séparer de ces seringues et je n'y ai jamais retouché depuis ce temps là mais elles m'attirent comme un aimant.

Ma vie n'a jamais été un long fleuve tranquille, tu connais les détails et je ne vais pas revenir là dessus. Je sais que je te fais du mal, mais ne fait pas la même erreur que moi. Jade a besoin de toi. Je sais qu'elle a besoin de moi aussi. Je m'apprête à faire une connerie, j'en connais les conséquences et pourtant je vais le faire.

Tu te souviens de ce que t'a dit le psychologue le jour ou je me suis réveillé de ce coma, il y a maintenant 5 ans ? « Le jour, où elle chutera rien ne pourra la faire revenir, même pas son propre enfant ou ses propres parents. » Il aussi dit « Tout peut la faire chuter, un simple abandon d'une personne à laquelle elle ne tient pas particulièrement ou même encore un flot de souvenirs trop intenses. Faites attention à cela, c'est dangereux. N'oublie pas qu'elle est malade et que malgré tout elle le sait mais elle ne peut rien y faire. Elle est fragile. »

L'amour de sa vie?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant