Classroom 1 - A "In your bed, our future"

465 12 3
                                    

Welcome to your classroom, honey

Le décor est planté, où vous vous découvrez dans une situation différente à chacune de vos classes.

Chaque classroom, vous décrit, votre caractère et rarement, l'environnement dans lequel vous êtes plongée. Vous êtes adulte et indépendante. Soyez prête à recevoir. Agréable lecture.

/!\ Aucune mention de Y/N, néanmoins vous êtes le personnage principal. +18

Mentions de violence, soumission, frustration, viol ?, kidnapping.

Classroom 1 – A

In your bed, our future

֍ Contexte Classroom 1 :

En pleine nuit, vous êtes plongée dans les bras de Morphée. Le froid vous fait frissonner, vous souhaitez vous couvrir... mais ce soir, c'est impossible. Vous le sentez et vous n'osez ouvrir les yeux. Vous êtes une personne réfléchie et sanguine, votre esprit d'analyse vous permet d'anticiper et de privilégier votre vie. Indépendante, vous ne croyez plus aux relations d'amour. Fervente lectrice, vous vous êtes à nouveau endormie sur votre roman acheté il y a quelques semaines en boutique.

‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡

- Chut...chut... Chut

Cette voix me paralyse. Plongée, coincée dans mes draps, je n'ose pas ouvrir mes yeux. Est-ce là l'œuvre d'un esprit malin ? D'une hallucination nocturne ? A nouveau une paralysie du sommeil ?

Je ressens un souffle chaud à mon oreille, il susurre et répète cette injonction pour me faire taire. Il y arrive, avec sa terrible voix rauque. Je suffoque, le bruit des battements frénétiques de mon cœur, tambourinent dans ma tête. Ils s'écrasent au fond de mes tympans. Mon souffle s'éteint, se bloque. J'inspire douloureusement...une...deux, je n'y arrive plus. Ça s'accélère, je recherche mon souffle. Mon corps ne m'obéit plus, il reste figé, planté, lourd comme du plomb. Je croule sous une crise d'angoisse, je n'arrive pas à ouvrir mes yeux, à respirer... Je veux de l'oxygène ! Je lutte perdue... et là voilà, insolente et effrayante. Dans un ultime effort, j'arrive enfin à ouvrir mes yeux. Péniblement, difficilement oui, mais avec un soulagement certain. Après une expiration libératrice, je me fige, je tombe nez à nez face à lui. Sous lui.

N'ayant pas le temps d'hurler, des larmes coulent sous la pression de sa main gantée qui m'agrippe la bouche. Un rire... il rigole, se rapproche et recule lorsque je commence à me débattre. Je n'arrive pas à le frapper, j'ai beau gesticulé, je n'y arrive pas. Je suis ligotée, mes poignets et mes chevilles se frottent douloureusement à un bout de corde. Il continue de rigoler et resserre son étreinte. Son autre main, à mon cou, me stoppe, me coupe le souffle. Je ne peux rien faire... rien... strictement rien...

- Chut, chut, darling... Je ne suis pas là pour te faire du mal, aha enfin pour l'instant. Tu ne peux plus bou-, continue-t-il en posant un baiser au creux de mon cou, -ger.

La pièce, dans laquelle on se trouve, est sombre. Je ne suis pas en mesure de distinguer son identité... Sa voix rauque est autoritaire et menaçante... elle me glace le sang.

- Hum, poursuit-il, tu vas être une gentille petite fille et m'écouter. D'accord ?

Je hoche la tête, le fixant.

- Promets-moi de ne plus te débattre, si j'enlève ma main...

Hocher la tête est devenu mon nouveau réflexe. Bien sûr que non... Mon corps va affirmera en acquiesçant, mais ma tête calcule déjà l'itinéraire pour me tirer de là.

- Bien tu vas..., grrrrh

- A l'aiiiiiiiiiiiiiiid-, hm,

Ma voix est étouffée sous la pression de sa main. Je me débats de toutes mes forces, je veux hurler. Il plaque sa main encore plus violement.

- Mais quel caractère !

La gifle résonne... elle me sonne, me fait me taire...

- Je ne voulais pas te faire du mal à l'origine ! Hurle-t-il énervé. Tu n'as pas tenu ta promesse, hein !

- ..., aucun son ne sort de ma bouche lorsqu'il m'agresse ainsi, je sens ses longs cheveux sur mon front

- Réponds-moi ! Pourquoi !?

- ..., je hoche la tête, comment répondre, il me couvre la bouche.

- Chut ! Chut ! Je vais devoir...

- Ah !

J'expire bruyamment lorsqu'il enlève son étreinte.... Je dois garder mon calme, il s'éloigne. Son absence me fait réaliser le froid de la pièce. Sans aucun doute, je suis nue, faible, fébrile... Je dois me ressaisir, il le faut ! Je recherche, je regarde autour de moi de cette pièce. Il ne s'agit pas de ma chambre, l'obscurité de la pièce m'empêche de distinguer cet endroit. Mes pupilles tentent de s'adapter à cet environnement. J'entends ses pas poursuivre son éloignement... Et s'il me tuait ! Non, non non, je ne dois pas paniquer. Etre docile et m'enfuir, ses cordes sont bien trop solides. Je tire sur les liens, et abandonne après maintes tentatives. Il revient, je le sens... mon pouls s'accélèrent et soudain, je vois ses deux mains approchant mon visage. Je ne vois que son sourire sadique...

- Ne bouge surtout pas, insiste-t-il mains tendues, je vais devoir te couvrir la bouche avec du scotch... chuuuuuut.

Je secoue ma tête, qu'il ne me touche surtout pas ! Je ne peux pas reculer et pousse un cri strident, quand il me saisit le menton.

- Ne bouge pas, chaton. Je ne le répète pas assez, du silence, chut, voilà qui est mieux. Termine-t-il satisfait. Je vais te couvrir sinon je ne pourrais pas me concentrer...

Il s'empare d'un drap et me couvre. Ça y est, on m'installe, il s'agit de ma veillée mortuaire. Sauf que je suis seule avec un psychopathe, qui me fixe comme s'il allait me manger. Mais quelle vie merdique !

- Eh bien voilà chaton ! Enfin un peu de calme... poursuit-il. Tu dois te poser pas mal de questions. Qui suis-je ? comment tu as atterri ici ? Vais-je te tuer ?

Il rigole nerveusement et se rapproche vers mon visage. Je sens son souffle chaud près de mon oreille et il me sort de ma réflexion, en m'agrippant les cheveux.

- Je ne vais pas te tuer chaton, rassure toi... Chuuut, non ne pleure pas. Tu devras comprendre que tu es à moi, rien qu'à moi. Mais tu devras être obéissante.

Il hume mes cheveux et les libère. Je ne sais plus si je l'entends correctement...

- ..., peut-être me présenter serait la chose à faire. Ou bien te rafraîchir la mémoire aussi ! Rhaa, je ne sais pas par quoi commencer. Je t'ai fait boire une pilule qui devait te laisser endormie jusqu'au matin. Le premier essai est loupé, petite marmotte. Ah, Eric, je m'appelle Eric. Tu peux aussi m'appeler Daddy, mais ça on verra plus tard. Le plus important, il faut que tu te reposes, je dois assurer notre avenir... Ne bouge pas ! Haha, je suis bête, tu es déjà li-go-tée, toute à moi...

Il me plaque un mouchoir en plein visage, je me sens engourdie, je n'ai même plus la force de lutter. L'odeur du chloroforme prenant le pas s'engouffre dans mon organisme, annihilant mes autres sens.

- Endors toi chaton, dès demain, nous établirons nos règles et si tout va pour le mieux... nous attendrons un bel évènement, chut, chut, cesse de lutter... Oui, c'est ça continue, endors-toi. A très vite...

‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡

Suite prochainement ! haha

J'espère que ce chapitre vous aura plu et vous poussera à poursuivre la lecture  ! Ne l'oubliez pas, il s'agit d'une fiction. J'ai repris l'écriture après près de 6 ans de césure, il y a des améliorations indéniables, aussi je reste à votre écoute pour des suggestions. Mes écrits seront indépendantes au sein de ce recueil et comporteront toujours une fin, soyez rassurées ! Et comme dirait Eric, à très vite !

Welcome to your classroomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant