ERERI-No Name

7 : Hanji...

- Eren tu es MA-GNI-FIQUE !! ça te va comme un gant !

Hanji m'examinait sous toutes les coutures.

ça me mettait mal à l'aise, mais j'aimais cette affection maternelle qu'elle me consacrait.

Sans me contrôler, je la tira vers moi et l'entoura de mes bras.

- Eren...

Elle savait pertinemment ce que que je traversais, ma situation des plus désavantageuse, malsaine, terrible, triste et bien d'autres adjectifs qu'elle m'a cité. 

Elle ne refusa pas mon câlin et me serra davantage. 

Elle sait à quel point j'aime les câlins, elle sait combien j'adore les siens, et que j'ai besoin d'attention à cause de mes périodes difficiles.

Je retenais mes larmes. Oui je suis un pleurnichard hyper sensible ! bah quoi ! c'est mal !?

Après quelques minutes, nous mîmes fin à ce doux geste affectueux à contre coeur.

- Eren... sache que tu n'as pas besoin de te retenir avec moi.

J'acquiesce avec un léger sourire.

Elle positionna ses mains sur mes épaule et plongea son regard dans le mien.

- Si tu as besoin de quoi que ce sois, d'aide, de soutient, d'une épaule, de l'amour, d'une glace ou d'un doudou panda qui fait un doigt, tu sais à qui t'adresser mon Reren~

Dit-elle en me montrant ses jolies dents à son tour.

Ses derniers mots me fit souffler du nez. Elle ne changera jamais.

J'aime cette femme...

Enfin en tant qu'amie ! Je suis gay je vous rappel !!

Non.

Hanji n'est pas qu'une simple amie...

On s'est rencontré lors d'une séance photo quand je travaillais encore dans le mannequinat.

Elle est arrivée au moment ou ça partait le plus en couille... quand on commençait à me...

Je m'arrête de penser. 

Je ne voulais pas pleurer et me donner en spectacle.

Je sentis qu'une présence assez familière nous observait.

C'était L. 

Sans m'en rendre compte, je rougis à la vue de ce dieu.

Cela ne manqua pas à Hanji.

Elle fit un sourire malsain et pervers comme je ne l'aurais jamais cru capable.

Je ne compris pas tout de suite.

Elle changea son comportement du tout au tout en un instant puis fit un geste de la main pour demander aux maquilleuses, couturières, stylistes et autres compagnons de travail de sortir.

Elle dirigea ses pas vers la sortie. 

L était sur son chemin.

Arrivée à sa hauteur, elle lui fis un clin d'oeil et lui souffla quelques mots que je ne pus entendre.

Il n'y eus aucune réaction de la par de L, mais je sentis qu'il était gêné.

La patronne sortie en dernière et ferma bien la porte derrière elle.

Je me retrouve seul avec ce putain de beau gosse.

Il se trouvait à quelques mètres seulement de moi.

Je voulais l'atteindre, le toucher, me le faire, le faire gémir mon nom, le voir nu, dans toutes les positions possibles et inimaginables, l'avoir dans mon lit, dans mes bras, ne faire qu'un avec sa personne !

Je grognais et bavais devant ces pensées qui me hantaient depuis le jour où je l'ai croisé, le jour où je l'ai vu, L, dans un coin de la pièce me regardant de loin...

- Dis moi si je t'emmerde.

Je le regardais... Sans voix, les yeux écarquillés au maximum... 

L a parlé et...

Cette voix, froide, familière, blazer... 

Je savais qui c'était, je l'avais sur le bout de la langue...

PUTAIN ! pourquoi j'arrive plus à m'en souvenir ! pourquoi maintenant !

Il remarque que j'étais troublé.

Je regardais le sol, je me maudissais d'être con.

Pourquoi il a fallut que je prenne ma drogue ce matin !?

Car oui, ce matin, Livaï était parti plus tôt pour des affaires au boulot et cela m'a permis de la prendre en cachette.

Livaï...

Livaï...

Livaï...

Livaï...

Li...

- OMFG LIV-