𝐅𝐄𝐁𝐑𝐔𝐀𝐑𝐘

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« Je comprend toujours pas pfff.. »

Je m'étale contre mon ordinateur qui émettait toujours du son, c'était une vidéo de cours sur le design. Je n'étais plus scolarisée et même si les salles de cours étaient loin derrière moi, j'avais toujours besoin d'étudier selon moi. Même si très souvent je revenais sur mon objectif, mon choix et me disais si je n'avais pas fais d'erreur. Je perd sûrement du temps. Non, non. Ça c'est ce que dis ta mère Jennie voyons.

« Allez encore 30 minutes Jennie, 30... »

Dis-je en m'encouragent à moitié en reprenant mes feuilles, stabilos et remis ma vidéo explicative en lecture.

J'écris, je le relis, je surligne, stabilote et me relis encore. J'ai l'impression de ne pas avancer pendant plus d'une heure et de tourner en rond. Je peux pas faire de pause, je vais plus être concentrée. Allez fais un effort.
Les heures passent, les heures passent et les heures repassent. Toute ma journée n'a été que réflexion et compréhension, j'ai pu avancer alors je suis contente. Aujourd'hui était ma seule journée de libre dans la semaine, j'ai laissé du mieux que je pouvais mon téléphone et j'ai pris du temps pour étudier. Tout va bien.
J'ai plutôt eu une scolarité normale dans le passé. Ramener des bonne notes, rester sage et se taire. Mes plus beaux mots sans soucis aurait été la primaire peut être, à cette époque j'étais à peu près encore libre de mes activités extérieur, j'étais une petite fille assez curieuse et qui demandais toujours d'en apprendre d'avantage. J'ai ensuite passé toute mes années de collège et secondaire dans le même établissement choisir avec soin des goûts de ma mère. Privée et strict, ils faisaient en sorte de nous préparer, et à déjà même, que plus tard nous serions que des points qui rentrerai sagement dans des cases. Vite mon côté esprit libre devait se fermer et faire en sorte d'être comme tout le monde. Je n'avais donc qu'à l'époque que le mannequinat pour m'épanouir un minimum, les rare fois où me demandais mon avis sur quelque chose j'étais au ange, je créais d'ors et déjà mon image et ma personnalité dans ce métier où on pouvait vite vous marcher dessus sans pitié. Au final j'y avais pris goût même si cela a prit beaucoup de temps et que ce n'était pas de mon plein gré au départ.

Le soir j'ai finis par m'être étalé dans mes draps pour allumer mon cellulaire qui était innondé, sans la plus grande surprise, de mails, de notifications en tout genres, de messages, d'appels manqués et j'en passe. J'ai donc tout vu, répondu, subis et je me suis excusée.
Le temps ne s'arrête jamais. Alors pourquoi mon rythme s'arrêterait. Je dois suivre et faire. Peut-être que j'ai le droit à une pause ? En réalité je ne sais pas, tout ce que je sais c'est que je n'ai pas le droit. Non je n'ai pas le droit, je ne peux pas. Je n'ai pas le doit.

𝐍𝐎𝐕𝐄𝐌𝐁𝐄𝐑-(k_je)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant