12. Vie de merde !

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"Bonjour Max."

"Bonjour Harry." marmona la fille aux cheveux bleus dans son sommeil.

Son réveil n'indiquait que trois heures du matin et même si ses insomnies la réveillaient à l'aube, ce n'était pas une raison pour ne pas coller un minimum à un cycle de sommeil classique. Enfin, elle faisait surtout ça pour Michael car ce dernier s'endormait naturellement à l'heure où son cerveau hyperactif la poussait hors du lit. Ils avaient fait un pacte pour vivre sur le même fuseau horaire.

Elle enfonça sa tête dans l'oreiller tout en s'imaginant sur une licorne dorée. C'était un secret absolu mais elle adorait les licornes, surtout celles avec une corne dorée même si personne n'en avait vu depuis la mort de Grindelwald. Sauf que... Attends deux minutes :

Mon oreiller - Mon lit - Ma chambre !!!

QU'EST-CE QUE FICHE HARRY DANS MA CHAMBRE, BORDEL ?!

Elle se réveilla en sursaut, attrapa son poignard favori qu'elle glissait toujours sous son oreiller et alluma sa lampe revolver avec le bouton gâchette.

"Tu as deux minutes pour t'expliquer !"

"C'est très simple." s'exécuta Harry qui n'avait plus peur d'elle depuis plusieurs semaines. "Mes résultats sont exceptionnels et vous avez de plus en plus de mal à trouver des épreuves qui me résistent malgré votre imagination sadique. Par conséquent, je vais devenir un membre de la Meute hors ça fait plus d'un mois et demi que je dors sur le canapé comme un simple invité. J'ai donc décidé qu'il me fallait une chambre. Fin de l'explication et il reste une minute et dix secondes. Neuf... Huit... Sept... Six..."

"Qu'est-ce qui te fait croire que tu peux squatter MA chambre ?!"

"Tu ne peux rien faire pour m'en empêcher..."

"Tu crois ?!"

Harry souffla d'exaspération avant de se rendormir. Si elle le surpassait encore physiquement, le garçon avait découvert que sa puissance magique était phénoménale et comblait aisément ses lacunes en combat. Il continuait à s'entraîner car une bonne forme physique était capitale pour exploiter au maximum la magie : il n'était pas assez musclé, encore trop lent et manquait cruellement d'expérience. Cependant, il apprenait plutôt vite grâce à son acharnement et avait un talent inné indéniable. Après tout, il avait réussit à détruire un grand sorcier dans son berceau... Il n'allait tout de même pas craindre une "wakai" comme Max (pour reprendre ses expressions et NON, il ne l'imitait absolument PAS !)

"Bonjour Harry." le réveilla Michael alors qu'il n'avait pas réalisé qu'il s'était rendormi.

"Bonjour Michael. Tu ne dors pas ?"

"Il n'est que cinq heures."

Harry bailla à s'en décrocher la mâchoire, songea qu'il était trop tôt pour se lever et compta les led électriques qui clignotaient partout dans la chambre du geek pour s'endormir. Ce dernier collectionnait toute la technologie moldu, l'analysait et l'exploitait au mieux avant de l'améliorer. Il pouvait passer la nuit éveillé à bricoler des hybrides avec des bouts de machines reliées par des câbles tels des monstres de Frankenstein. Sauf que... Attends deux minutes :

Michael - Des led - Sa chambre !!!

Harry rouvrit les yeux pour voir un Michael perdu dans son rubik's cube qu'il utilisait la plupart du temps pour ne pas voir les gens en particulier quand ils étaient dans sa chambre. Beaucoup plus introverti que Max, il avait besoin de son espace pour se ressourcer et sa colère était moins fréquente mais hautement plus impressionnante surtout quand on violait son espace vital.

"Comment j'ai atterri ici ?!" s'exclama Harry.

"Ton lit a défoncé ma porte." répondit-il. "J'aurai bien voulu te virer mais tu dormais et la Meute respecte le sommeil de ses louveteaux. Du coup, j'attendais que tu te réveille..."

"Ah, d'accord. Merci pour ta ..."

"Et maintenant, je vais ordonner à mon chien de te bouffer."

"Gentilless... QUOI ?!"

Ganondorf sorti de l'ombre, sa bave coulait le long de sa mâchoire crispée. Il aboya une fois avant son assaut et Harry n'arrivait pas à l'atteindre avec sa magie sans baguette, il aboya une deuxième fois et ses dents étaient presque à hauteur de mollet. Alors le sorcier s'élança dans le couloir avec un chien tueur sur ses talons et remercia mentalement Dudley qui lui avait donné malgré lui une rapidité et une esquive hors norme.

Et c'est comme ça qu'il passa deux jours agrippé à un arbre... Vie de merde !

Livre 0 : Le Pouvoir de la MeuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant