XXVI

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𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐄̀𝐕𝐑𝐄𝐒
- 𝑶𝒓𝒊𝒂 𝑴𝒐𝒓𝒆𝒂𝒖

L'air frais du Japon balayait mes cheveux sur le visage de Ken

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L'air frais du Japon balayait mes cheveux sur le visage de Ken. Cela devait faire dix minutes que nous étions assis là et environ deux minutes que j'avais arrêté de pleurer. Doucement, je laissais tomber ma tête contre le torse de Ken et il se penchait légèrement pour embrasser ma joue.

Ken - C'est pas d'ta faute. me chuchotait-il en me serrant un peu plus contre lui.

- Il me dégoûte. crachais-je en essuyant mes joues avec ma manche.

Ken - J'lui rendrai visite en rentrant.

- C'est toi qui vas lui rendre une visite ou ton poing ?

Ken - Les deux.

Je soufflais doucement avant de laisser l'arrière de mon crâne tomber sur l'épaule de Ken qui soupirait en caressant le dos de mes mains avec ses pouces.

- Tu sais que tu as claqué la porte et qu'on ne peut plus rentrer à l'intérieur maintenant ?

Ken - J'ai pas fait gaffe et j'ai même pas mon phone avec moi.

- Donc on va passer la nuit dehors ?

Ken - Ouais. Mais t'inquiètes, on va s'caler contre le mur pour être stable et j'ai pris ma doudoune avec moi, ça fera une petite couverture.

- En espérant ne pas tomber malade.

Il rigolait un peu et me forçait à me lever. Je sentais ses doigts se refermer autour de mes épaules pour me tourner vers lui. Sous le clair de lune, j'observais ses traits soucieux et passais ma main dessus silencieusement.

Ken attrapait mon poignet pour me faire arrêter et on se fixait simplement, sans bouger.

Ken - Personne a le droit de t'faire pleurer. D'accord ? T'es plus forte que ça Oria.

- Je sais.

Ken - C'est qu'un gros con qui arrive pas à voir ce qu'il a perdu, laisse le, tu vas voir comment il va revenir vers toi quand il se rendra compte de la connerie qu'il a fait.

- On verra bien... C'que l'avenir nous réserve hein hein.

Ken - T'es soûlante. râlait-il en entourant mon cou de son bras pour nous amener jusqu'à la porte de la terrasse, malheureusement fermée à cause de Ken. On va devoir se serrer j'te préviens, je caille là.

- La faute à qui ?

Ken - Au proprio qui a une porte défectueuse.

Je souriais et me laissais glisser contre le mur en béton froid, rapidement rejointe par Ken. Dans le silence, je posais ma tête sur son épaule alors qu'il mettait son manteau sur nos corps et levais les yeux vers le ciel.

𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘦̀𝘷𝘳𝘦𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant