XXVIII

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𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐄̀𝐕𝐑𝐄𝐒
- Ken Samaras

J'émergeais difficilement de mon sommeil et finissais par m'étirer en baillant lourdement

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J'émergeais difficilement de mon sommeil et finissais par m'étirer en baillant lourdement. Dans un premier temps, j'fus surpris de voir que je ne me trouvais pas dans ma chambre au studio. J'entendais juste de l'eau couler à côté, comme si quelqu'un prenait sa douche.

Honnêtement, j'calculais pas trop, j'avais clairement la tête dans le cul. Puis comme un éclair, les souvenirs me revenaient.

Oria, sortie, bisou, appartement de Nya.

Putain j'étais chez Nya c'est vrai. Elle m'avait dit que j'pouvais passer quand j'voulais vu qu'elle était en déplacement au Canada, elle m'avait laissé son double dans la boîte aux lettres de l'immeuble. Je me rappelais aussi qu'avec Oria, on avait envoyé un message à Deen pour lui dire qu'on ne rentrait pas ce soir, qu'on était claqué.

Et puis y avait eu ce bisou aussi. Cet instant où elle avait pris les devants pour m'embrasser, ça avait été un moment magique. Magique parce-que je m'demandais combien de temps j'allais encore pouvoir tenir avant de poser mes lèvres sur les siennes.

En levant le drap sur mon corps, je constatais qu'on s'était juste contentés d'un bisou et rien de plus. Tant mieux, je voulais pas aller trop vite avec elle.

L'eau s'arrêtait peu à peu et j'entendais des bruits de pas et de frottements de serviette derrière un paravent, dissimulant donc une salle de bain. Le soleil chaud et matinal du Japon se jetait contre le mur face à moi et j'apercevais une silhouette féminine nue. Oria.

Elle était putain de belle et j'me faisais violence pour pas aller voir ça, je la respectais trop pour. C'te vision m'appartenait pas. Mais quand même, elle avait un bête de charme cette nana, sans avoir une proéminente poitrine ou postérieur. Bref.

C'était sur ce spectacle de jeux d'ombre chinoises que je laissais ma tête retomber en arrière pour me rendormir lourdement, encore fatigué de la veille et des mirages de ma plume plein le crâne.





𝑶𝒓𝒊𝒂 𝑴𝒐𝒓𝒆𝒂𝒖

Je pliais soigneusement la serviette que je venais d'utiliser avant de la poser sur un meuble en bois traînant. J'avais oublié de mettre mon réveil hier et mon avion partait dans quelques heures à peine. Les garçons n'arrêtaient pas de me bombarder de messages pour savoir où je me trouvais et je leur donnais mon adresse, du moins celle que j'avais réussi à voir depuis la fenêtre de la chambre.

Ken dormait encore dans le lit et je n'osais pas le réveiller, il était tellement moins chiant quand il la fermait en vrai. Je ne comptais pas le signaler de mon départ, légèrement troublée à cause du baiser d'hier. Je me sentais un peu gênée, sachant que c'était moi qui avait fait le premier pas, même s'il ne m'avait pas dit non.

𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘦̀𝘷𝘳𝘦𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant