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𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐄̀𝐕𝐑𝐄𝐒
~ 𝑶𝒎𝒏𝒊𝒔𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕

𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐄̀𝐕𝐑𝐄𝐒~ 𝑶𝒎𝒏𝒊𝒔𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕

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Deen - Oh Oria. le barbu tapait deux coups sur la porte en collant son oreille dessus pour essayer d'entendre une approbation de la jeune brune. T'ouvres ? J'ai acheté un beignet à la framboise, celui que t'aimes bien.

Face au mutisme constant de son amie, Mikaël soupirait en passant une main sur son crâne rasé alors que les doigts de sa mère se posaient sur son épaule.

Sylvie - Tu sais pourquoi elle ne sort pas de sa chambre ? lui demandait-elle d'une voix faible.

Deen - C'est Ken c'est sûr.

Sylvie - Pourquoi tu dis ça ? il haussait des épaules en frottant sa barbe avec la pulpe de ses doigts.

Deen - Je le sens, j'sais pas pourquoi.

Sylvie - Peut-être que c'est par rapport à sa mère, ce serait plus logique.

Deen - J'pense aps 'man. Oria ?

Sylvie - Elle dort sûrement, viens on redescend.

La sexagénaire souriait tristement à son fils avant d'attraper son bras pour l'intimer de la suivre. Le cœur lourd, Mikaël laissait sa meilleure amie seule dans sa chambre, sachant très bien qu'elle était bien éveillée.

De l'autre côté du mur, Oria était assise sur une chaise, les yeux dans l'horizon encadré par la fenêtre de cette pièce où elle se sentait à la fois étouffée et minuscule. Les genoux rapatriés contre sa poitrine, elle se demandait ce qui avait pu se passer la nuit dernière, tout était encore trop mélangé dans sa tête.

Le cadavre d'une bouteille d'eau vide jonchait au sol ainsi que le petit cachet d'aspirine qu'avait glissé Sylvie tôt le matin en se doutant de la possible gueule de bois de la jeune femme. Elle n'avait pas eu tort de le faire d'ailleurs.

En tout cas, Oria n'avait pas quitté la chambre une seule fois, même pour aller se débarbouiller le visage, elle était rester muette depuis la nuit dernière, depuis la dernière insulte à l'encontre d'un grec un peu mal rasé "Vas te faire foutre".

La dynamite qui les collait depuis quelques temps avait explosé au plein milieu d'une soirée et on pouvait dire que les dégâts avaient été plutôt importants. Tellement importants qu'Oria était perdue dans ce qu'elle pensait et ce qu'elle devait penser de la situation. L'état de sa mère n'arrangeant rien à l'équation.

-- Oria ? on tapait à nouveau sur sa porte et elle fermait douloureusement les yeux en reconnaissant que trop rapidement la personne derrière. Je sais que tu dors pas fteró.

𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘦̀𝘷𝘳𝘦𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant