( avertissement: ce chapitre contient beaucoup de Lemons )
Au cours de la fête en l'honneur du futur bébé de Renji et Rukia, Ichigo ne pouvait détacher ses yeux d'Orihime, les plissant légèrement. Toute la nuit, il avait repensé à ce qui s'était passé la veille : la façon dont elle l'avait remis à sa place sur le parking. Son parfum envoûtant perturbait ses pensées, ou peut-être désirait-il trop ardemment la posséder pour penser à autre chose. Il n'arrivait pas à déterminer. C'était la raison pour laquelle il ressentait une telle frustration à son égard. Il avait tellement de questions à lui poser. Mais en même temps, il se sentait satisfait de lui-même. Il avait raison : Inoue Orihime était bien plus complexe qu'elle ne le laissait paraître. Il allait bientôt comprendre ce qui se tramait exactement.
Elle ne semblait pas lui accorder beaucoup d'attention, ce qui l'irritait profondément. Elle devait se douter qu'il commençait à avoir des soupçons à son sujet, pourtant elle ne semblait pas du tout troublée par leur rencontre de la veille. Son comportement ne trahissait aucune émotion. Non, elle était là, à côté de la table, plaisantant avec Shinji sur des sujets qu'il ne comprenait pas. Le pauvre imbécile se délectait de toute cette attention, même s'il évitait de la courtiser ouvertement, comme s'il savait que Ichigo ne le supporterait pas.
Pourtant, Shinji aurait eu toutes les raisons de le croire. Ichigo devait admettre, bien malgré lui, qu'il souffrait de bien plus que d'un simple coup à son ego. Mais il le savait déjà, non ? La vérité, c'était qu'il n'avait jamais désiré une femme autant qu'il désirait Inoue Orihime. Il avait envie de la voir jouir encore, de savoir ce que ça ferait de la posséder, de la faire se soumettre.
Mais rien de tout cela n'était possible. Même s'il se retenait de la toucher parce qu'elle était son amie, il ne pourrait jamais être avec elle. Il savait par expérience que se laisser aller à fréquenter une femme pour laquelle il éprouvait un tel désir ne pouvait que lui attirer des ennuis. Toutes ses justifications ne l'aidaient guère, car rien n'était plus tentant que l'interdit.
Laissant son regard se poser à nouveau sur le corps d'Orihime, il se sentit excité. Ils étaient si bien assortis, il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Ils étaient si proches, poitrine contre poitrine, hanches contre hanches. Il ne pouvait oublier. Son sexe était si humide, si accueillant pour ses doigts. Et quand elle avait joui sur sa main... Putain.
Il n'arrivait toujours pas à croire qu'il lui avait laissé une marque de suçon. Son Hollow ne supportait pas l'idée qu'elle puisse être avec un autre homme. Il avait ressenti le désir primal de la marquer, de la posséder pour lui seul. Ichigo n'avait jamais perdu ainsi son sang-froid. Cette fille était un sérieux danger pour lui.
Ce matin-là, il avait remarqué qu'Orihime avait caché la marque de sa morsure avec du maquillage. Elle n'en était pas fière. Et elle avait raison d'être en colère contre lui, il ne pouvait le nier. Il se sentait merdique. Mais le fait qu'elle ait dissimulé sa marque l'irritait, lui et son Hollow. Ichigo aurait dû se sentir soulagé, car personne ne la verrait et ne poserait de questions. Au lieu de cela, il avait envie de retirer ce maquillage, de dévoiler sa marque. Il ne pouvait s'empêcher de fixer l'endroit où il l'avait mordue. Quelle situation.
La meilleure chose à faire serait de rester loin d'elle. Mais il avait besoin de réponses à ses questions. Putain.
Plus tôt dans l'après-midi, pendant que Rukia faisait sa sieste habituelle, Orihime, Matsumoto et Tatsuki, malgré son emploi du temps chargé, avaient décoré la pièce. Le thème de Chappi était parfaitement assorti à la chambre du bébé. Le couple avait décidé, cependant, de garder leur enfant dans leur chambre avec eux les premiers mois. (Rukia et Renji vivent à la Soul Society et ont décidé d'élever leur fille dans le monde des humains pendant ses deux premières années.)
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Fuis-moi je te suis, suis-moi je fuis
FanficIl prit une profonde inspiration et se prépara à affronter le grand sourire lumineux qu'elle lui adressait toujours, un sourire qui le faisait bander même si jamais il ne le reconnaîtrait. Revêtue d'une tenue qu'il n'avait pas encore vue et qui mett...