52. Un an plus tôt

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Soyons honnête, je n'étais plus lucide. Je ne voyais que par Maxime, je ne pensais que Maxime.
Je respirais Maxime.

Même le soir où j'ai été à deux doigts de me faire embarquer par les flics, ce soir où on a eu vraiment très chaud, je ne me suis pas dit que je devais arrêter.

J'étais partie déjà trop loin, trop impliquée dans ma relation, trop éblouie par l'amour que Maxime me portait. Qu'il semblait me porter. En réalité, j'étais aveuglée par l'amour que, moi, je lui portais.

Les petits signes que j'avais notés puis vite refoulés dans un coin de ma tête m'avaient pourtant mise en garde. Ces petits signes auraient dû me mettre la puce à l'oreille, mais je ne voulais rien voir. Je ne voulais pas que cet amour si beau, si intense, entre Maxime et moi se révèle finalement faux.

Je m'étais jetée à corps perdu dans cette relation. Je m'étais tant impliquée que m'en sortir seule n'était pas possible. N'était même pas envisageable. Je n'avais plus de discernement.

Le pire devait arriver pour que j'ouvre les yeux.
Pour m'obliger à ouvrir les yeux. 



La boîte de PandoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant