Blanc Comme Neige ᴹᶤᶜʰᵃᵉˡ ᴶᵃᶜᵏˢᵒᶰ

L'INTERVIEW : PARTIE III

        Sharon Tailer rigolait doucement. Elle avait un joli sourire. Et je comprenais aussi pourquoi Jackson disait qu'elle avait de jolis yeux. C'était vrai. Il suffisait de la contempler. Je changeais la cassette de mon magnétophone pour en mettre une nouvelle. Une fois cela fait je lui demandais ce qui s'était passé ensuite, si elle l'avait revu. Mais elle me que non, pas tout de suite. 

« Tout d'abord il eu le changement de directeur, il était très sévère. D'ailleurs il nous avait tous mis dans une chambre différentes, et n'avait pas tardé à appliquer la loi les garçons d'un côté les filles de l'autres. Une grille séparait la cour. On ne pouvait communiquer que par là. Jamais on ne se croisait. C'était l'enfer ! Plus de musique, plus de chorégraphie, plus de télévision, rien ! Le cauchemar empirait chaque jour. Thomas arrivait de temps à venir nous voir. Mais c'est tout. A cause de cela j'avais du mal à écouter en cour. On me punissait... J'ais pourtant cru que ca ne pouvait pas être pire...

_ Que s'est-il passé ?

_ Le directeur... Faisait venir des enfants peu sages dans son bureau... »

        Je savais à cet instant que je n'allais pas aimer ce qui allait se dire. Pas du tout.

« Quand ceci revenaient, poursuiva-t-elle, ils avaient toujours un hématome, ou le lendemain une bosse. Personne n'osait dire quelque chose. Il n'y avait que le surveillant qui était bon avec nous, jusqu'à ce qu'il le vire. Un midi j'étais revenu et on me regardait étrangement. Comme une enfant battue, oui c'était exactement ça. J'ais été victime de coup, et je me défendais donc ca s'aggravait. Je crois que ce type, prenait plaisir à nous battre. Vu qu’on était sois disant sans défense.

 _ Comment vous vous en êtes sortis ? Demandais-je sourcils froncés.

_ Je suis retombé sur ce papier... Où était marquée l'adresse de Michael. Pourtant sure que cela ne changerait rien, je lui ais écrit en vain. Je voulais que Tommy la poste, je ne pouvais aller dehors comme lui le faisait. Mais je ne lui avais pas dit de quoi ou de qui il s'agissait. Personnellement je n’y croyais pas trop, jusqu’au jour où l’impossible arriva. »

        Ses yeux brillaient sous l’effet de l’émotion. Alors ce serait donc là … Que désormais la légende débuterait … Je ne m’imaginais pas à quels point j’allais découvrir des choses les plus troublantes qui soient.