Chapitre VIII

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Deux heures plus tard, Lauren déposa Camille chez elle. Celle-ci lui demanda si elle voulait prendre un dernier verre. Lauren accepta. Elles descendirent de voiture et entrèrent au chaud.

"C : Tu veux quoi ? demanda Camille.
L : Comme toi.
C : Ok une bière ça te va ?
L : Parfait."

Camille installa Lauren dans le canapé et vint la rejoindre avec deux bières. Camille reparla du livre de recueil de poèmes. Puis Lauren sortit un livre de son sac, il s'agissait du recueil en question. Elle le donna à Camille, qui l'ouvrit. À l'intérieur sur la première page un mot était écrit :

'A ma princesse, Camille'

Camille fut énormément touchée, elle prit Lauren dans ses bras en la remerciant. Après cette étreinte, les deux femmes s'étaient rapprochées, elles se fixaient maintenant sans rien dire, en souriant. Lauren caressa le visage de Camille, délicatement. Elle approcha ses lèvres de celles de Camille, mais celle-ci eut un léger mouvement de recul et Lauren se reprit.

"L : Je crois que je vais y aller, fit Lauren.
C : Je, je suis désolée, dit Camille.
L : Ne t'inquiète pas, tu n'es pas prête, j'attendrai."

Sur ces mots, Lauren se leva du canapé, suivit par Camille qui la raccompagna à la porte.

"L : En tout cas, j'ai passé une merveilleuse soirée, dit Lauren. C'était très agréable, il faut qu'on le refasse, enfin si tu es d'accord."

Camille ne répondit rien, elle fixait Lauren. Celle-ci attrapa la poignée de la porte, l'entrouvrit, quand tout à coup le bras de Camille la referma.

"C : Tu ne veux pas rester cette nuit ? demanda Camille."

Lauren lui sourit et Camille lui prit la main et la conduisit dans sa chambre. Lauren s'assit sur le lit, Camille à ses côtés. Lauren caressa le visage de Camille et l'invita délicatement à se coucher. Camille se laissait guider sous les mains douces et délicates de Lauren, qui lui parcouraient lentement le corps. Les baisers étaient longs et langoureux. Lauren prenait son temps, elle ne voulait pas effrayer Camille. Celle-ci se laissait aller, elle appréciait ces câlins. Ses lèvres s'attardaient sur chaque point sensible de son corps. Pour Camille, il s'agissait de sa première fois, mais Lauren savait la mettre à l'aise. Elle lui déboutonna son chemisier en la caressant délicatement. Lauren glissa sa main le long du cou de Camille, descendit sur sa poitrine, et s'arrêta au niveau du bouton de pantalon et demanda à Camille :

"L : ça va ?
C : Oui."

Après quelques instants, Lauren ouvrit le bouton et glissa doucement sa main dans le pantalon. Camille réagit aux caresses, elle ressentait désormais un désir puissant. Les doigts de Lauren parcouraient son entrejambe, Camille se sentait si bien. Elle embrassa à son tour le corps et les seins de Lauren un peu maladroitement sans trop vraiment savoir quoi faire. Mais Camille prenait beaucoup de plaisir à faire frémir Lauren, elle lui retira sa ceinture. Les deux filles étaient en osmose, elles se faisaient jouir mutuellement par leurs baisers et leurs caresses si douces, si tendres. La nuit qu'elles passaient était merveilleuse.

L'idée de faire l'amour avec Camille trottait dans la tête de Lauren depuis le début. Lauren n'avait qu'une seule envie, recommencer.

Le lendemain matin, Lauren se réveilla dans les bras de Camille.

Elle embrassa la nuque de Camille, elle posa sa main sur son corps nue, et la caressa. Camille se réveilla doucement grâce aux caresses de Lauren. Elle ouvrit les yeux et vit ce corps sublime à ses côtés.

"L : Bien dormi ? demanda Lauren.
C : Merveilleusement bien, confirma Camille. Je voudrais rester comme ça toute ma vie. Tu es si belle et si douce.
L : Merci, tu n'es pas mal non plus.
C : C'est vrai je n'ai pas été trop maladroite ? s'inquiéta Camille.
L : Non c'était très bien, mais je suis sûre qu'avec encore un peu d'entraînement, dit Lauren en tentant une approche. Je suis sûre que si on le refaisait encore une fois, là tout de suite, ce serait encore mieux.

Lauren se mit à embrasser Camille, elle avait encore envie d'elle. Le problème c'est que si elles recommençaient à faire l'amour maintenant, elles seraient en retard au lycée.

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