Chapitre 4 : La deuxième fois

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— Veux-tu que je t'embrasse ?

— S'il te plait, me supplia-t-elle.

Comment refuser une demande si polie ? J'approchai mon visage du sien lentement, jusqu'à frôler ses lèvres. Je m'arrêtai là un instant, la faisant languir. Pétrifiée, elle resta immobile à attendre docilement que sa récompense arrive. Me sentir si près fit augmenter de manière exponentielle son excitation. Sa respiration devint de plus en plus haletante. J'écrasai enfin ma bouche sur la sienne. Je goûtai ses lèvres avec délice. Rapidement, j'approfondis le baiser. Elle me répondit à la perfection. Ma main reprit ses caresses sur son corps. Je la baladais sur ses courbes, montant et descendant à l'infini.

Lorsque je pinçai son téton au travers de sa robe, elle gémit dans ma bouche. Mon petit soldat réagit au quart de tour à ce son si doux. Je pinçai encore. Elle avait eu une excellente idée en ne mettant pas de soutien-gorge. Cela ferait moins de choses à lui enlever. Avait-elle joué la provocation jusqu'au bout en ne portant pas de culotte ? J'en doutais fortement, mais j'avais très envie d'aller vérifier ça. Je glissai ma main entre ses deux cuisses et passai sous sa robe. Elle n'émit aucune objection. Au contraire, elle écarta légèrement les jambes pour me laisser le libre accès.

Petite coquine.

Mes doigts rentrèrent en contact avec le coton de ses sous-vêtements. Je caressai délicatement son intimité. Mais la robe moulante me gênait dans ce que je voulais entreprendre. Aussi magnifique soit-elle, il me fallait la lui ôter. Je retirai ma main pour venir saisir la fermeture éclair que j'avais sentie sur son flan. Je la descendis doucement. Elle interrompit son baiser pour m'aider dans mon entreprise. Je compris sans mal qu'elle s'inquiète pour son vêtement.

Du calme, je ne vais pas l'abimer. Je me doute que tu ne t'achètes pas souvent d'aussi jolies choses. Je vais en prendre soin, tout comme je prends soin de toi.

Elle se leva et passa sa robe par-dessus sa tête. Elle se retrouva uniquement vêtue de sa culotte devant moi. La vue était splendide et mon pantalon devint trop serré. Impatient, j'attrapai son poignet et la tirai à moi pour qu'elle s'assoie à califourchon sur mes jambes. Je repris sa bouche avec appétit. Bon sang, les hommes étaient fous de passer à côté d'une beauté pareille sans la voir. J'avais envie de dévorer son corps. Je commençai par son cou que je léchai et suçai allègrement. Puis je descendis sur ses seins. Elle se redressa sur ses genoux pour les mettre à la hauteur parfaite pour moi. Mes mains caressaient et malaxaient ses cuisses et ses fesses en s'immisçant sous le tissu de sa culotte. Ses doigts s'enfonçaient dans mes épaules à chaque gémissement qu'elle émettait. J'avais une soif insatiable d'elle. Mon sexe commençait à être vraiment trop à l'étroit dans mon pantalon.

Marissa se laissait faire avec confiance. Elle savait que je ne lui procurerais que du plaisir. Mais elle était encore timide avec moi. Elle n'osait pas me toucher ni me déshabiller. Cela me frustrait. Je récupérai sa bouche et déboutonnai ma chemise moi-même. Une fois retiré, je posai ses mains sur mon torse. Je les fis glisser lentement vers le bas jusqu'à toucher la ceinture de mon pantalon.

— Touche-moi, Marissa, chuchotai-je.

— Tu es sûr ? douta-t-elle.

— Pourquoi n'oses-tu pas ? N'en as-tu pas envie ?

— J'ai peur que, toi, tu n'en aies pas envie.

— Oh, j'en ai envie, je peux te l'assurer. Ma queue est tellement gonflée du désir que tu m'inspires que ça m'en fait presque mal.

Je défis ma ceinture et libérai mon sexe de sa cage.

— Je veux que tu me...

Non, il ne fallait pas exiger. C'était elle, la cliente. Je n'avais rien à lui imposer.

Escort boy ( en auto-édition )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant