Short story #2

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PDV Clary

Nous étions samedi matin. Il faisait froid dehors et les trottoirs étaient extrêmement glissants. Mon père et ma mère étaient absents pour la journée et m'avaient mis en charge d'aller faire l'épicerie. Ils m'avaient laissé une liste de choses à acheter et ils étaient partis. Quand je me suis levé, il n'étaient déja plus là.

Le carrelage de la cuisine est froid sous mes pieds. Je me servai un verre de jus et le bu en un coup. Je voulu me faire des toast à la confiture mais me rappellai qu'il n'y avait plus rien à manger, telle était la raison de pourquoi j'allais à l'épicerie. Je grognai et allai m'habiller. J'enfilai des jeans noirs serrés et un polo blanc. Je pris mes bottes et mon manteau. Je mis mon bonnet et mes gants avant de barrer la porte.

Je marchai jusqu'au supermarché proche de chez moi. Il n'y avait personnes sur les trottoirs. J'étais la seule assez inconsciente pour marcher en ce temps là. Mais je n'avais pas le choix.

Après dix minutes de marche, j'arrivai finalement à destination. Il y avait quelques personnes à l'intérieur. J'y entrai à mon tour. Je me pris un petit panier rouge et commençai à serpenter dans les allées. Mes parents avaient eu l'intelligence de ne pas me laisser d'argent alors je devais tout payer moi-même. Et les connaissant, ils ne me rembourseront pas.

Je commençai pas l'allée des fruits et pris des fraises, des framboises, des bananes, du melon et des pommes. Nous ne mangions pas beaucoup de fruits mais plus des légumes. Alors quand j'arrivai dans l'allée des légumes, je dévalisai les étagères. Laitue, tomates, poivrons, carottes. Tout ce dont on peut rêver. Je continuai ensuite mes achats en pasant par la section des pains, des desserts, des boissons, de la nourriture congelée, tout. Après avoir mis les oeuf dans mon panier, je me dirigeai vers la caisse. Un homme d'environ 35 ans, cheveux noirs et yeux bleus me fit payer et le prix me fit avaler ma salive de travers. Malgré tout, je sortis mon argent et le lui tendit. Il fallait bien qu'on mange! Je pris ma dizaine de sacs. C'était vraiment lourd et il fallait que je marche avec eux pendant 10 minutes. Je soupirai avant de sortir dehors.

L'air frais me fouettait au visage et j'enfoui mon nez dans le collet de mon manteau. Je me mis à marcher tout en fredonnant des chansons. Mais il a fallu qu'un morceau de glace apparaissent sous mon pied et je glissai, échappant tout mes sacs. J'entendis le 'splash' me signifiant que mes oeufs venaient d'eclater. Je sacrai et une voiture noire se stationna juste à mes côtés.

PDV Niall

Les gars et moi étions dans une voiture noire qui se voulait incognito. C'est sur que si on était arrivé en limousine on aurait été repéré facilement. Nous étions en train de parler de notre prochain concert et n'arrêtions pas de rire des faces étranges que Louis faisait. Harry, pas très concentré sur notre conversation, regardait par la fenêtre. Alors qu'on traversaient la rue, Harry cria au chauffeur d'arrêter la voiture. Il ouvrit la portière en vitesse et sortit de l'auto.

Liam: Harry! Mais qu'est-ce que tu fais?!

Nous observions par la fenêtre l'endroit ou il se dirigeait. Nous remaquâmes alors qu'il se dirigeait en fait vers une jeune fille d'environ 15 ans assise par terre avec des sacs d'épicerie et de la nourriture éparpillée par terre. Il se pencha et lui parla avant de ramasser quelques sacs et de l'aider à se relever. Elle passa ses mains sur ses cuisses et ramassa à son tour quelques sacs.

Moi: Dieu, c'est qui cette fille?

Zayn: Elle est vraiment belle!

Liam: Et après on se demande pourquoi Harry est sortit de la voiture en vitesse.

La jeune fille tendit ses bras vers Harry en lui demandant quelque chose mais il secoua la tête de droite à gauche. La fille avait l'air de s'obstiner et pointa notre voiture.

Louis: Mais de quoi ils parlent?

Moi: Ca m'énèrve de ne rien savoir. J'y vais!

Liam: Niall...

Je sortis de la voiture et me dirigeai vers eux.

Moi: Hey Harry!

Il se tendit quand je mis ma main sur son épaule.

Moi: Ça va pas?

La fille: Je veux rentrer chez moi mais ton ami refuse catégoriquement de me redonner mes sacs.

Harry: Mais c'est trop dangereux de rentrer à pied sur ses trottoirs. Tu es déja tombé une fois!

Elle: Mais qu'est-ce que ça peut te faire? Bon, j'en ai marre! Garde mes sacs! Salut!

Elle se tournait et allait partir. Pendant que Harry la fixait partir bouche-bée, j'en profitai pour lui prendre les sacs des mains, ratrapper la fille et les lui tendre.

Moi: Je suis désolé, il est très têtu.

Elle: Non c'est bon, Merci!

Moi: Mais il a raison, c'est très dangereux pour toi, pour tout le monde, de marcher avec ces trottoirs glissants.

Elle: Mais j'habite à cinq minutes d'ici.

Moi: Bon, je sais qu'on ne se connait pas et qu'on t'as sûrement élevé en te disant de ne pas faire confiance aux inconnus, mais je te propose qu'on te reconduise chez toi.

Elle: Euh, je-

Moi: Alors prend au moins un taxi!

Elle: Bon, je vous fais confiance. Mais seulement que je n'ai plus d'argent pour un taxi! Mais je garde mon téléphone avec moi et au moindre geste suspect j'appelle la police!

Moi: C'est d'accord!

Je pris alors la moitié de ses sacs et nous nous dirigeâmes vers la voiture. Harry accouru vers nous. La jeune fille déposa les sacs dans le coffre et j'expliquai à Harry la situation.

Harry: Tu as réussi à la convaincre?

Moi: Il est impossible de dire non à une beauté comme moi.

Il me frappa l'épaule avant de s'engouffrer dans la voiture à la suite de la jeune fille. Quand j'entrai, elle était assis au fond et regardait par la fenêtre. Harry s'était assis juste à ses côtés et quand le chauffeur lui demanda l'adresse où il devait se rendre, elle releva la tête et lui indiqua.

Louis: Donc, quel est ton nom?

Elle: Clary.

Moi: C'est joli.

Elle: Merci.

Harry: Comment ça se fait que tu doives faire l'épicerie seule par un temps pareil?

Elle: Mes parents ne pouvaient pas la faire.

Harry: Quand même, il ne devrait pas envoyer leur fille le faire.

Moi: Harry, calme.

Il soupira avant de reporter son attention sur Clary qui elle avait le regard fixer sur la fenêtre. Il la fixait tellement intensément. Comme s'il voyait quelque chose que personne ne pouvait voir.

Le chauffeur s'arrêta et Clary se dépêcha de sortir. Harry voulu lui rattrapper le poignet mais trop tard. Elle avança jusqu'à la fenêtre du conducteur et remercia celui-ci avant de prendre ses sacs et de se diriger vers chez elle. Elle ferma la porte et le chauffeur repartit.

Les mois qui suivirent, chaque soirée que nous avions de libre, Harry partait quelque part. Il ne revenait que tard le soir. Mais nous ne demandions jamais à savoir où est-ce qu'il partait. Mais c'est quand une journée, nous sommes rentrés dans le salon et que nous l'avons vu sur le sofa en train de parler à Clary que nous avons compris.

***

Voilà! Réagissez!

xxx

Short Story 1DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant