Chapitre 18

11.8K 363 71
                                    

ISÉE
dimanche, 08h03

- Solène, va avec Asf et Isée va dans la voiture de Polak, comme ça tu seras notre DJ dit Yvick

Je mets aussitôt ma valise dans le coffre de la voiture du polonais et ouvre la portière pour m'assoir sur la banquette arrière vu que Likso est déjà devant.

Je profite de la présence d'Elyo à côté de moi pour reposer ma tête contre son épaule. Je suis crevée. Et je compte bien dormir vu toute la route qu'on a à faire avant d'arriver à Saint-Tropez.

Je crois que je m'endors avant même qu'on quitte Paris, et c'est les mains du polonais qui caressent ma joue qui me réveille.

- Isée..? Réveille-toi, il faut que tu manges.

J'ouvre doucement les yeux et souris quand je le vois accroupi, la portière ouverte.

- On est où ? je marmonne

- Au macdo. Dis moi ce que tu veux et je te l'emmène.

- On arrive dans longtemps ?

- On a fait la moitié, on est à Lyon là.. il est 13h30, il nous reste un peu plus de 4h

- Mais c'est long.. je me plains tandis que Mathieu me sourit.

- Tu dors depuis ce matin, comment tu peux trouver ça long ?

J'hausse les épaules, parce que j'avoue que j'étais dans un sommeil profond et j'ai absolument pas l'impression que ca déjà 4heures qu'on roule.

- Bon, qu'est ce que tu veux manger ?

- Un McChicken, grandes frites et un coca steuplaît

Il acquiesce et pars tandis que je m'étire en m'allongeant sur la banquette arrière. J'ai super chaud, alors j'enlève mon sweat et je fais un petit tour sur Instagram en attendant le polonais.

Quand il fait son retour avec ma nourriture, je m'empresse de tendre les bras pour récupérer le sachet mais il me fait les gros yeux.

- Isée, c'est mort, tu mangeras pas dans ma voiture

- Mais Mathieu.. j'ai pas la force de me lever.. je suis trop fatiguée

- Isée, c'est non.

Wow, ton autoritaire, mâchoire serré, regard dur... je tombe amoureuse.

- Mais allez Math'...

Je sais très bien qu'il peut pas résister quand je l'appelle comme ça. En plus je fais ressortir ma lèvre inférieure en lui faisant les yeux doux.

- Tu soules.. t'as pas intérêt à tacher mes sièges, sinon je t'étrangle

Il souffle et je tends mes bras pour qu'il vienne me faire un câlin.

- Merci je dis une fois qu'il me donne le sachet.

Je mange en vitesse comme une morfale, j'avais trop trop faim. Et j'avoue que j'ai fait tomber un peu de coca sur le siège arrière, mais heureusement Mathieu n'a rien vu. Ça reste entre nous.

CopineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant