Le chien et le chat

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Les jours passèrent. Je passais mon temps libre à mener mon enquête pour retrouver mon père et à surveiller Harry. Il était une cible de choix. Mon père avait bien des raisons d'essayer de rentrer en contact avec.

Mon oncle, à travers les nombreuses histoires qu'ils m'avaient conté depuis ma naissance, m'avait donné bien plus d'informations sur mon père qu'il ne le pensait. En quête de souvenirs à combler avec mes deux parents, j'avais retenu chaque histoire comme si c'était la mienne. Ainsi, je savais une chose qui, pour je ne sais quelle raison, me semblait essentielle : mon père était un animagus. J'avais passé mes soirées à la bibliothèque en compagnie de Luna, à lire des ouvrages sur les animagus et sur la prison d'Azkaban. Nous avions réussi à convaincre une élève de Serdaigle de dernière année de récupérer des livres à la réserve. La plupart des élèves de Serdaigle ne refusaient rien si cela avait un lien avec les études et la progression. Cela faisait bien longtemps que Serdaigle n'avait pas remporté la coupe des quatre maisons, malgré nos bons résultats. Les élèves étaient désormais focalisés sur l'accumulation de points et ce, par tous les moyens. Nous étions désormais incollable sur le principe d'auto métamorphose en un animal. Nous en connaissons également un rayon sur la prison et ses gardiens : les détraqueurs. Alors que toutes nos recherches commençaient à nous sembler veines. Luna était tombé sur l'article d'un pseudo scientifique sorcier intitulé "Les détraqueurs, les protecteurs des animaux". Il y faisait l'hypothèse que les détraqueurs avaient pour but de protéger la faune et la flore, ainsi ils ne s'attaqueraient qu'aux humains. Le sorcier avait vraisemblablement étudié d'un peu trop près ces créatures. La syntaxe était floue, désordonnée. La théorie, elle, ne tenait pas debout étant donné que les détraqueurs répandaient un climat de mort en détruisant sur leur passage les plantes et en faisant fuir les animaux. Pourtant, une chose avait retenu notre attention : les détraqueurs ne s'attaquaient pas aux animaux. C'était une piste incertaine au vue des propos de l'auteur, mais c'était la seule que nous avions et j'avais besoin de me raccrocher à quelque chose.

Après des heures de recherches, nous avions une hypothèse : Sirius s'était échappé sous sa forme de chien et échappé encore aujourd'hui aux détraqueurs et aux aurores grâce à sa forme de grand chien noir. Malheureusement, il fallait faire vite. Si, nous, deux sorcières de troisième année avions trouvé cette information, des sorciers plus expérimentés étaient peut-être déjà sur cette piste.

A partir de cet instant nous avons commencé à passer notre temps libre dans la forêt interdite pour le plus grand bonheur de Luna. Je l'accompagnais souvent pour nourrir les sombrales mais désormais je l'accompagnais aussi pour jouer avec. D'après Luna, les sombrales étaient de grandes créatures noires ailés. Ce serait grâce à elle que les diligences avançaient. J'avais eu beaucoup de mal à la croire, jusqu'au moment où un dimanche après midi de septembre de 1ère année, après avoir passé des heures, à explorer la forêt en cachette, j'avais vu sous mes yeux, un morceau de viande, volé au déjeuner, disparaître après que Luna l'ait lancé à quelques mètres devant elle.

Maintenant, quand Luna, leurs rendait visite, j'explorais les alentours à la recherche de traces. Je n'avais aucune connaissance en traque mais j'étais déterminée. Nous scrutions, toutes deux, la moindre trace de chien. Malheureusement pour nous le parc du château était rempli de chats et de chouettes et la forêt interdite semblait vide. A vrai dire, c'était la partie que nous connaissions de la forêt interdite qui nous semblait vide, nous avions trop peur de nous aventurer plus loin.

***

J'étais frigorifiée, il pleuvait et ma pommette me lançait.

L'entraînement c'était très bien passé, tout était parfait. Je n'avais pas raté un seul souafle jusqu'à ce, qu'au dernier lancé du capitaine, un lancé particulièrement traître, je glisse de mon balai à cause de la pluie et du froid glaçant qui commençait à se répandre. Ma tête avait tapé le manche du balai avant que je puisse m'y rattraper et que mes coéquipiers ne m'aident à me remettre en selle. Cela avait mis fin à l'entraînement. Plus les jours passaient, plus les détraqueurs s'approchaient de l'enceinte du château rendant le climat désagréable voir dangereux dans certains cas. D'après madame Bibine cela ne changerait en aucun cas l'organisation de la coupe de Quidditch annuelle. Ce qui était un soulagement. Les détraqueurs avaient interdiction de rentrer dans l'enceinte de l'école ils n'allaient donc pas le faire, d'après le ministère et les aurores. Malheureusement cela rendait les entraînements plus difficiles et frustrants. J'allais avoir un bleu, c'était certain.

La fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant