Chapitre 2. La Chute

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C'était une journée d'automne, et dans un collège qui, selon nos statistiques, aurait 99% d'élèves au QI négatif mais bref, je m'égare.

Donc dans ce collège, ou les élèves était sensés célébrer Halloween, notre héros arriva,dans une petit paquet lui même dans un grand paquet lui même dans un carton et après ça se dit écolo mais bon.

Une professeure à la voix nasillarde (elle aurait put postuler en tant que méchant Disney) annonça à ses élèves particulièrement excités qu'on allait leur distribuer des bonbons. La classe, euphorique se précipita pour récupérer ce cadeau tombé du ciel, que dis-je un miracle !

Au milieu de la cohue, une jeune fille récupéra les paquet dans le quel Bernard commençait à avoir marre d'être balancer dans tout les sens et surtout des remarques désobligeantes des ses camarades de sachet.

Sur le trajet du retour, elle commença à dévorer les compagnons de notre dragibus préféré. Ainsi ce Noir, pourtant populaire fut engloutit en premier. Plus le temps passait, plus il se demandait si c'était vraiment la fin, si il allait finir sa courte existence dans la bouche d'une collégienne qui en ce moment même devait écouter les jérémiades de son amies qui disait, je cite "vas-y j'ai le seum je voulait des dragibus"

À chaque fois qu'elle passait ses doigts dans le paquet il se demandait si son tour était venu,
tremblait de tout son corps de glucose et de E-machin.

Mais son tour ne vint pas.
Arriver au croisement où les filles s'arrêtaient pour parler puis se séparer et rentrer chacune chez elles, Bernard était seul au milieu du paquet. Puis soudain quelqu'un le saisit, et s'exclame: "le dernier !".

Et, ironie du sort, il lui échappa des doigts

Bernard se sentit dégringoler, en regardant vers le bas il se rendit que le sol s'approchait très très vite...

Il eut même pas le temps de sentir le choc que c'était trop tard.
Bernard qui avait encore tant de choses à découvrir était mort.

Les deux jeunes filles se précipitairent pour prendre son poul, mais c'était trop tard.

C'est ainsi que cette funeste histoire s'achève. Plus tard, ce petit corps sans vie fut piétiner, lui qui voulait simplement vivre.

Ces des jeunes filles, ce sont nous. Écrivant cette histoire pour essayer de surmonter cet horrible traumatisme, pour refermer cette plaie béante sur notre cœur. Bernard nous a quitter et nous ne pouvons pas franchir ce croisement sans repenser à Bernard, petit dragibus rouge, pour toujours dans nos cœurs

Bernard l'AuthentiqueWhere stories live. Discover now