/Kurapika x reader/: Une naissance.

374 13 9
                                    

"S'il te plaît t/p, encore une fois...."

"Je le ferai autant de fois que tu le veux Kurapika."

Dans cette jolie pénombre au coin de la lune, tu recommençais sans cesse à créer des formes animales au dessus du feu. C'était ta capacité de nen, la possibilité de matérialiser des animaux sous forme d'esprit grâce à la paume de ta main.

Tu pouvais les contrôler à ta guise, les faire vibrer dans le vent, ce qui pouvait changer légèrement la forme de ceux-ci à cause de la brise, ou bien les faire danser au creux de la paume de ta main, ou encore les faire apparaître pour te remonter le moral...tout simplement.

Ces projections , dont les couleurs variaient d'un blanc pur au bleu étoilé, étaient appréciés par les enfants de ton village. Ils s'amusaient toujours en voyant ton pouvoir. A chaque fois, les âmes étaient poursuivis par ces petits humains qui rêvaient de les toucher alors qu'ils savaient pertinemment qu'ils étaient impossible à caresser.

Et Kurapika faisait parti de ces enfants...sauf qu'il n'en était plus un depuis longtemps !

Il adorait être avec toi près du feu comme ce soir, entouré de vos famille, vos amis, vos compagnons... votre clan tout simplement.

Rien ne pouvait le rendre plus heureux, un sentiment de plénitude naissait dans son coeur à chaque fois que vous étiez ensemble.

En réalité il te trouvait belle, magnifique. Tu dégageais en toi une bienveillance et un calme qui séduisait toutes personne te regardant. Un être pur, innocent.

Kurapika te détaillait chaque fois que vous étiez ensemble, tes cheveux c/c , tes yeux c/y tes lèvres...

Tu étais presque irrésistible pour lui...

"Qu'est ce que tu veux comme animal maintenant ?" Demanda-tu avec un grand sourire.

"Oh euh...eh bien..."

"Oui ?"

"J'aime beaucoup le lapin, je veux réécouter son histoire s'il te plaît."

"Encore ?! Mais ça fait au moins trois fois ce soir, je peux faire d'autres histoires tu sais !"

"Je sais mais...j'aime vraiment beaucoup l'histoire de ce lapin."

Tu tiras la gueule quelques secondes avant de recommencer ton récit.

"Un jour, un lapin rencontra un chasseur, celui-ci terrifié lui demanda...."

Tu continua ton histoire, sous l'oreille attentive de ton spectateur. D'une main tu faisais apparaître les personnages de ton histoire et de l'autre tu fis de grands gestes pour accentuer le scénario.

Il ne se lassait pas de toi, ni de tes histoires. Tu avais un don pour les raconter. Aux yeux de tous tu étais un peu spéciale.

Toujours au coin du feu, tes parents, tes amis, tes compagnons, tous t'observait du coin de l'œil malgré la petite distance qui vous séparaient.

Les flammes crépitèrent à intervalles réguliers, jouant une délicate symphonie parvenant dans vos oreilles.

Qu'est ce que tu pouvais être belle à ses yeux. Il se le rappelait chaque jours...

Un beau matin, Kurapika décida de sortir seul, pour prendre l'air, comme à son habitude.

"Reviens pas trop tard Kurapika ! J'ai une autre histoire à te raconter !"

D'un petit revers de main il te fit signe d'aurevoir.

"Je reviendrai avant que la lune ne se lève."

"Pff tu dis ça à chaque fois crétin !"

"Attends moi comme d'habitude ! "

"On verra ça !"

Il ria doucement, cachant son sourire derrière son poignet.

Et pour une fois, il avait respecté sa promesse, revenir avant que la nuit ne tombe.

Le soleil tombant sur l'horizon éclairait les corps sans vie des villageois. Une mer de sang stagnait sur le sol, teintant l'herbe en un rouge écarlate. La scène était si barbare qu'il était impossible pour Kurapika de discerner et de reconnaître les corps de ses défunts camarades...sa défunte famille...

Tu faisais parti de ces cadavres, le corps ensanglanté et meurtri par des coupures profondes et irrégulières. Tu avais souffert d'une longue agonie avant de donner ton dernier souffle. C'est la seule chose dont était certain ton ami.

Il n'arrivait pas à te prendre dans ses bras, le désespoir et le sang qui coulait de ton corps, le faisait glisser à chaque essaie.

Après un long cri perçant de désespoir à en faire briser le ciel, le garçon te serra avec douceur près de son cœur, essayant de réchauffer ta peau gelée et son âme complètement détruite.

Tu étais la seule à ne pas avoir eu les yeux arrachés.

Tu étais une personne spéciale...

Si spéciale que tu paraissais sereine, détendue, malgré cette douleur que tu as subi.

Tu souriais. Mais tu avais quitté ce monde...

Commandes d'anime, recueil (os, xreader...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant