Commandes d'anime, recueil (os, xreader...)

/Erwin x reader/: L'arrêt du temps.

Attention ce chapitre contient du spoil si vous n'avez pas vu l'animé entièrement :).

P/c = prénom chien

Dans ce grand champ de fleurs les oiseaux bercent les âmes se déplaçant sensiblement entre les grands pins centenaires.

Tu aimes particulièrement venir ici, parler à tes amis ou ta famille. Tu ne rates jamais une occasion.

La plupart du temps tu viens avec les mains remplis de fleurs pour les offrir à ceux qui t'attendent. De beaux bouquets riches en couleurs et remplis d'amour.

Mais aujourd'hui tu es en retard malgré que ce soit ton jour de repos. En effet, ta maman souhaitait absolument coiffer tes beaux cheveux c/c soyeux avant de te rendre au rendez-vous.

"Excuse moi, maman m'a encore retardée...Tu la connais à force...Elle t'embrasse aussi...

...

Tu vas rire mais...elle aurait souhaité que tu sois son beau-fils même si huit ans nous séparent.

...

Je ne sais pas si tu aurais pu être heureux avec moi..."

Dans une légère brise presque imperceptible, quelques pétales de roses affaiblis prirent leur envol dans une petite valse que tu ne remarqua même pas.

...

Le souffle du vent se faisait un peu plus fort à présent, décoiffant tes cheveux que ta mère avait pourtant consciencieusement arrangé.

"Ça fait bizarre maintenant. Tu as toujours été là dès ma naissance. Tu m'as appris tellement de choses, tu m'as apporté tellement d'amour et de protection.
Tu te souviens quand j'ai décidé de rentrer dans le bataillon d'exploration pour te remercier d'avoir sauvé mon grand frère ?
Tu n'as pas voulu, au point de tout faire pour devenir Major et me rétrograder.

...

Finalement tu ne l'as pas fait. Tu m'as considéré comme un membre important ici, avec vous. Tu me disais même que Livaï pourrait me remettre à ma place si je faisais un pas de travers ! Mais je n'ai jamais compris pourquoi tu disais ça alors que j'étais arrivée dans le bataillon bien avant lui! J'ai l'impression que tu as oublié qu'il voulait te tuer aha !"

Tes doigts tremblaient doucement , imaginant de nouveau tous ces souvenirs.

"Tu te souviens ce jour où je t'ai demandé comment on faisait les bébés ? Aha... c'était tellement drôle... j'ai un peu honte quand j'y repense. J'avais quel âge déjà? 8ans ? Et toi 16? Je ne me souviens plus trop, juste que tu avais énormément bégayé à ce moment là..et tu m'avais dit que je le saurai plus tard, quand je serai adulte."

Tu rougis puis d'un mouvement sec tu secoua la tête.

"Le plus drôle c'est le jour où je t'ai vu totalement décoiffé après qu'on ait joué ensemble avec les oreillers dans ta chambre. Le grand Major toujours propre sur lui ! Ça t'avait drôlement bien changé la tête...! Puis Livaï est arrivé pour me sermonner en te demandant pourquoi tu ne me calmais pas. Tsss...c'est pas parce que je suis la plus jeune qu'il faut me traiter comme une enfant...

...

Mais surtout....

...

Tu te souviens quand tu venais à la maison tous les samedi avec Livaï et que ma maman faisait une tarte aux fraises ? Parfois tu aimais bien l'aider pendant que Livaï jouait avec p/c ou aux cartes avec mon papa...On passait toujours la journée là-bas et vous repartiez lorsque la nuit tombait...

...

J'aimais beaucoup vous voir hors de votre tenue du bataillon. Votre comportement était changeant et c'était agréable de voir Livaï sourire ...parfois. Et toi, malgré la perte de ton bras, tu venais toujours, tu me disais que tu ne voulais jamais manquer un samedi...
Tu t'en souviens de ces moments passés ensemble...? Nous étions inséparables."

"Oui je m'en souviens."

Tu n'avais pas besoin de te retourner pour comprendre que cette voix était celle d'un de tes plus proche compagnon.

"Livaï..."

"Je suis venu me recueillir moi aussi t/p."

Le trentenaire s'avança jusqu'à se mettre à côté de toi, déposant ses mains sur tes épaules, l'air de dire qu'il est là pour toi.

C'était bien l'une des seules fois qu'il te rassurait ainsi.

Tu te souviens de la première fois, lorsqu'il donna le pouvoir à Armin.

Ton cri de désespoir avait déchiré le coeur de tous les survivants présents. Dans une dernière tentative de force, tu tapais faiblement le torse de ton supérieur. Tu n'avais pas compris son choix.

Pourtant il te prit dans ses bras avec une tendresse que tu n'as jamais connu. Il essayait de te rassurer, comprenant ta détresse.

Ce jour là tu t'es évanouie dans ses bras...

"Tu viens à la maison ce soir...?"

"Je serai là."

"...il me manque tellement..."

"..."

Sans un mot vous restez là, devant l'épitaphe de votre ancien Major à écouter les oiseaux chanter et sentir les derniers rayons du soleil d'un rouge écarlate vous réchauffer agréablement la peau.

Nous sommes samedi et ce soir tu soufflera ta 23ème bougie sans lui.