tu sais, les corps ça brise un horizon noir pour en faire un ruisseau d'infini. c'est dimanche soir et les gens rentrent dans le gris. c'est dimanche soir et les perles pleurent dans les cris. les êtres sont animaux quand leur rage coule entre leurs dents aiguisées. c'est sur les danses des coeurs colorés que les stroboscopes desséchés déchaînent leur folie. folie qui entraîne les mélodies à danser parmi les foules. ma poitrine accélère ses pas vers la lumière pour qu'elle se vêtisse des lueurs du noir dansant les maux.
je danse à tuer les baisers volés sur les lèvres d'inconnues brisées. les éclats de leurs sourires sont écrasés par les sauts de cœur et les brises de soleil ombragé. j'habite les acouphènes et les cris de joie provoqués par les basses alcoolisées. dévorantes sont les pulsions qui mangent les âmes en collision.