les rimes s'embriquent sur les eaux
salées et trouble comme la peau
qui porte fièrement les ecchymoses
d'un grand voyage au goût morosej'ai senti l'orage demandeur
de fièvres bleues et sans chaleur
pour réparer les milles danses
qui ornent fièrement ton absencej'ai mangé les rivières saintes
qui s'écoulaient le long des pintes
décorées par les corps fébriles,
absents des listes indélébilesbalance les pleurs, oublie le noir
miroite les fleurs, crache l'éxutoire
des peines fanées qui nous quémandent
l'instant fragile d'une réprimande