À 8 mètres de toi (percabeth fanfiction)

Jour 36

"Rahh, touché coulé. " s'exclame Bobby. 

Je sourie. Plus qu'un bateau.

"Comment fais-tu pour toujours deviner la position de nos bateaux aussi vite ?" me questionne Mathew, exaspéré par ma victoire qui arrive à grand pas.

"Je ne sais pas. Je trouve ça simple. Votre stratégie est toujours la même." réponds-je. En réalité, je n'ai aucune idée. Ces jeux sont plutôt simples à mes yeux. C'est comme si une voix me chuchotait la réponse à l'oreille. ( A/N: je suis sûre que tous les enfants d'Athéna gagnent toujours à la bataille navale ou au Risk.) 

"Ok, j'abandonne. ", me dit Bobby après leur troisième défaite de suite.

 "Pareil." renchérit Mathew. 

"Un Risk ?" demande-je. 

"NON !" répondent-ils en unisson. J'éclate de rire. 

"Votre sœur est la meilleure, c'est un fait, acceptait le." 

"Gnagnagna."murmure Bobby. Je cours vers eux leur faire un câlin. Ils crient mais se laisse faire.

 "Moi aussi je vous aime." murmure-je. Puis je me lève pour aller chercher à boire. J'avais besoin de ma drogue. 

"Y'a plus d'ice lemon tea ?!" m'exclame-je en ouvrant la porte du frigo. 

"Papa a fini la bouteille." me répond Mathew depuis le salon. Oula, je vais commettre un meurtre. Je prends vite de l'argent et commence à me diriger vers la porte d'entrée. Étant une personne plutôt sympa, je demande si quelqu'un à besoin de quelque chose: "Je vais chercher de la drogue. Vous avez besoin de quelque chose ?" crie-je.

"Arrête d'appeler cette boisson de la drogue, répond Helen, et oui achète aussi des fruits, du beurre et des chips."

Je lève les yeux au ciel, répond un sec "ok" et pars par le porte. Je décide de porter mes stan smith grises. Elles matchent avec mon pull, de la même couleur. Je mets mon masque, qui est horrible mais bon, je tiens à la vie. 

Le supermarché n'est vraiment pas loin, j'y arrive en dix minutes de marche. Heureusement, ils y peu de gens. Dès que j'entre, je cours vers le rayon des boissons et m'empare de trois grosses bouteilles d'ice lemon tea, lorsque quelqu'un m'appeler derrière moi. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec mon stalkeur.

Dès que je croise son regard, je ne peux m'empêcher de sourire. Ses yeux océans sont un million de fois plus beaux de près. Je me rencontre qu'il est plus grand que moi.  Même avec son masque, je sais qu'il sourit, grâce aux plissements aux coins de ses yeux. Je reçois soudainement l'immense besoin de le serrer dans mes bars, juste pour me rendre compte qu'il est vraiment en chair et en os devant moi. Mais non, gestes barrières merci. 

"Je vois que tu as eu besoin de ta drogue." commente-t-il, amusée par mes trois énormes bouteilles. Sa voix est un peu plus grave en réalité.

"Papa avait fini la dernière, réponds-je, c'était dur de ne pas tuer quelqu'un." Et il se met à rire. Wao. Faites le rire éternellement, c'est juste magnifique. 

"Et toi ? En manque de colorant de bleu?" demande-je.

"Comment t'as deviné ?" Je lève les yeux au ciel. Percy tout craché.

"Percy Jackson ne sort que de chez lui pour sa propre drogue."

"C'est vrai ." Avoue-t-il en rigolant. Again, ce rire, tellement contagieux. Je remarque qu'il porte des Air Force 1 bleus, un jean d'un bleu un peu plus clair, ainsi que le même hoodie noir qu'il porte presque tous les jours. 

"Et tu ne t'es même pas donné la peine de changer d'habits." dis-je, exaspérée. "À croire que tu n'as que ceux là."

"Et toi, tu as encore emprisonné tes belles boucles." réplique-t-il. Puis il s'avance et enlève l'élastique qui tenait mes cheveux en place. Mon chignon se défait et mes longs cheveux tombent en cascade sur mes épaules. Il passe ses mains dedans, en essayant d'arranger ce carnage. Le contact des ses mains chaudes a quelque chose de rassurant. Il existe bel et bien, je ne l'ai pas imaginé. Je lève les yeux et vois qu'il est super concentré, les sourcils foncés. Je me retiens de rire malgré le fait que je dois être rouge comme tout maintenant. 

"Voila !"s'exclame-t-il. Il recule un peu pour admirer son travail et croise mon regard. "Parfait" dit-il. Heureusement que Sally est arrivée à cet instant, car je n'aurais jamais su quoi répondre. 

"Annabeth !" s'écrit-elle. Ignorant toutes les mesures de sécurité, elle me serre dans ses bras. Je réponds à son câlin et vois la tête de Percy, mitigé entre le choque et la tendresse du geste de sa mère. 

"Maman ! Je me suis retenu de faire ça. C'est interdit !" s'éxclame-t-il quand même. 

"Et ça ne t'as pas empêché de farfouiller dans ses cheveux ?" réplique-t-elle en me lâchant. J'éclate de rire. Ai-je déjà m'mentionné que j'adore cette femme ?

Puis, elle demande de mes nouvelles, et celle de ma famille, et me raconte quelques galères que ses enfants lui font vivre. 

 "Tu es vraiment très jolie avec tes cheveux détachés ma chérie, Percy a raison." me dit-elle.

"Evidement, j'ai toujours raison." renchérit Percy. Sally et moi levons les yeux au ciel en même temps. 

"À plus Annabeth." dit finalement Sally. "Percy, je t'attends à la caisse."

"Au revoir Sally." lui dis-je.

Elle agite la main puis se retourne et part avec le cadis.

"Si j'avais su, commence Percy, je t'aurais pris dans mes bras dès la seconde où je t'ais vu."

Sa remarque me fait chaud au cœur.  "T'inquiète" réponds-je.

Annabeth Chase, ce garçon vient de te dire qu'il a désespérément envie de te serrer dans tes bras et tu lui réponds "T'inquiète" ? (A/N: un garçon extrêmement beau si je peux ajouter.)  Je me mors la lèvre inférieur, hésitante. Puis, rassemblant tout mon courage et, avant que je le regrette, je tire son masque vers le bas et monte sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur la joue. 

"En dédommagement" dis-je. Et je prends vite mes trois bouteilles et m'en va, les joues rouges rouges, rouges, à la fois honteuse et fière de moi. Un sourire béant se dessine sur mes lèvres, et j'ai ce quelque chose dans le ventre qui rend la vie un peu plus belle d'un coup. 

Quand je suis assez loin, je me retourne et vois un Percy, toujours à la même place, la main sur la joue, là où je l'ai embrassé, le regard vague, comme s'il il rêvait. Et ses yeux se plissent tandis qu'un sourire apparait sur ses lèvres. 

Vraiment mon chapitre préféré, c'est la première fois que je suis fière que ce que j'écris Bref, bonne semaine, prenez soin de vous.      -S.