Cassandre - Et après...

N° 35

Sidonie, alertée par le bruit, se précipite dans le bureau de sa supérieur et découvre Cassandre en hyperventilation, allongée au sol, les yeux ouverts mais incapable de parler.

Sidonie : "Commissaire ! Commissaire vous m'entendez ? Répondez-moi !"

Cassandre ne réagit pas. Elle distingue les silhouettes autour d'elle et n'entend plus que ce long sifflement. Ses muscles se raidissent et des tremblements incontrôlés l'envahissent.

Maleva, elle aussi alertée par le bruit, débarque dans le bureau de la commissaire et s'empresse d'appeler les secours. Les deux jeunes femmes continuent de lui parler, elles tentent de la rassurer et de calmer sa respiration mais rien n'y fait.

Maleva : "Qu'est-ce qui s'est passé Sisi ?"

Sidonie : "Je ne sais pas, j'ai entendu un grand bruit, je ne voyais personne dans le bureau alors je suis venue vérifier... Et elle était déjà à terre."

Un quinzaine de minutes s'écoulent avant l'arrivée des secours. Le médecin établit rapidement un diagnostic et lui administre alors un décontractant musculaire ainsi qu'un tranquillisant. Les effets se font rapidement sentir : les tremblements cessent, sa respiration ralentit et ses muscles se détendent. La commissaire est livide, à bout de force, elle est surtout dans un état second à cause des injections faites par le médecin.
Devant ses deux collègues atterrées et impuissantes, Cassandre est installée sur la civière puis placée dans l'ambulance qui l'emmènera à l'hôpital.

L'ambulancier : "Elle va mieux, mais on doit l'emmener faire des examens, vous pourrez venir la voir en fin de journée."

Sidonie et Maleva accompagnent la commissaire jusqu'à l'ambulance et la regardent partir sans vraiment comprendre ce qu'il vient de se passer.

Marchand : « Vous inquiétez pas, c'est une coriace notre commissaire, ça va allez ! »

Maleva : "Quelqu'un sait où est Pascal ? On devrait peut-être le prévenir ... "

Sidonie : "Bien sûr qu'on doit le prévenir ! Il serait furieux sinon."

Marchand : " Je m'en occupe."

Chacun retourne alors à son poste la mine inquiète et l'esprit ailleurs.

Le lieutenant s'isole pour avertir son collègue mais il tombe directement sur sa messagerie.
Il lui laisse un message vocal puis il retourne à sa paperasse lui aussi.