Cassandre - Et après...

N° 39

Cassandre : "C'est Jules. Je lui avais dit de ne pas interrompre son reportage mais il est déjà en route pour Annecy... Quel tête de mule celui-là je vous jure !"

Roche la taquine : "Dans le genre tête de mule il a de qui tenir..."

Florence prend un air faussement vexé, ce qui amuse beaucoup Pascal.

Roche : "En tout cas, vous nous avait bien fait peur  ! Surtout à Sidonie et Maleva... c'est elles qui vous ont trouvé. Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Florence explique ce dont elle se souvient et avoue à Pascal les raisons qui ont probablement provoqué cette crise. Sans forcément s'en rendre compte et avec beaucoup plus de sérénité, elle en vient encore à parler de ses parents et de ce sentiment de manque, d'abandon.

Roche : "Il serait quand même temps d'en finir avec cette histoire... Vous ne pensez pas que ça vous ferait du bien de vider votre sac une bonne fois et d'en parler à l'équipe plutôt que de garder ça pour vous. Je crois que vous leur devez une petite explication."

Cassandre : "Pas maintenant, pas ici. Je ne veux pas de visites ni qu'on me voit dans un lit d'hôpital. Quand je sortirai, j'organiserai un petit diner à la maison. Vous m'aiderez ?"

Roche se penche lentement vers elle et chuchote : "Un diner avec vous ? Je ne refuserai ça pour rien au monde !"

Cette proximité avec Pascal et son souffle dans son cou la font frissonner. Elle lui adresse un grand sourire. Un sourire qui illumine son doux visage, un sourire comme Pascal n'en avait plus vu depuis un moment.

Déformation professionnelle oblige, en tant quebons flics, ils commencent à discuter de l'enquête en cours. Roche remarque queCassandre commence à lutter contre la fatigue, elle garde difficilement lesyeux ouverts. Il lui caresse délicatement le dos de la main, lui promet derevenir dès le lendemain puis se lève pour lui déposer un long baiser sur lefront avant de la laisser s'endormir. Il quitte la chambre d'hôpital, le cœurbien plus léger que ce matin, et s'empresse de donner des nouvelles à sescollègues.