Cassandre - Et après...

N° 18

La journée file à une vitesse incroyable, Cassandre est bien décidée à comprendre ce qui s'est passé et à coincer rapidement le coupable.
Même si elle semble aller mieux, Pascal garde un œil sur la commissaire qui d'ailleurs ne reste jamais bien loin de ses équipiers. Il espère qu'elle ne va pas s'engouffrer et s'enfermer dans le travail pour ignorer sa situation, car ça finira mal.

C'est le soir, Roche rentre chez lui, il est épuisé. Il se prépare rapidement à manger pour pouvoir enfin se poser. Quelqu'un frappe à la porte.

Roche, étonné : "Commissaire, qu'est-ce que vous faites-là ?"

Cassandre : "Je venais vous prévenir qu'on a l'autorisation pour la perquise, donc demain matin on file chez notre suspect à la première heure."

Roche la dévisage, un peu surpris : "Ok d'accord. Ça va commissaire ?"

Cassandre tourne les talons et s'en va : "Oui oui, je vais vous laisser. À demain !"

Roche attrape son bras et la tire à l'intérieur pour être au chaud : "Venez ici vous ! Je vois bien que ça ne va pas et surtout vous n'aviez pas besoin de venir chez moi juste pour prévenir d'une perquise'."

Cassandre, appuyée contre le mur et à peine audible : "Je n'arrive pas à rester seule chez moi. Je pensais que ça irait, mais en fait pas du tout."

Roche, pose une main sur son épaule et l'invite à s'assoir sur une chaise haute de la cuisine : "Vous avez bien fait de venir."

Roche : "Vous êtes gelée ! Tenez, prenez ça avant de tomber malade."
Il dépose un gilet sur les épaules de la commissaire puis lui frotte le dos pour la réchauffer.

Roche : "Vous avez mangé au moins ?"

Cassandre : "Non mais je n'ai pas faim."

Elle se lève et découvre l'appartement de Roche, c'est la première fois qu'elle y entre.

Cassandre : "C'est sympa chez vous : bien aménagé, ambiance cosy, on se sent bien !"