Once Upon a Time Cassandre et Roche

Vulnerable

« PASCAL !!! »

La commissaire se précipita alors que le capitaine touché à l'épaule par un tir, s'effondrait au sol. Florence s'agenouilla à côté de lui. Un cri de douleur déchira le silence de l'entrepôt vide dans lequel ils se trouvaient. En voyant Cassandre au chevet de Pascal, Nikki n'avait pas hésité et avait pris en chasse le tireur. Cet homme qu'ils suivaient depuis trois jours, se relayant tour à tour en espérant le prendre en flagrant délit. Ce soir enfin, il alla rejoindre ses collègues dans cet entrepôt en banlieue d'Annecy. L'équipe de Cassandre, avec l'aide de la douane avait sauté sur l'occasion pour les interpeller. Mais tout ne s'était pas déroulé comme prévu lors de l'assaut. Si tous les malfrats s'étaient rendus sans opposer de résistance, le chef du clan avait pris la fuite, poursuivi par toute l'équipe, il avait ouvert le feu et une balle était venue se loger dans l'épaule du capitaine Roche.

« Pascal ça va ? »

À ses côtés, Florence exerçait une légère pression sur sa blessure d'une main et lui caressait le front de l'autre, décollant quelques mèches de cheveux, collées par la transpiration.
Pascal lui répondit dans un grognement. Il ne quittait pas son regard, essayant de se raccrocher à elle comme une bouée de sauvetage alors que la douleur lui déchirait tout le côté droit.

« Restez avec moi Pascal, ça va aller, l'ambulance arrive »

Elle prit sa main gauche dans la sienne et la serra fort.

Après des minutes qui leur semblèrent des heures pour tous les deux, les sirènes de l'ambulance se firent enfin entendre au loin. Roche fut rapidement pris en charge et alors que les ambulanciers s'apprêtaient à refermer les portes de l'ambulance, Pascal interpella Cassandre qui avait été rejoint par Nikki et Jean-Paul.

« Florence, venez, s'il-vous-plaît... »

Surprise par sa requête, la commissaire se tourna vers ses deux collègues qui l'encouragèrent d'un regard à monter dans l'ambulance avec le capitaine.

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Dans la salle d'attente de l'hôpital, toute l'équipe était rassemblée, attendant des nouvelles. Il était tard, Florence, la tête appuyée contre le mur derrière elle avait fermé les yeux, essayant de lutter contre la migraine qui la guettait. C'était sa faute si Roche était dans cette salle d'opération. Jamais elle n'aurait dû autoriser cette opération si rapidement. Ils auraient dû prendre le temps de les observer, de mieux se préparer. Les trafiquants étaient visiblement bien installés dans cet entrepôt et ne montraient aucune envie de changer de camp de base. Elle s'en voulait terriblement. Elle prit sa tête entre ses mains et essaya de respirer calmement. Elle fut interrompue par le médecin qui se dirigeait vers eux.

« Mesdames, monsieur, l'opération s'est bien passée, on a pu retirer la balle sans complication. Le capitaine Roche est en salle de réveil, vous pourrez bientôt le voir ».

Soulagée, Cassandre laissa un léger sourire se former sur son visage.

« Je vais rester, mais si vous voulez rentrer vous reposer allez-y. » dit-elle à son équipe qui rassurée quitta l'hôpital.

Quelques heures plus tard, Florence fut réveillée par une infirmière qui lui tapotait doucement le bras, lui indiquant qu'elle pouvait aller voir Pascal si elle le souhaitait.

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Elle entra timidement dans la chambre de son capitaine et le trouva endormi, son visage paraissait reposé, les médicaments avait fait leur effet, il semblait paisible allongé dans ce lit, dans cette chambre d'hôpital si froide. Elle s'approcha du lit, observant chaque trait de Pascal. Elle lui prit la main et caressa son front. Il était beau. Terriblement beau. Elle rapprocha la seule chaise présente dans la pièce et s'assis à côté du lit, gardant sa main dans la sienne. Après quelques minutes, elle finit par s'endormir, la tête sur le matelas, tout proche de Pascal.