─ Blood sweat and tears✦

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Day 6 : Bleeding out

𝐁𝐥𝐞𝐞𝐝𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐮𝐭 : Saigner

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𝐁𝐥𝐞𝐞𝐝𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐮𝐭 : Saigner

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Il est 23h54 quand je poste cet os, je suis dans les temps

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Il faisait froid.

C'était tout ce dont Dazai se souvenait.

Ou du moins, tentait de se souvenir.

Le reste, il voulait l'oublier.

Le sang sur ses mains, la terreur dans ses yeux, les hurlements de rage ou de folie, les explosions incessantes, les cris de peur...

C'était son environnement actuel, pourtant il faisait tout ce qu'il pouvait pour l'oublier.

Il préférait se rappeler de la voix douce et légèrement rauque de son ancien partenaire. Des rires à l'agence, des plaintes de Ranpo, des bafouillages d'Atsushi, du silence de Kyoka ou des hurlement hystériques de Kunikida. Il voulait se rappeler des temps où ces hurlements colereux appartenaient à une tête rousse enflammé, où Akutagawa tentait d'avoir son attention, où Hirotsu lui expliquait ses missions et où Oda lui souriait amicalement.

Il voulait se souvenir des moments inoubliables qu'il avait passé avec cet être qu'il adulait autant qu'il haïssait. Se rappeler de ses yeux bleu tempetueux ancrés dans les siens, de sa chevelure de flamme volant au grès du vent, de sa voix rauque et grave, ou de son corps fin et musclé. Il voulait se souvenir des rares moment où le roux lui accordait un sourire, de leurs rencontres successives depuis leur partenariat contre la guilde, de leurs moments passés à deux. Il voulait se souvenir de la sensation des lèvres de cet homme si charismatique sur les siennes, du touché de son corps fin et bien tracé entre ses mains, de la sensation de passer ses doigts dans sa chevelure rousse.

Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas se souvenir. Car ce qu'il avait devant les yeux empêchait son cerveau de tourner normalement. Son esprit était ailleurs, loin, perdu, tandis que ses yeux regardaient l'homme qu'il aimait tant couché entre ses bras.

Chuuya...

Dazai ne prononça que ce murmure avant de laisser sa voix s'éteindre dans le brouhaha incessant autour de lui. Les cris de terreurs semblaient résonner dans ses oreilles comme des milliers de sifflements insupportables. Pourtant, il ne bougeait pas.

Il restait là, assit au sol, à regarder cet homme si cher à son coeur se mourir petit à petit entre ses bras.

Tu saignes...

Ce fut la seule phrase qu'arriva à sortir le détective. Chuuya était allongé dans ses bras, sa tête contre son torse, et il saignait. La couleur rouge avait presque totalement recouvert son corps, et Dazai se surprit à trouver que cela lui allait bien. Que ce soit de sa bouche, de son crâne, de ses narines ou de sa blessure au ventre, des filets de sang coulaient abondamment sans qu'il ne puisse rien n'y faire. Il continuait de regarder le mafieux perdre le peu de respiration qui lui restait, luttant pour un dernier souffle de vie...

DiamondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant