Snowy Cat {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}

Chapitre 1

PDV Omniscient

- Non, non, non ! Pas le moteur ! 

Le brun soupira, et se redressa vivement quand son regard se posa sur le voyant clignotanr, signalant une panne de moteur. Il gara sa voiture dans l’urgence sur la bande d’arrêt, et descendit malgré la température déjà bien glaciale en ce temps d’hiver qui venait de débuter.

Il souleva le capot de sa voiture qui était désormais totalement fumante, et grimaça quand la neige se remit à tomber, même à l'intérieur du capot. Il n’arrivait pas à détecter le problème, encore moins par ce temps, et ne savait pas comment faire pour régler une telle panne.

Il souffla et se passa une main nerveuse dans ses cheveux déjà bien habités par la neige, tout en regardant les flocons crayeux tomber au sol. Il n’allait pas avoir le choix que de passer un coup de fil à son dépanneur, pour la troisième fois en quelques mois, mais comme un bon vieux dicton le dit avec ironie : jamais deux sans trois ! 

Il soupira en pensant à sa capacité à faire de l'humour dans un tel moment et s’installa dans l’habitacle encore chaud de sa voiture, attrapant son téléphone dans le but de passer appel à son sauveur. 

Plus stressé qu'agacé par le temps, Eren attrapa la plaquette de chocolat presentz à l'arrière dans le but de se détendre à l'aide du sucre. Alors tout en téléphonant au garagiste, il cassa un carré de sa gourmandise qu'il laissa fondre sur sa langue dans une tentative de réconfort. 

Il passa quelques instants avec celui qui viendrait le sortir de cette situation malencontreuse avant de tourner la tête sur le côté pour s'occuper. Tant qu’il était là autant profiter du paysage.

Ses yeux smaragdins parcouraient l’allée couverte désormais de la couche épaisse de neige, alors qu’il fronça les sourcils quand une tache plus foncée attira son regard, ses prunelles se posèrent sur un carton trempé par le temps désastreux de l’extérieur. 

Qu’est-ce que les gens pouvaient être mal polis pensa-t-il sur le coup, avant de s'apercevoir qu’une petite tête duveteuse en dépassait légèrement. Il se redressa en plissant les yeux, encore dans l’incompréhension, avant de voir deux petits yeux bleus perçants dans l’environnement blanc qui l’entourait.

Il écarquilla légèrement les yeux avant de sortir précipitamment de sa voiture, en abandonnant sa plaquette de cacao, le coeur généreux, il ne pouvait pas l’abandonner à son triste sort par un temps pareil ! 

Il se dépêcha de se diriger vers la petite boule de poils qui était dans un piteux état avant d'agripper le carton à deux mains et de le soulever malgré la température, retournant à sa voiture.