Chapitre 8: Une chute mortelle

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Pdv Katsuki Bakugo:

Je m'en souviens et m'en souviendrai sans doute pour toujours, ce jour où sa flamme s'est éteinte, ce jour où cette être lumineux a cessé de briller, cette être que je qualifierais parfait m'a pardonné, ces trois mots sont restés enfoui au plus profond de mon subconscient. Le pardon est quelque chose de puissant, je ne dis pas que je les mérite, mais l'entendre de sa bouche m'a fait prendre conscience d'une chose, cette chose que tout le monde ignore, vous savez ce truc qui fait que nous avançons, que malgré les chemins abruptes, nos rêves demeurent sans failles. On pourrait nous couper un membre, on en deviendrai plus fort car cette être d'une extrême bonté, m'a offert dans sa mort, une étincelle d'espoir. Parfois elle vacille mais elle tient.

Alors quand je vois cet imposteur me hurler à la figure qu'il ne me pardonnerai jamais, j'ai envie de rire. De joie ou de tristesse? Ces deux sentiments pourtant opposés, se lient parfaitement en ce moment. Je suis heureux car ces horreurs qu'il m'a hurler ne viennent pas de celui auquel je pensais, cependant, je suis complètement malheureux car mon étincelle avait exploser pour finalement s'affaiblir et devenir une flammèche. Car, oui la vérité est la vérité et ce ne sont certainement pas les espoirs d'un gamin comme moi qui va changer ce pourquoi le monde existe: vivre et mourir. 

Un instant, mon cœur humain m'a trahi. Je ferme les yeux, fait un vide dans ma tête, je ralentis doucement les battements de mon cœur et les réouvre. Il n'y a plus personne, la frêle silhouette a disparu laissant derrière elle une trainée de fumée incolore. 

Je reprend mes esprits, ce n'est pas le moment de flancher, je vais prendre cela comme un petit moment de faiblesse de ma part. Je regarde mon entourage. Je suis encerclés d'arbres, ils me scrutent de leur hauteur, pas de Double-face ni de Balai-brosse. Où est-ce qu'ils ont bien pu passer...

Je n'ai qu'une option qui me paraît évidente, ils n'ont pas de cartes et sont livrés complètement à eux même surtout si ils ont subi le même sort que moi. Arriverait-il à s'en délivré? 

Mon regard se promène sur le tapis d'herbes, de feuilles et de... champignons?!! Je les reconnais, ce sont les champignons "IkariShoku", ils ont pour propriété de manipuler quiconque le sent, la victime voit la personne qui lui ait le plus chère devenir malfaisante et ainsi la détruire à petit feu. Se faire détester par la personne que l'on aime le plus est une torture monstrueuse, je dois les retrouver à tout prix, surtout que...

"- Haaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!"

Un hurlement de terreur emplit le silence de la forêt et je reconnais immédiatement la voix de Nobu, merde, merde, c'est pas bon du tout. 

"- Yuraaaaaaaaaaa!!!"

Je plonge dans le  bosquet, rien à foutre de la première place, là, c'est mon rôle de héros que j'enfile. Je cours et me guide aux sons des cris d'agonies de mon camarade. Il hurle à s'en déchirer les cordes vocales, ce cri de terreur me tétanise mais j'avance, je dois les sauver.

Afin d'éviter de tomber à nouveau sous l'emprise des champignons, j'enlève mon bandeau du front et le met sur ma bouche, je fait une nœud derrière ma main tête pour libérer ma main.

 Des frissons me parcours le corps, je n'en peux plus, le désespoir qui accompagne chacun de ses hurlements m'est insupportable.

J'arrive enfin et un spectacle cauchemardesque s'offre à moi, dans une clairière à l'allure féérique je vois Double-face accroupi qui se serre la tee-shirt au niveau de la poitrine, les larmes aux yeux et je vois Balai-brosse allongé plus loin, son corps a des spasmes et ses yeux sont un plein de détresse et de désespoir. Il est en position fœtal, ses mains sont mordus à divers endroits, son lacet de chaussure toujours au poignet. 

Je te pardonne (pas finis)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant