- 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝟓𝟖 - 𝕮𝖗𝖎𝖘𝖊𝖘 -

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➤ O4 mars, 1OHOO
Quartier Général

PDV SUJI

Je me réveille dans un bon en portant instinctivement ma main à ma poitrine, transpirante et la respiration haletante. Moi qui pensais que mes crises d'angoisse et mes cauchemars allaient se finir en recommençant à dormir avec lui dans de bonnes conditions, voilà que mon corps et mon esprit m'a vite montré que ce n'était pas le cas. Et loin de là d'ailleurs puisque rien n'a changé, elles sont toujours dures à supporter et ont le même impacte qu'avant.
Depuis quelques semaines désormais mes nuits étaient rythmées par mes régulières crises d'angoisse, une voir à deux fois, ce qui faisait beaucoup. Et bien évidement tous les jours sinon ce n'est pas drôle.

J'avais beau être réconfortée par San ou encore les autres gars du mieux qu'ils le pouvaient, ces mauvais rêves continuaient de me hanter sans me laisser aucun répit. Me faisant toujours le même effet horrible.
Je m'étais dit que maintenant que tout était revenue à la normale, que le gang est de nouveau au complet, que moi et Yeo-Sang nous étions remis ensemble en laissant derrière nous les moments compliqués de notre ancienne relation, tout allait s'arranger pour mon sommeil. Mais faut croire que je me suis bien trompée, à la seule différence peut-être que je ne semble pas avoir crier cette fois là.
Contrairement à toutes les autres.

Yeo-Sang dort et ne s'est même pas réveillé lorsque je me suis soudainement redressée, lui qui était pourtant collé à moi. Lui aussi n'avait pas dormi normalement depuis un long moment, ça ne m'étonnerait pas que son sommeil soit devenu très lourd. Ses cernes sont tout aussi marquée que les miennes.
J'essaie tant bien que mal de me calmer en inspirant et expirant doucement, en me concentrant sur tout le positif de ma situation actuelle, ou encore en regardant même le visage d'ange et endormi de Yeo-Sang.
Mais rien ne marche vraiment, alors je me résous à aller boire un peu d'eau tout en me posant tranquillement dans la cuisine.

Je n'ai pas envi de le réveiller à cause de ma respiration courte et forte, même s'il est l'auteur de mes cauchemars depuis deux ans. Tout ça est derrière nous, mais j'en garderai des séquelles toute ma vie peu importe ce qu'il se passe. Tous ces événements ont énormément torturés mon esprit, si bien qu'un simple filme dramatique ou d'horreur peut ne pas me faire dormir pendant des jours.
Je sors discrètement de la chambre pour me diriger vers la cuisine, puis sursaute une seconde fois lorsque vient le moment d'éclairer les lieux. Je n'avais pas vraiment imaginé ou bien même penser que mon meilleur ami y était déjà, dans le noir entrain de réfléchir au sens de sa vie. Je soupire de soulagement puis pars me servie un verre d'eau que je bois d'une traite, tout ça sous l'œil attentif de monsieur.

SanÇa ne s'est pas arrangé ?

Je fis un non de la tête puis viens m'assoir à coté de lui après qu'il ait tapoté le siège pour m'y inciter.

MoiJe n'ai pas crier, je suppose que c'est encourageant.

SanÇa l'est.

Il me sourit tendrement tout en me caressant le dos.

MoiEt toi, qu'est ce que tu fais là ?

Sanil soupire, Avec tout ce qu'il s'est passé ces dernier temps je n'arrive pas à m'endormir. Je pense à trop de truc au même moment, ça me fatigue encore plus.

𝕲𝖆𝖓𝖌𝖘𝖙𝖆 ࿐ 𝑘.𝑦𝑠 ᵃᵗᵉᵉᶻOù les histoires vivent. Découvrez maintenant